A la suite d’une longue audition à huis clos, hier, de Lotfi Ben Jeddou devant le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, les présidents des blocs et les présidents des commissions à l’Assemblée nationale constituante, le ministre de l’Intérieur s’est prononcé sur plusieurs points relatifs à la situation sécuritaire du pays et à son mandat. Il a notamment indiqué que le nombre des Tunisiens revenus du foyer de crise syrien a atteint les 400 et qu’une base de données les répertoriant a été mise en place, en vue de les suivre de près. Leur arrestation s’avère toutefois compliquée selon les dires du ministre, en raison de l’absence d’un cadre juridique spécifique. « Nous avons empêché presque huit mille Tunisiens de rejoindre la Syrie », a-t-il fait savoir.
Pour ce qui est de la révision des nominations au sein du ministère de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou a assuré qu’elle relève des prérogatives du chef du gouvernement. « C’est le ministre de l’Intérieur qui propose et le Chef du gouvernement qui dispose ». En parlant d’une certaine continuité dans le travail sécuritaire, et en comparant les directeurs de la sûreté nationale à des banques de données précieuses, Lotfi Ben Jeddou s’est toutefois montré peu enthousiaste à l’idée de démettre de leur fonction des collaborateurs, nommés par les gouvernements transitoires précédents.
Le ministre de l’Intérieur a également démenti les informations autour d’un différend qui l’aurait opposé à Ridha Sfar, le ministre chargé du volet sécuritaire
- l'économiste maghrébin
Pour ce qui est de la révision des nominations au sein du ministère de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou a assuré qu’elle relève des prérogatives du chef du gouvernement. « C’est le ministre de l’Intérieur qui propose et le Chef du gouvernement qui dispose ». En parlant d’une certaine continuité dans le travail sécuritaire, et en comparant les directeurs de la sûreté nationale à des banques de données précieuses, Lotfi Ben Jeddou s’est toutefois montré peu enthousiaste à l’idée de démettre de leur fonction des collaborateurs, nommés par les gouvernements transitoires précédents.
Le ministre de l’Intérieur a également démenti les informations autour d’un différend qui l’aurait opposé à Ridha Sfar, le ministre chargé du volet sécuritaire
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