La diplomatie et le dialogue tentent de revenir sur le devant de la scène en Ukraine. Une réunion doit avoir lieu ce mardi à Vienne (Autriche), alors que le bilan des affrontements dans l'Est du pays, qui ont eu lieu lundi, dépasse la trentaine de victimes.
Réunion à Vienne. Une trentaine de ministres des Affaires étrangères, y compris le Russe Sergueï Lavrov et l'Ukrainien Andriï Dechtchitsa, se retrouvent ce mardi à Vienne pour une réunion du comité ministériel du Conseil de l'Europe. Ces nouvelles tractations diplomatiques auront pour but d'éviter que l'Ukraine ne tombe dans la guerre civile.
Un commandant de l'Otan accuse Poutine de chercher le «chaos». Pour le commandant des forces de l'Otan en Europe, le général Philip Breedlove, le président russe, Vladimir Poutine, est en mesure d'atteindre ses objectifs dans l'Est de l'Ukraine sans traverser la frontière. «Le déroulé le plus probable, est qu'il continuera à faire ce qu'il fait : discréditer le gouvernement, provoquer le chaos et essayer de préparer le terrain pour un mouvement séparatiste», déclare-t-il.
Debaltsevo bascule. Des médias russes rapportent que l'hôtel de ville de Debaltsevo, ville située à l'Est de Donetsk, la grande ville de l'Est du pays, est tombée aux mains des insurgés pro-russes. Il n'y aurait pas eu de violences sur place. Cette ville est une plateforme ferroviaire par laquelle transitent de nombreux trains en provenance de Russie.
Plus de trente morts à Slaviansk. «Selon nos estimations, plus de trente terroristes ont été tués et des dizaines blessés» à Slaviansk dans les combats de lundi, a écrit Arsen Avakov, le ministre ukrainien de l'Intérieur sur sa page Facebook, dans la nuit de lundi à mardi. «Il y avait beaucoup (de gens) de Crimée et de Russie», y compris des «Tchétchènes», a-t-il ajouté. «Quatre de nos combattants ont été tués et vingt blessés», a-t-il également indiqué.
Pas d'avion à Donetsk. Tous les vols en provenance et en direction de l'aéroport de la ville de Donesk, dans l'Est, sont «temporairement suspendus», a annoncé le service de presse de l'aéroport, sans donner d'explication. La décision a été prise par les autorités ukrainiennes de l'aviation.
Hollande veut faire «pression» sur Poutine. François Hollande a estimé mardi que l'enjeu majeur actuellement en Ukraine était la tenue de la présidentielle du 25 mai. Il s'agit, a déclaré le chef de l'Etat sur BFMTV et RMC, de «permettre que le président qui sortira vainqueur de ce scrutin puisse être légitime aux yeux de tous», ce que ne veulent pas «les Russes, Vladimir Poutine». «Il doit être sous la pression ; la pression doit être exercée par l'Europe tout entière», a-t-il dit. Il développe ainsi un argumentaire déjà abordé lundi au côté du Premier ministre japonais.
Londres accuse Moscou. «La Russie semble avoir l'intention d'empêcher et de perturber» les élections présidentielles en Ukraine, a déclaré William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères. Il accuse la Russie de chercher «à déstabiliser» le scrutin prévu le 25 mai.
leparisien
Réunion à Vienne. Une trentaine de ministres des Affaires étrangères, y compris le Russe Sergueï Lavrov et l'Ukrainien Andriï Dechtchitsa, se retrouvent ce mardi à Vienne pour une réunion du comité ministériel du Conseil de l'Europe. Ces nouvelles tractations diplomatiques auront pour but d'éviter que l'Ukraine ne tombe dans la guerre civile.
Un commandant de l'Otan accuse Poutine de chercher le «chaos». Pour le commandant des forces de l'Otan en Europe, le général Philip Breedlove, le président russe, Vladimir Poutine, est en mesure d'atteindre ses objectifs dans l'Est de l'Ukraine sans traverser la frontière. «Le déroulé le plus probable, est qu'il continuera à faire ce qu'il fait : discréditer le gouvernement, provoquer le chaos et essayer de préparer le terrain pour un mouvement séparatiste», déclare-t-il.
Debaltsevo bascule. Des médias russes rapportent que l'hôtel de ville de Debaltsevo, ville située à l'Est de Donetsk, la grande ville de l'Est du pays, est tombée aux mains des insurgés pro-russes. Il n'y aurait pas eu de violences sur place. Cette ville est une plateforme ferroviaire par laquelle transitent de nombreux trains en provenance de Russie.
Plus de trente morts à Slaviansk. «Selon nos estimations, plus de trente terroristes ont été tués et des dizaines blessés» à Slaviansk dans les combats de lundi, a écrit Arsen Avakov, le ministre ukrainien de l'Intérieur sur sa page Facebook, dans la nuit de lundi à mardi. «Il y avait beaucoup (de gens) de Crimée et de Russie», y compris des «Tchétchènes», a-t-il ajouté. «Quatre de nos combattants ont été tués et vingt blessés», a-t-il également indiqué.
Pas d'avion à Donetsk. Tous les vols en provenance et en direction de l'aéroport de la ville de Donesk, dans l'Est, sont «temporairement suspendus», a annoncé le service de presse de l'aéroport, sans donner d'explication. La décision a été prise par les autorités ukrainiennes de l'aviation.
Hollande veut faire «pression» sur Poutine. François Hollande a estimé mardi que l'enjeu majeur actuellement en Ukraine était la tenue de la présidentielle du 25 mai. Il s'agit, a déclaré le chef de l'Etat sur BFMTV et RMC, de «permettre que le président qui sortira vainqueur de ce scrutin puisse être légitime aux yeux de tous», ce que ne veulent pas «les Russes, Vladimir Poutine». «Il doit être sous la pression ; la pression doit être exercée par l'Europe tout entière», a-t-il dit. Il développe ainsi un argumentaire déjà abordé lundi au côté du Premier ministre japonais.
Londres accuse Moscou. «La Russie semble avoir l'intention d'empêcher et de perturber» les élections présidentielles en Ukraine, a déclaré William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères. Il accuse la Russie de chercher «à déstabiliser» le scrutin prévu le 25 mai.
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