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Mystification effrontée de l’Histoire du Maroc par un Chef d’Etat
avec un peu de chance, sa prochaine sortie ça sera l'independance du maroc qui sera obtenu grace à l'algerie, allez on va mettre tout ça sur le compte de l'alzeimer
essayer de nous indiquer les batailles qui ont lieu au Maroc pour le debut du protectorat et pour la fin de ce protectorat ..moi aussi je crains d'avoir Alzeimer:22::22: merci
Et les marocains ont subis le protectorat francais que parce qu'ils se sont impliqués dans la defense de l'Algerie.
La bataille d'Isly qui a été le tournan décisif est responsable du protectorat au Maroc.
Une bataille a la hate, sans préparation, juste pour virer les francais de s'installer dans l'ouest de l'algerie qui a conduit au bombardement d'Essaouira, de Tanger et la prise d'Oujda, sans compter la faillite economique et l'argent que le Maroc a du poser.
Alors que le Maroc avait la capacité d'empecher le protectorat puisque les francais ne semblaient pas determinés a entrer au Maroc.
essayer de nous indiquer les batailles qui ont lieu au Maroc pour le debut du protectorat et pour la fin de ce protectorat ..moi aussi je crains d'avoir Alzeimer:22::22: merci
Beaucoup plus qu'en Algerie.
Les marocains ont fait la guerre a l'espagne et a la france en meme temps, quand vous avez mis 130 ans pour vous débarasser de la france seule.
N'oublie pas que vos resistants se sont mis sous la protection du sultan du Maroc, et qu'ils se cachaient au Maroc.
Celui qui est votre emir abdelkader est qui passe pour être le fondateur de l'algerie, était khalifa de notre sultan, a son service, et disait aux francais que l'ouest de l'algerie appartient au Maroc, il se baissait devant notre sultan et lui embrassait sa main quand il avait l'honneur de le voir.
Le général Guillaume disait (en parlant du peuple marocain) :
« Il sait sacrifier délibérément ses biens , sa famille et plus facilement encore sa vie. Aucune tribu n’est venu à nous dans un mouvement spontané. Aucune ne s’est soumise sans combattre et certaine sans avoir épuisé jusqu’au dernier de leur moyen de résistance. »
je m'exprime mal je veux juste connaitre les batailles qui ont permis ce protectorat et celle qui y a mis fin..tout simplement
Il y en a tellement de batailles, il y a meme eu une guerre ouverte contre la France et l'Espagne au Rif.
La derniere region marocaine a être tombé est tombée en 1935, soit plus de 100 ans aprés la colonisation de l'Algerie et 23 ans apres le protectorat au Maroc.
Quant a la fin du protectorat. Le Maroc est le 1er pays a se liberer de la France, aprés nous tout les autres ont suivi en file indienne, on a ouvert la voie a tout les pays africains colonisés par la France.
Quant a la fin du protectorat. Le Maroc est le 1er pays a se liberer de la France, aprés nous tout les autres ont suivi en file indienne, on a ouvert la voie a tout les pays africains colonisés par la France.
c'est bien d'avoir montre le chemin a ces peuples colonises mais comment citez moi quelques glorieuses batailles qui ont mis fin a ce protectorat
Le processus de décolonisation était inévitable et a embrassé tous les pays du sud ,d'Asie jusqu'en Afrique
Les moyens de luttes étaient différents suivant les pays et certains ont payés un plus lourd prix que d'autres comme pour nos frères algériens mais il serait bien indécent de tirer a soi la couverture pour satisfaire des objectif politique très contemporain
Houari ,pouquoi tu es toujours H.S?
qu'est ce que tu as apporté de constructif au débat??Ou a cette verité historique??
juste des insultes qui flattent ton ego ... tu peux continuer
.
du tozozisme " marocain " comme d habitude ??
La ba bouche putride marocaine peut continuer dans sa paranoïa indescriptible
c est à dire : indirectement avait insulté les résistant marocain qui ont honoré le 59e anniversaire de l'offensive du nord Constantine
Mayahchamch el Makhnez
Alors que le Royaume du Maroc commémorait le 20 aout 2014 le 61ème Anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple qui augurera le
retour de feu Sa Majesté Mohammed V et l’indépendance du Maroc, un mystificateur ne trouva mieux que d’insulter la mémoire des martyrs et résistants marocains.
.
Carrément une insulte par la presse marocaine attribué au voisin , envers les résistants marocain présent à Constantine
Tel Quel t'apporte une explication des causes du protectorat: En fait, c'est les mêmes causes qui sont toujours d'actualité pour les pays arabe en guerre contre les néo colonialistes:
Comment le Maroc a été vendu avant le protectorat Le protectorat n’a pas commencé en 1912, mais dès 1830. Endettés, menacés, dépassés, les sultans ont préféré brader le royaume plutôt qu’abandonner le trône.
Il est a priori facile de dater l’histoire du protectorat: 1912-1956. Mais ce n’est qu’une apparence, une vitrine officielle. En réalité, l’histoire est plus longue et beaucoup plus complexe qu’on ne pourrait le croire. Quand, exactement, tout a-t-il commencé? La réponse dépend des écoles.
Politiquement, comme on peut le lire chez Abdellah Laroui, «l’Etat marocain a cessé d’exister à partir de 1880» (in L’Histoire du Maghreb), c’est-à-dire au moment où un rendez-vous important, la conférence de Madrid, a placé le royaume sous contrôle international. Militairement, le pays s’est effondré dès 1844, au lendemain de la bataille d’Isly. Economiquement, il a subi des récessions de plus en plus fortes tout au long du XIXe siècle.
Alors, quelle date retenir? Consensuellement, la plupart des historiens s’accordent sur l’importance symbolique de l’année 1830.
«C’est là, avec l’arrivée de la France en Algérie, que l’histoire marocaine a définitivement basculé», résume le chercheur Mustapha Bouaziz.
L’irruption brutale de l’Europe et de son cortège de valeurs agressives (ses armées, ses politiques, son système économique) a plongé le Maroc dans une sorte de purgatoire. C’est l’année où le compte à rebours devant aboutir à un protectorat en bonne et due forme est enclenché.
Quand le vent du nord a soufflé
Nous sommes donc en 1830, en plein cœur de ce siècle où la face du monde est en train de changer. Pendant que la révolution industrielle (chemins de fer, réseaux routiers, exploitation des sous-sols, développement maritime, matériel de guerre, etc.) et la croissance économique gagnent le monde occidental à toute vitesse, le Maroc vit en autarcie, fermé, jalousement replié sur lui-même.
De l’intérieur, le pays bouillonne, soumis aux soubresauts d’une folle instabilité politique. L’anarchie régnante fait ressembler l’ancien empire à un homme au bord de la crise de nerfs. Les sultans se succèdent à un rythme frénétique. En un siècle, depuis la mort de Moulay Ismaïl, le pays a connu pas moins de 20 règnes.
Certains sultans n’ont régné que quelques mois à peine, alors que d’autres ont pu, à la faveur de coups d’Etat et de renversements d’alliances, abdiquer avant de retrouver leur trône plusieurs années plus tard: à lui seul, le sultan Abdallah II a ainsi accumulé six règnes intercalés d’autant d’intermèdes.
Un pays coupé en deux
Le pays est globalement coupé en deux: le bled Makhzen (plaines, ports, grandes villes) soumis à l’autorité du sultan, et le bled siba (montagnes) dissident. Les frontières entre les deux Maroc fluctuent selon la fréquence et la portée des harkas, les expéditions punitives menées par le sultan en personne.
L’organisation de la vie sociale repose sur des règles héritées du Moyen-Age. Agriculture, élevage et artisanat constituent l’essentiel de l’activité économique. Le volume du commerce interne est faible du fait de la difficulté du transport: les routes sont inexistantes et l’insécurité est telle que le pays ressemble à un ensemble d’enclaves.
Les déplacements sont lents, coûteux et extrêmement dangereux. Les villes fonctionnent pratiquement sous un régime d’autonomie alimentaire et la campagne est contrôlée par les tribus locales. La vie sociale est par ailleurs rythmée par les cycles de famines et d’épidémies. L’enseignement est réduit à sa plus simple expression (le religieux) et reste confiné dans les médersas-mosquées. Et il n’existe d’autre médecine que la traditionnelle, à base d’herbes et de produits-miracles.
L’Etat, c’est le sultan
Et l’Etat dans tout cela? Il existe, bien sûr, mais dans une configuration très éloignée des schémas alors en vogue de l’autre côté de la Méditerranée. Du hajib-chambellan au vizir de la mer (équivalent d’un ministre des Affaires étrangères), en passant par l’amine des oumana (ministre des Finances) et le wazir chikayate (ministre de la Justice), tous ont leurs bniqas-bureaux à l’intérieur du palais.
Ce qui ne laisse guère de place au doute quant à la nature du système politique. L’Etat, c’est le sultan. C’est lui qui convoque ministres et conseillers à tour de rôle, rarement ensemble, c’est lui aussi qui nomme et contrôle ses représentants dans le pays profond, les caïds et pachas. Bien entendu, l’amalgame Etat-Sultan a une terrible conséquence: quand le roi mène bataille loin de son palais, c’est-à-dire la moitié de son temps, c’est pratiquement tout l’Etat qui est en berne et l’ensemble du pays est alors livré à lui-même.
On en vient à un autre point important, qui explique à lui seul l’extrême vulnérabilité du royaume chérifien: l’armée. En dehors de factions traditionnellement fidèles (les Boukhara, les Oudaïa, etc.), l’essentiel des troupes est fourni par ce qu’on peut appeler des «intermittents de la guerre»: des combattants occasionnels qui peuvent prendre part à une harka avant de rentrer, à la fin de l’expédition, dans leurs tribus respectives.
On comprend dès lors que cette armée, à l’état de forme aléatoire, à la motivation incertaine et aux effectifs si fluctuants, ait perdu pratiquement toutes les batailles dans lesquelles elle s’est engagée durant le XIXe siècle.
Les pauvres payent pour les riches
Examinons à présent le nerf de la guerre: l’argent. On verra là aussi comment l’organisation du «système financier» du royaume a été à l’origine de son asphyxie et l’a mené tout droit à la mise sous protectorat.
Avec un sous-sol riche mais largement inexploité (sel gemme, cuivre), les principales ressources se réduisent aux impôts et aux droits de douane aux ports. Entre le Makss, le Ma’ouna, la Naïba, la N’foula et la Jiziya, les droits et impôts sont si nombreux qu’ils constituent la première source de soulèvement populaire.
En dehors de certaines corporations (les tanneurs à Fès), il n’existe aucun syndicat et aucun moyen de contrer l’arbitraire. La dissidence devient la règle. Un citoyen ou une tribu en colère, c’est un petit Maroc, un de plus, qui bascule dans le bled siba et constitue une nouvelle poche de résistance à l’autorité du «gouvernement» central.
Le phénomène est d’autant plus fréquent que les impôts ne sont ni généralisés ni équitablement répartis. Les Chorfa, tribus alliées et fidèles du sultan, en somme une partie de la bourgeoisie locale, en sont exonérées. Le schéma tient du cliché, ou presque: les pauvres payent pour les riches. Mais, comme nous le rappelle le chercheur Mustapha Bouaziz, «même les riches risquent à tout moment de perdre leurs biens s’ils en viennent à provoquer un coup de sang du sultan».
La pratique de l’imposition fonctionne au mieux comme une caisse de compensation, au pire comme un gigantesque racket légal. Quand les villes, jadis florissantes grâce au commerce caravanier, sont asphyxiées par le déferlement des vagues européennes, le Makhzen se tourne vers la campagne, déjà pauvre, pour rançonner les tribus via de nouveaux impôts. On imagine aisément le climat social d’alors, avec des ports accrochés aux pieds de l’Europe et une campagne au bord de l’insurrection générale.
Un seul objectif: gagner du temps
Dans ce Maroc qui ressemble furieusement à une bombe à retardement, le commerce extérieur et les activités d’import-export restent une fenêtre intéressante. Probablement la seule. Mais elle est menacée par deux phénomènes récurrents: le monopole du sultan et la protection accordée aux intérêts européens.
Le monopole sultanien (les négociants doivent s’affranchir d’un dahir d’agrément-délégation signé par le sultan et ne peuvent léguer aucun des biens accumulés) est un moyen de contrôler l’enrichissement des sujets marocains.
«Le sultan accorde plus facilement ses agréments aux juifs au détriment des musulmans. A ses yeux, les juifs ne constituent aucune menace politique et peuvent par conséquent accumuler plus de richesses», analyse Mustapha Bouaziz.
La protection accordée aux Européens, d’abord aux commerçants britanniques et français, ensuite à l’ensemble des pays occidentaux, crée une interminable série de désordres: l’exonération de taxes et impôts réduit considérablement les recettes de l’Etat, l’arrivée massive des produits européens tue l’embryon d’industrie locale et dévalue la monnaie nationale. Sans oublier que la protection étendue aux employés et aux relations marocaines de ces mêmes Européens est au final un sauf-conduit qui offre à des milliers de sujets la possibilité d’échapper financièrement, et même juridiquement, à l’autorité du sultan.
Les rois qui se sont succédé tout au long du XIXe siècle ont tenté, chacun à sa manière et avec des fortunes diverses, de circonscrire le mal. Menacés tant par la dissidence locale que par les incursions étrangères, obligés de se débrouiller avec un système économique en instance de mort, ils ont surtout cherché à jouer la montre.
Le contexte international les y aidés. Parce que l’Europe a longtemps hésité entre deux attitudes possibles: la méthode anglaise faite d’une politique dite des comptoirs, privilégiant exclusivement les intérêts commerciaux, et la méthode française plus «volontariste» (occupation en douceur, à coups de fortifications militaires, de pénétration institutionnelle et de mainmise économique). Sans oublier la méthode espagnole, belliqueuse voire simplement brutale.
Colonisation, mode d’emploi
Ce Maroc exsangue, en pagaille, complètement désarticulé, incapable de se remettre en ordre de marche, a formidablement aiguisé l’appétit de ses voisins européens, voire de tout le monde occidental. Ce n’est pas pour rien que, au moment de débattre du «problème marocain» à Madrid, douze pays occidentaux, un total impressionnant, sont représentés.
A côté des voisins immédiats que sont la France et l’Espagne, on retrouve des pays comme l’Autriche, la Norvège, l’Italie et même les lointains Etats-Unis. Tous se sont pressés à Madrid pour se partager au mieux le gâteau marocain. Le Maroc, premier concerné, est pour l’anecdote, sous-représenté et arrive, le jour J, sans aucune proposition concrète, prêt à ratifier ce que les puissances étrangères lui auront proposé.
L’historien Henri Terrasse écrit à ce propos:
«Les Belges fondaient au Maroc des entreprises économiques, les Etats-Unis pensaient à se faire céder l’îlot de Perejil (le même qui a provoqué la violente crise Maroc-Espagne plus d’un siècle plus tard, en 2002, Ndlr), l’Allemagne commençait par financer les explorations de Rohlfs et de Lenz et, sous couleur d’un établissement pacifique, projetait d’augmenter sa place au Maroc (in Histoire du Maroc).»
Classiquement, la pénétration européenne a fait appel à trois instruments. L’exploration sociologique via des missions d’explorateurs (Eugène Delacroix, Pierre Loti, etc.), d’abord dans le nord et le long des côtes, ensuite dans le pays profond, a permis d’établir une radioscopie aussi fidèle que possible de la société marocaine.
La suprématie économique a permis de créer un nouvel ordre local et d’assujettir le royaume à un consortium de banques européennes. Et les frappes militaires ont détruit les quelques foyers de résistance et fait entendre raison aux sultans.
La nouvelle idéologie émergente
Le malheur du royaume a été que sa décadence a coïncidé, dans le temps, avec l’émergence d’une nouvelle idéologie: le colonialisme. C’est la tendance lourde de l’époque. Au point que même un intellectuel au-dessus de tout soupçon, comme le poète Victor Hugo, se fend d’une phrase restée célèbre:
«Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. Résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires.»
Le nouveau livre de Ali Benhaddou, L’Empire des sultans, qui vient d’être publié aux éditions Riveneuve, regorge de perles colonialistes. En plus de Hugo, l’auteur cite l’étonnant docteur Mauran, théoricien des races:
«Si l’on trouve souvent le type du Maure pur, teint mat, nez busqué, œil noir et vif, barbe légèrement frisottante, dents grandes et espacées, haute taille, race de proie par excellence, il y a, à côté, des types qui déroutent et qui prouvent le croisement, l’abâtardissement de la race primitive, types indécis, épais et lourds, mulâtres à tous les degrés.»
Le même Mauran, décidément intarissable, explique par ailleurs le malaise de «l’indigène» face à la modernité:
«Ils sont encore loin de nous, loin comme ce passé qui les enserre d’un réseau atavique. Beaucoup ont voyagé et connaissent Marseille, Londres, Paris, l’Egypte. Dans l’étonnement où les plongea le spectacle de notre vie moderne, il entrait bien un peu de superstitieuse terreur et, quand nous les invitons à entrer dans la voie du progrès et de la civilisation, ils ont le vertige comme devant un gouffre insondable où ils craignent de sombrer corps et biens.»
Les frères Tharaud, qui ont longtemps figuré parmi les conseillers du maréchal Lyautey, ne font pas dans la dentelle quand ils livrent à leur tour leur vision des Marocains:
«Orgueilleux, fanatiques, corrompus, corrupteurs, jaloux les uns des autres, toujours prompts à la critique et peu enclins à reconnaître les services qu’on a pu leur rendre. Ce qu’ils font aujourd’hui est tout pareil à ce qu’ils faisaient hier. Beaucoup de luxe, aucune invention, trop paresseux pour conserver, trop peu doués pour inventer.»
France-Espagne: deux gendarmes pour le royaume
Si le vent du colonialisme a emporté des gens raisonnables et de brillants esprits humanistes, donnant lieu à d’épouvantables théories sur l’inégalité des races, c’est qu’il s’est toujours drapé d’une mission civilisatrice. Coloniser, c’est (se) développer. Le concept relève de la doctrine nationale dans tous les pays d’Europe nouvellement industrialisés.
Pour faire passer la pilule aux rares récalcitrants, l’idée est alors d’exagérer les traits de la future colonie, dépeinte comme un pays riche mais inexploité, dominé par des barbares sans foi ni loi. La recette fonctionne et l’opinion publique épouse les vues de ses dirigeants.
Après avoir longtemps buté sur le veto de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, la France et l’Espagne profitent de l’internationalisation du problème marocain pour occuper définitivement le terrain. Le fruit chérifien est mûr, il menace de tomber à tout moment en cette fin de XIXe siècle.
Les sultans ont accumulé suffisamment de dettes auprès des banques européennes: pour payer les tributs de guerres perdues, compenser l’assèchement de la manne fiscale… et maintenir leur train de vie fastueux (Moulay Abdelaziz, qui a régné entre 1894 et 1908, a même établi des records de dépenses inutiles). La faillite économique justifie à elle seule la mise sous scellés de l’administration marocaine.
Cruelle ironie
La France et l’Espagne se partagent logiquement le royaume dans une sorte de concession-délégation offerte par l’ensemble des puissances occidentales. Si l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont fini par abdiquer au profit de leurs deux voisins du sud, c’est avec la garantie que la France et l’Espagne sécurisent les circuits commerciaux sur le sol marocain. En somme: un Maroc développé, doté de routes sûres et de moyens de transport modernes, est le moyen le plus sûr d’offrir une plus-value économique tant convoitée par les Européens.
C’est ce schéma qui a conduit le Maroc, après plusieurs siècles d’indépendance, à capituler officiellement en 1912. Déjà à terre, les mains et les pieds ligotés, le double protectorat qui lui est imposé apparaît même, comble de l’ironie, comme le seul moyen de le «sauver».
Karim Boukhari (TelQuel)
[/QUOTE]
Dernière modification par nacera90, 24 août 2014, 15h36.
«l’indépendance du Maroc est
en partie la conséquence de la guerre de libération
algérienne qui a mis fin à l’exil du Roi du Maroc
et sa famille à Madagascar».
je ne comprends ce qui ne plaît pas au aboyeur Mnebhi dans ce que dit Bouteflika, qui ne fait que rappeler une vérité historique que personne, ni même les francais eux mêmes, ne pourraient nier! Ce qui est appelé l'anniversaire du Roi et du peuple au maroc n'est en faite que la fête du retour du Soultan de son exile malgache, un retour négocié á Aixe-Les-Bains autour d'un berrad attay , par contre, l'indépendance de l'Algérie a été arrachée par les armes lors de la guerre d'indépendance qui a duré pendant 8 ans!
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