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Syrie - Genève II : comment régime et opposition se sont secrètement entendus

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    le plus important pas c'est de faire les discussion entre syriens sur la terre syrienne
    En effet.
    Certains pays arabes se sont retrouvés ces dernières années devant des alternatives désastreuses, quelle que soit l'option qui a pris (ou qui prendrait) le dessus: Gueddafi vs rebelles soutenus par l'Otan en Libye, armée vs frères musulmans en Egypte, Bachar El-Assad vs opposition armée en Syrie.

    Quant à la Tunisie qui a inauguré la série de révoltes contre les pouvoirs en place dans des pays arabes, dont ceux cités, elle apparaît aujourd'hui comme le pays qui montre la voie à suivre pour ne pas faire le grand pas en avant dans le gouffre. C'est qu'en Tunisie, aucune force politique n'a pu concrètement prétendre être "le seul représentant légitime du peuple tunisien et son porte-parole exclusif" ou l'unique défenseur des "intérêts supérieurs de la nation". Ce qui a ouvert le champ à des débats et des confrontations acharnées mais relativement pacifiques, auxquels participent tout ce que la Tunisie compte comme courants et forces politico-idéologiques.

    Partant de cet exemple, les véritables "Amis de la Syrie" doivent, à mon avis, agir pour l'instauration d'un véritable dialogue entre tous les Syriens et pas seulement entre ceux qui s'affrontent militairement.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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