Alger, 22/10/06 - la diplomatie algérienne a récolté "un médiocre bilan" de son récent déploiement pour mobiliser le soutien à sa position concernant la question du Sahara, a relevé dimanche le journal arabophone algérien "Achourouq".
L'Algérie a dépêché durant les dernières semaines quatre envoyés spéciaux en mission officielle dans un certain nombre de pays africains, au sujet des développements de la question du Sahara, dont "les résultats ont été décevants", affirme le quotidien.
"La surprise pour ces missions non annoncées a été douloureuse", indique le journal, qui cite "des sources informées", car sitôt après que la mission algérienne eut quitté le Burundi, les autorités de ce pays ont retiré leur reconnaissance de la prétendue "RASD", dans le cadre de la propension des pays à opter pour la proposition d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, telle que soutenue par plusieurs pays dont les Etats-Unis, ainsi que par des personnalités marquantes en Algérie, à l'instar de Ahmed Ben Bella, l'ancien président du Conseil de la nation (2ème chambre algérienne) , Bachir Boumaâza, le général à la retraite Khaled Nezar ou des personnalités politiques influentes comme Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti des travailleurs et le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Said Saâdi .
"Achourouq", qui a rappelé la récente décision du Kenya de suspendre ses relations diplomatiques avec la soi-disant "RASD" après moins d'un an de leur "établissement", suite l'intervention du président sud-africain Thabo M'Béki, qualifie de "malédiction de l'échec" qui est devenue le lot des partisans du "Polisario". Il a fait valoir que 19 pays ont retiré leur reconnaissance de la pseudo "RASD" pour la seule année 2005 .
Le journal fait remarquer, en outre, que seulement 18 Etats au niveau africain sur une cinquantaine de pays, ont soutenu l'Algérie pour l'approbation du rapport de la 4ème commission de l'Assemblée générale de l'Onu, ce qui dénote, selon les observateurs, "le recul effarant et dangereux" du nombre de soutiens et de sympathisants avec la thèse algérienne.
La déconvenue de la diplomatie algérienne est perçue également par le journal à travers "la présence de nombreux pays du voisinage parmi ceux qui ont choisi d'aller à contre-courant de la thèse algérienne", parmi lesquels, le Mali, le Tchad, le Niger, la Mauritanie et la Tunisie, en se demandant "pourquoi ces pays ont préféré se heurter à la position de l'Algérie et de faire cause commune avec le Maroc".
Ces développements, ajoute le quotidien, "posent de grands points d'interrogations sur l'efficacité de la diplomatie algérienne qui commence à récolter le fruit des défaites consécutives aux retraits des reconnaissances» de la pseudo-RASD".
L'Algérie a dépêché durant les dernières semaines quatre envoyés spéciaux en mission officielle dans un certain nombre de pays africains, au sujet des développements de la question du Sahara, dont "les résultats ont été décevants", affirme le quotidien.
"La surprise pour ces missions non annoncées a été douloureuse", indique le journal, qui cite "des sources informées", car sitôt après que la mission algérienne eut quitté le Burundi, les autorités de ce pays ont retiré leur reconnaissance de la prétendue "RASD", dans le cadre de la propension des pays à opter pour la proposition d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, telle que soutenue par plusieurs pays dont les Etats-Unis, ainsi que par des personnalités marquantes en Algérie, à l'instar de Ahmed Ben Bella, l'ancien président du Conseil de la nation (2ème chambre algérienne) , Bachir Boumaâza, le général à la retraite Khaled Nezar ou des personnalités politiques influentes comme Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti des travailleurs et le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Said Saâdi .
"Achourouq", qui a rappelé la récente décision du Kenya de suspendre ses relations diplomatiques avec la soi-disant "RASD" après moins d'un an de leur "établissement", suite l'intervention du président sud-africain Thabo M'Béki, qualifie de "malédiction de l'échec" qui est devenue le lot des partisans du "Polisario". Il a fait valoir que 19 pays ont retiré leur reconnaissance de la pseudo "RASD" pour la seule année 2005 .
Le journal fait remarquer, en outre, que seulement 18 Etats au niveau africain sur une cinquantaine de pays, ont soutenu l'Algérie pour l'approbation du rapport de la 4ème commission de l'Assemblée générale de l'Onu, ce qui dénote, selon les observateurs, "le recul effarant et dangereux" du nombre de soutiens et de sympathisants avec la thèse algérienne.
La déconvenue de la diplomatie algérienne est perçue également par le journal à travers "la présence de nombreux pays du voisinage parmi ceux qui ont choisi d'aller à contre-courant de la thèse algérienne", parmi lesquels, le Mali, le Tchad, le Niger, la Mauritanie et la Tunisie, en se demandant "pourquoi ces pays ont préféré se heurter à la position de l'Algérie et de faire cause commune avec le Maroc".
Ces développements, ajoute le quotidien, "posent de grands points d'interrogations sur l'efficacité de la diplomatie algérienne qui commence à récolter le fruit des défaites consécutives aux retraits des reconnaissances» de la pseudo-RASD".
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