Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a pour la première fois fait allusion à l'exécution de son oncle et ancien mentor, dans son message de Nouvel An adressé mercredi 1er janvier, jugeant le parti au pouvoir plus fort depuis qu'il a nettoyé la « saleté factieuse ».
Tout en appelant de ses vœux de meilleures relations avec la Corée du Sud, il a prévenu qu'une nouvelle guerre sur la péninsule coréenne provoquerait un désastre nucléaire massif qui frapperait jusqu'aux Etats-Unis.
M. Kim, troisième représentant de la dynastie au pouvoir depuis 1948, n'a pas explicitement nommé son oncle Jang Song-thaek, exécuté le 12 décembre, officiellement pour crimes contre le Parti des travailleurs au pouvoir et activités nuisant à l'intérêt national. « Notre parti a pris une mesure ferme pour se débarrasser de la saleté factieuse qui avait imprégné le parti », a-t-il dit dans une allocution diffusée à la télévision nationale et apparemment préenregistrée.
« Notre unité s'est renforcée au centuple, et les lignes du parti et de la révolution se sont consolidées en purgeant cette faction antiparti et antirévolutionnaire », a-t-il ajouté.
Après la mort de Kim Jong-il, le père de Kim Jong-un, en décembre 2011, Jang Song-thaek avait aidé son neveu à renforcer son emprise sur le pouvoir central, et il était considéré comme le deuxième personnage le plus puissant du régime nord-coréen.
Sur le plan international, l'appel du numéro un nord-coréen en faveur d'une amélioration des liens avec Séoul ne s'est accompagné d'aucun geste concret. Il y a un mois, Pyongyang avait menacé de frapper son voisin du Sud sans sommation.
« DÉSASTRE NUCLÉAIRE »
« Il est temps de mettre fin aux abus et aux calomnies qui ne sont bonnes qu'à faire du mal (…) Nous essaierons avec vigueur d'améliorer les liens Nord-Sud », a déclaré Kim Jong-un, ajoutant que les « nuages noirs de la guerre nucléaire flottaient constamment sur la péninsule coréenne ».
« Si la guerre survient un jour à nouveau sur cette terre, elle apportera un énorme désastre nucléaire, et les Etats-Unis ne seront pas épargnés », a ajouté le numéro un de Pyongyang.
Les deux Corées restent techniquement en état de guerre depuis l'armistice de 1953. Les Etats-Unis maintiennent un contingent de 28 500 hommes en Corée du Sud.
Sur le plan économique, Kim Jong-un a enfin affiché sa volonté d'engager des projets de construction. « Cette année, nous devrons lancer une nouvelle période de prospérité dans la construction. La construction est une ligne de front importante pour établir les bases d'une nation forte et du bonheur du peuple », a-t-il dit.
La presse officielle a fait état mardi de la visite de M. Kim à la station de ski de Masik, un projet public fortement médiatisé où les autorités espèrent attirer 5 000 skieurs par jour après son ouverture programmée dans l'année.
Kim Jong-un pousse en faveur d'autres grands projets, comme des parcs d'attractions ou des résidences immobilières, avec l'aide financière du seul grand allié de Pyongyang, la Chine.
le monde
Tout en appelant de ses vœux de meilleures relations avec la Corée du Sud, il a prévenu qu'une nouvelle guerre sur la péninsule coréenne provoquerait un désastre nucléaire massif qui frapperait jusqu'aux Etats-Unis.
M. Kim, troisième représentant de la dynastie au pouvoir depuis 1948, n'a pas explicitement nommé son oncle Jang Song-thaek, exécuté le 12 décembre, officiellement pour crimes contre le Parti des travailleurs au pouvoir et activités nuisant à l'intérêt national. « Notre parti a pris une mesure ferme pour se débarrasser de la saleté factieuse qui avait imprégné le parti », a-t-il dit dans une allocution diffusée à la télévision nationale et apparemment préenregistrée.
« Notre unité s'est renforcée au centuple, et les lignes du parti et de la révolution se sont consolidées en purgeant cette faction antiparti et antirévolutionnaire », a-t-il ajouté.
Après la mort de Kim Jong-il, le père de Kim Jong-un, en décembre 2011, Jang Song-thaek avait aidé son neveu à renforcer son emprise sur le pouvoir central, et il était considéré comme le deuxième personnage le plus puissant du régime nord-coréen.
Sur le plan international, l'appel du numéro un nord-coréen en faveur d'une amélioration des liens avec Séoul ne s'est accompagné d'aucun geste concret. Il y a un mois, Pyongyang avait menacé de frapper son voisin du Sud sans sommation.
« DÉSASTRE NUCLÉAIRE »
« Il est temps de mettre fin aux abus et aux calomnies qui ne sont bonnes qu'à faire du mal (…) Nous essaierons avec vigueur d'améliorer les liens Nord-Sud », a déclaré Kim Jong-un, ajoutant que les « nuages noirs de la guerre nucléaire flottaient constamment sur la péninsule coréenne ».
« Si la guerre survient un jour à nouveau sur cette terre, elle apportera un énorme désastre nucléaire, et les Etats-Unis ne seront pas épargnés », a ajouté le numéro un de Pyongyang.
Les deux Corées restent techniquement en état de guerre depuis l'armistice de 1953. Les Etats-Unis maintiennent un contingent de 28 500 hommes en Corée du Sud.
Sur le plan économique, Kim Jong-un a enfin affiché sa volonté d'engager des projets de construction. « Cette année, nous devrons lancer une nouvelle période de prospérité dans la construction. La construction est une ligne de front importante pour établir les bases d'une nation forte et du bonheur du peuple », a-t-il dit.
La presse officielle a fait état mardi de la visite de M. Kim à la station de ski de Masik, un projet public fortement médiatisé où les autorités espèrent attirer 5 000 skieurs par jour après son ouverture programmée dans l'année.
Kim Jong-un pousse en faveur d'autres grands projets, comme des parcs d'attractions ou des résidences immobilières, avec l'aide financière du seul grand allié de Pyongyang, la Chine.
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