Alors que les jihadistes internationaux commencent à perdre leur intérêt pour la Syrie, l'inquiétude monte au Maghreb sur le point de savoir quelle sera leur prochaine destination.
Certains volontaires rejoignent les rangs de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), tandis que d'autres rentrent chez eux "munis de leur passeport européen", selon le journaliste Najib Baadalou.
"Certains jihadistes de Syrie tentent maintenant de se rendre en Irak, où al-Qaida cherche à ouvrir un nouveau front dans la guerre de religion qui oppose sunnites et chiites", explique-t-il à Magharebia.
Plus de quatre cents autres seraient rentrés en Tunisie. Le Maroc attend quant à lui le retour de deux cents jihadistes, selon le porte-parole de la police Hicham Baali. Depuis le début de l'année, trente-trois combattants sont déjà rentrés dans le royaume.
Vendredi 20 juin, les services de sécurité espagnols ont averti leurs homologues marocains que "mille jihadistes marocains" se préparaient à rentrer pour commettre "des attentats terroristes dans le nord du pays, notamment à Tanger, Tétouan et M'diq".
L'annonce en a été faite quelques jours seulement après qu'une cellule jihadiste qui recrutait des combattants pour l'EIIL ait été démantelée à Madrid.
Selon le ministère espagnol de l'Intérieur, Lahcen Ikarrien, cerveau de cette cellule et ressortissant marocain, entretenait des liens avec un réseau d'al-Qaida.
En dépit de quelques succès, les forces de sécurité doivent faire encore plus pour lutter contre le jihadisme international, a déclaré Moussa El Maouritani, spécialiste des questions islamistes.
"La vaste offensive anti-jihadiste lancée au niveau international manque de consultations en profondeur, d'un arsenal juridique adéquat et de moyens financiers", reconnaît Moad Lahfidi, professeur de relations internationales à Casablanca.
Lors d'un déplacement en urgence à Bruxelles début juin, le ministre marocain de l'Intérieur Mohamed Hassad a rencontré ses collègues de l'Union européenne pour parler du retour des jihadistes syriens dans leurs pays d'origine.
Selon lui, toutes les parties doivent travailler de concert et accentuer leurs efforts pour répondre à cette menace terroriste.
Le Centre international d'étude de la radicalisation estime que plus de onze mille ressortissants étrangers ont combattu en Syrie.
Magharebia
Certains volontaires rejoignent les rangs de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), tandis que d'autres rentrent chez eux "munis de leur passeport européen", selon le journaliste Najib Baadalou.
"Certains jihadistes de Syrie tentent maintenant de se rendre en Irak, où al-Qaida cherche à ouvrir un nouveau front dans la guerre de religion qui oppose sunnites et chiites", explique-t-il à Magharebia.
Plus de quatre cents autres seraient rentrés en Tunisie. Le Maroc attend quant à lui le retour de deux cents jihadistes, selon le porte-parole de la police Hicham Baali. Depuis le début de l'année, trente-trois combattants sont déjà rentrés dans le royaume.
Vendredi 20 juin, les services de sécurité espagnols ont averti leurs homologues marocains que "mille jihadistes marocains" se préparaient à rentrer pour commettre "des attentats terroristes dans le nord du pays, notamment à Tanger, Tétouan et M'diq".
L'annonce en a été faite quelques jours seulement après qu'une cellule jihadiste qui recrutait des combattants pour l'EIIL ait été démantelée à Madrid.
Selon le ministère espagnol de l'Intérieur, Lahcen Ikarrien, cerveau de cette cellule et ressortissant marocain, entretenait des liens avec un réseau d'al-Qaida.
En dépit de quelques succès, les forces de sécurité doivent faire encore plus pour lutter contre le jihadisme international, a déclaré Moussa El Maouritani, spécialiste des questions islamistes.
"La vaste offensive anti-jihadiste lancée au niveau international manque de consultations en profondeur, d'un arsenal juridique adéquat et de moyens financiers", reconnaît Moad Lahfidi, professeur de relations internationales à Casablanca.
Lors d'un déplacement en urgence à Bruxelles début juin, le ministre marocain de l'Intérieur Mohamed Hassad a rencontré ses collègues de l'Union européenne pour parler du retour des jihadistes syriens dans leurs pays d'origine.
Selon lui, toutes les parties doivent travailler de concert et accentuer leurs efforts pour répondre à cette menace terroriste.
Le Centre international d'étude de la radicalisation estime que plus de onze mille ressortissants étrangers ont combattu en Syrie.
Magharebia
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