Syrie: cinq pays arabes d'accord pour lutter contre les jihadistes
L'Arabie saoudite et quatre autres pays arabes, dont le Qatar, sont convenus dimanche de la nécessité de lutter contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI), qui "menacent" la sécurité et la stabilité de la région et du monde.
Dans un communiqué publié au terme d'une réunion ministérielle à Jeddah (ouest de l'Arabie saoudite), les participants ont indiqué avoir discuté de "la progression de l'idéologie terroriste et extrémiste, et des troubles que connaissent certains pays arabes", dans une allusion aux avancées des jihadistes de l'EI en Irak et en Syrie.
Ils ont également passé en revue "les graves répercussions" sur "les Etats de la région et la menace que (ces jihadistes) représentent pour la sécurité et la paix mondiales", selon le texte publié par l'agence officielle saoudienne Spa.
Les participants, qui ont examiné aussi "les développements de la situation en Syrie", ont relevé "une convergence de vues sur les questions évoquées et sur la nécessité d'agir sérieusement (...) pour préserver la sécurité et la stabilité des Etats arabes", souligne le communiqué.
Les résultats de la rencontre devraient être soumis aux autres membres de la Ligue arabe, qui en compte 22 au total.
La réunion s'est tenue à huis clos. Elle a regroupé autour du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, ses homologues d'Egypte, des Emirats arabes unis et du Qatar et un conseiller de Jordanie, représentant "les pays arabes membres du comité de contact international sur la Syrie".
Elle est intervenue alors que les Etats-Unis, qui mènent des raids aériens dans le nord de l'Irak pour stopper la progression des jihadistes de l'EI, pourraient, selon la presse, envisager des frappes également en Syrie.
Au Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait indiqué samedi que la réunion de Jeddah devait porter sur "la dégradation de la situation dans la région du Levant et la présence croissante en Irak et en Syrie de courants extrémistes, notamment l'Etat islamique, ce qui nécessite plus que jamais la recherche d'une solution politique à la crise en Syrie".
Le bilan humain de la guerre civile qui fait rage depuis plus de trois ans en Syrie a doublé en un an pour dépasser le seuil de 190.000 morts, selon l'ONU.
lorientlejour

L'Arabie saoudite et quatre autres pays arabes, dont le Qatar, sont convenus dimanche de la nécessité de lutter contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI), qui "menacent" la sécurité et la stabilité de la région et du monde.
Dans un communiqué publié au terme d'une réunion ministérielle à Jeddah (ouest de l'Arabie saoudite), les participants ont indiqué avoir discuté de "la progression de l'idéologie terroriste et extrémiste, et des troubles que connaissent certains pays arabes", dans une allusion aux avancées des jihadistes de l'EI en Irak et en Syrie.
Ils ont également passé en revue "les graves répercussions" sur "les Etats de la région et la menace que (ces jihadistes) représentent pour la sécurité et la paix mondiales", selon le texte publié par l'agence officielle saoudienne Spa.
Les participants, qui ont examiné aussi "les développements de la situation en Syrie", ont relevé "une convergence de vues sur les questions évoquées et sur la nécessité d'agir sérieusement (...) pour préserver la sécurité et la stabilité des Etats arabes", souligne le communiqué.
Les résultats de la rencontre devraient être soumis aux autres membres de la Ligue arabe, qui en compte 22 au total.
La réunion s'est tenue à huis clos. Elle a regroupé autour du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, ses homologues d'Egypte, des Emirats arabes unis et du Qatar et un conseiller de Jordanie, représentant "les pays arabes membres du comité de contact international sur la Syrie".
Elle est intervenue alors que les Etats-Unis, qui mènent des raids aériens dans le nord de l'Irak pour stopper la progression des jihadistes de l'EI, pourraient, selon la presse, envisager des frappes également en Syrie.
Au Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait indiqué samedi que la réunion de Jeddah devait porter sur "la dégradation de la situation dans la région du Levant et la présence croissante en Irak et en Syrie de courants extrémistes, notamment l'Etat islamique, ce qui nécessite plus que jamais la recherche d'une solution politique à la crise en Syrie".
Le bilan humain de la guerre civile qui fait rage depuis plus de trois ans en Syrie a doublé en un an pour dépasser le seuil de 190.000 morts, selon l'ONU.
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