Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur se
sont exprimés ce lundi sur la situations des chrétiens
d'Orient, menacés par les djihadistes depuis le 10 juin
dernier.
C'est par un communiqué commun de Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve
que la décision a été annoncée. La France s'est dite, lundi,prête à
«favoriser l'accueil» des chrétiens d'Irak victimes de «persécutions» de la
part des djihadistes. «Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les
menaces de l'Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes
prêts, s'ils le souhaitent, à en favoriser l'accueil sur notre sol au titre de
l'asile», écrivent-ils.
La France, qui a «débloqué une aide humanitaire exceptionnelle» pour
«porter assistance» à ces populations, «continuera de mobiliser dans les
prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la
protection» de ces minorités, «qui est une condition de la stabilité de la
région», ajoutent les ministres.
Dimanche, une manifestation de soutien aux chrétiens d'Orient a été
organisée sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Les organisateurs affirment
avoir réuni cinq mille personnes. Outre des membres de la communauté
assyro-chaldéenne des laîcs et des croyants de toutes obédiences, étaient
présents le grand rabbin de Paris Michel Gugenheim ainsi que diverses
personnalités politiques. Tous appelaient à ce que la France ne reste pas
silencieuse face à la situation des chrétiens d'Irak et de Syrie.
Une première manifestation s'était tenue samedi à Lyon, en présence de
Mgr Barbarin.
L'État islamique a chassé les 35.000 chrétiens de Mossoul
La présence des chrétiens en Irak est vieille de 1600 ans. Pourtant, depuis que l'État islamique
s'est emparé de la ville de Mossoul le 10 juin dernier, tous n'ont eu guère d'autre choix que de
quitter les lieux. Se convertir à l'islam, payer la Jizia (l'impôt des non-musulmans), quitter la ville
ou mourir: telles étaient les conditions de l'ultimatum imposé par les insurgés, et arrivé à expiration
le 19 juin dernier. Conditions auxquelles ont refusé de se plier les 35.000 chrétiens de Mossoul,
et qui ont poussé les 3000 derniers fidèles restés sur place à se réfugier, la semaine dernière, dans
une province kurde voisine.
sont exprimés ce lundi sur la situations des chrétiens
d'Orient, menacés par les djihadistes depuis le 10 juin
dernier.
C'est par un communiqué commun de Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve
que la décision a été annoncée. La France s'est dite, lundi,prête à
«favoriser l'accueil» des chrétiens d'Irak victimes de «persécutions» de la
part des djihadistes. «Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les
menaces de l'Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes
prêts, s'ils le souhaitent, à en favoriser l'accueil sur notre sol au titre de
l'asile», écrivent-ils.
La France, qui a «débloqué une aide humanitaire exceptionnelle» pour
«porter assistance» à ces populations, «continuera de mobiliser dans les
prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la
protection» de ces minorités, «qui est une condition de la stabilité de la
région», ajoutent les ministres.
Dimanche, une manifestation de soutien aux chrétiens d'Orient a été
organisée sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Les organisateurs affirment
avoir réuni cinq mille personnes. Outre des membres de la communauté
assyro-chaldéenne des laîcs et des croyants de toutes obédiences, étaient
présents le grand rabbin de Paris Michel Gugenheim ainsi que diverses
personnalités politiques. Tous appelaient à ce que la France ne reste pas
silencieuse face à la situation des chrétiens d'Irak et de Syrie.
Une première manifestation s'était tenue samedi à Lyon, en présence de
Mgr Barbarin.
L'État islamique a chassé les 35.000 chrétiens de Mossoul
La présence des chrétiens en Irak est vieille de 1600 ans. Pourtant, depuis que l'État islamique
s'est emparé de la ville de Mossoul le 10 juin dernier, tous n'ont eu guère d'autre choix que de
quitter les lieux. Se convertir à l'islam, payer la Jizia (l'impôt des non-musulmans), quitter la ville
ou mourir: telles étaient les conditions de l'ultimatum imposé par les insurgés, et arrivé à expiration
le 19 juin dernier. Conditions auxquelles ont refusé de se plier les 35.000 chrétiens de Mossoul,
et qui ont poussé les 3000 derniers fidèles restés sur place à se réfugier, la semaine dernière, dans
une province kurde voisine.
Commentaire