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Une nouvelle revendication terroriste montre que la menace représentée par Mokhtar Belmokhtar plane toujours sur le Sahel.
"Un membre des Mourabitounes a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion françaises dans la région d'al-Moustarat", a déclaré un porte-parole de l'organisation terroriste de Belmokhtar dans un enregistrement audio publié par l'agence mauritanienne al-Akhbar le 16 juillet.
Cet attentat suicide du 14 juillet, au cours duquel un membre des forces de maintien de la paix des Nations unies a trouvé la mort, intervient dans le sillage de nombreux rapports de presse indiquant que Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbas) s'est enfui en Libye pour échapper aux recherches menées par les forces de sécurité dans le nord du Mali.
D'après ces rapports, il envisage de s'en prendre aux intérêts français et britanniques au Maghreb, en faisant appel à des terroristes munis de passeports européens et combattant actuellement sur le front syrien.
Des informations similaires avaient été rapportées auparavant par Mokhtar Ben Nasr, général de l'armée tunisienne à la retraite et ancien porte-parole du ministère de la Défense.
"Le terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Laaouar, parcourt les villes libyennes avec pour objectif d'unifier sa réponse et de recruter ceux qui reviennent de Syrie, compte tenu en particulier du fait qu'ils sont bien formés au maniement des armes", a expliqué Ben Nasr au quotidien algérien Echorouk à la fin du mois de juin.
Et cet ancien officier tunisien d'ajouter : "Depuis quelques temps maintenant, Laaouar tente d'imposer son influence sur les autres groupes jihadistes du Maghreb arabe après la disparition de la scène du Tunisien Abou Iyadh, interdit de déclaration dans les médias depuis qu'une milice libyenne l'a arrêté puis libéré à la seule condition qu'il n'apparaisse plus dans les médias."
"Laaouar s'est entretenu avec le chef de la Brigade Uqba Ibn Nafi, Khaled Chaieb (alias Abu Sakhr), et lui a transmis de nouvelles instructions pour le groupe terroriste, retranché dans le Jebel Chaambi sur la frontière algérienne, visant à lancer des attaques et des assassinats sur le territoire tunisien", a rapporté le quotidien algérien El Khabar citant des sources proches de la sécurité, au début du mois de juillet.
L'analyste mauritanien Sidi Ahmed Ould Tfeil estime pour sa part : "C'est ce qui a conduit à la récente attaque en Tunisie, revendiquée par la Brigade Uqba Ibn Nafi."
Quinze soldats tunisiens ont trouvé la mort au cours de la dernière attaque terroriste en date dans le Jebel Chaambi.
Cette même brigade, liée à al-Qaida au Maghreb islamique, a également revendiqué l'attaque du domicile du ministre tunisien de l'Intérieur à Kasserine, au mois de mai dernier.
Mais même si les opérations terroristes planifiées par Laaouar atteignent parfois leurs objectifs, elles n'en restent pas moins isolées, explique le journaliste algérien Taoufik Bouqaedah à Magharebia.
Il exclut la possibilité que Laaouar puisse frapper des sites sensibles, comme il l'avait fait à In Amenas, "en raison du déploiement des forces de sécurité algériennes autour des infrastructures pétrolières et des installations vitales, et le long des frontières de l'Algérie, ainsi qu'en raison des démonstrations de force dans d'autres régions et secteurs", précise-t-il.
"Par cette attaque, Laaouar signale qu'il existe toujours", explique l'analyste mauritanien Abdallah Ould Sidi à propos du récent attentat subi par les militaires français. "Il veut également envoyer un message à son rival au sein d'al-Qaida, Abdelmalek Droukdel."
Magharebia
"Un membre des Mourabitounes a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion françaises dans la région d'al-Moustarat", a déclaré un porte-parole de l'organisation terroriste de Belmokhtar dans un enregistrement audio publié par l'agence mauritanienne al-Akhbar le 16 juillet.
Cet attentat suicide du 14 juillet, au cours duquel un membre des forces de maintien de la paix des Nations unies a trouvé la mort, intervient dans le sillage de nombreux rapports de presse indiquant que Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbas) s'est enfui en Libye pour échapper aux recherches menées par les forces de sécurité dans le nord du Mali.
D'après ces rapports, il envisage de s'en prendre aux intérêts français et britanniques au Maghreb, en faisant appel à des terroristes munis de passeports européens et combattant actuellement sur le front syrien.
Des informations similaires avaient été rapportées auparavant par Mokhtar Ben Nasr, général de l'armée tunisienne à la retraite et ancien porte-parole du ministère de la Défense.
"Le terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Laaouar, parcourt les villes libyennes avec pour objectif d'unifier sa réponse et de recruter ceux qui reviennent de Syrie, compte tenu en particulier du fait qu'ils sont bien formés au maniement des armes", a expliqué Ben Nasr au quotidien algérien Echorouk à la fin du mois de juin.
Et cet ancien officier tunisien d'ajouter : "Depuis quelques temps maintenant, Laaouar tente d'imposer son influence sur les autres groupes jihadistes du Maghreb arabe après la disparition de la scène du Tunisien Abou Iyadh, interdit de déclaration dans les médias depuis qu'une milice libyenne l'a arrêté puis libéré à la seule condition qu'il n'apparaisse plus dans les médias."
"Laaouar s'est entretenu avec le chef de la Brigade Uqba Ibn Nafi, Khaled Chaieb (alias Abu Sakhr), et lui a transmis de nouvelles instructions pour le groupe terroriste, retranché dans le Jebel Chaambi sur la frontière algérienne, visant à lancer des attaques et des assassinats sur le territoire tunisien", a rapporté le quotidien algérien El Khabar citant des sources proches de la sécurité, au début du mois de juillet.
L'analyste mauritanien Sidi Ahmed Ould Tfeil estime pour sa part : "C'est ce qui a conduit à la récente attaque en Tunisie, revendiquée par la Brigade Uqba Ibn Nafi."
Quinze soldats tunisiens ont trouvé la mort au cours de la dernière attaque terroriste en date dans le Jebel Chaambi.
Cette même brigade, liée à al-Qaida au Maghreb islamique, a également revendiqué l'attaque du domicile du ministre tunisien de l'Intérieur à Kasserine, au mois de mai dernier.
Mais même si les opérations terroristes planifiées par Laaouar atteignent parfois leurs objectifs, elles n'en restent pas moins isolées, explique le journaliste algérien Taoufik Bouqaedah à Magharebia.
Il exclut la possibilité que Laaouar puisse frapper des sites sensibles, comme il l'avait fait à In Amenas, "en raison du déploiement des forces de sécurité algériennes autour des infrastructures pétrolières et des installations vitales, et le long des frontières de l'Algérie, ainsi qu'en raison des démonstrations de force dans d'autres régions et secteurs", précise-t-il.
"Par cette attaque, Laaouar signale qu'il existe toujours", explique l'analyste mauritanien Abdallah Ould Sidi à propos du récent attentat subi par les militaires français. "Il veut également envoyer un message à son rival au sein d'al-Qaida, Abdelmalek Droukdel."
Magharebia
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