Le système européen Galileo, dont l'objectif est de concurrencer à terme le GPS américain, a vécu une première déconvenue ce samedi 23 août. Les deux satellites lancés vendredi n'ont pas atteint l'orbite prévue.
Envoyés à bord d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou, en Guyane, les deux appareils d'Arianespace se sont calés sur une mauvaise orbite.
"On devait être sur une orbite circulaire de 23.000 kilomètres d'altitude, et l'orbite n'est pas circulaire, elle est elliptique et plus basse, aux alentours de 17.000 kilomètres, ce qui veut dire qu'on a du mal à remplir la mission", a déclaré le coordinateur interministériel pour la France du programme Galileo, Jean-Yves Le Gall, ajoutant qu'une commission d'enquête allait être mise pour comprendre ce qui s'est passé.
Le lancement du système de positionnement Galileo.
Prévus pour être opérationnels à l'automne, après leurs premiers essais dans l'espace, ces deux nouveaux satellites Galileo doivent s'ajoutent aux quatre satellites déjà lancés pour valider le système de navigation voulu par la Commission européenne.
"Ca sera compliqué. Nous sommes en train de voir si on peut rattraper la situation dans les prochaines heures", a affirmé Jean-Yves Le Gall, par ailleurs président du Centre National d'Études Spatiales (CNES), ajoutant que "les équipes [travaillaient] de concert sur les mesures à prendre pour essayer de ramener les satellites sur la bonne trajectoire".
Y-a-t-il assez de carburant pour modifier l'orbite des satellites?
Interrogé sur la présence suffisante de carburant à bord des satellites, l'ancien patron d'Arianespace a répondu: "c'est la bonne question, c'est la question que nous nous posons". "Ce qu'on sait c'est que trois heures après le décollage, quelque chose s'est manifestement mal passé", a-t-il expliqué.
Arianespace refusait pour l'heure de se prononcer sur la possibilité d'une correction de la trajectoire de ces deux satellites, partie intégrante du système de navigation européen censé concurrencer le GPS américain. "Pendant les 12 dernières années, nous n'avions eu que des succès, cet échec nous rappelle que notre métier, c'est surtout de la technique et pas de la stratégie", a commenté Jean-Yves Le Gall.
RTL
RADIO2, 23 Août 2014
Envoyés à bord d'une fusée Soyouz depuis la base de Kourou, en Guyane, les deux appareils d'Arianespace se sont calés sur une mauvaise orbite.
"On devait être sur une orbite circulaire de 23.000 kilomètres d'altitude, et l'orbite n'est pas circulaire, elle est elliptique et plus basse, aux alentours de 17.000 kilomètres, ce qui veut dire qu'on a du mal à remplir la mission", a déclaré le coordinateur interministériel pour la France du programme Galileo, Jean-Yves Le Gall, ajoutant qu'une commission d'enquête allait être mise pour comprendre ce qui s'est passé.
Le lancement du système de positionnement Galileo.
Prévus pour être opérationnels à l'automne, après leurs premiers essais dans l'espace, ces deux nouveaux satellites Galileo doivent s'ajoutent aux quatre satellites déjà lancés pour valider le système de navigation voulu par la Commission européenne.
"Ca sera compliqué. Nous sommes en train de voir si on peut rattraper la situation dans les prochaines heures", a affirmé Jean-Yves Le Gall, par ailleurs président du Centre National d'Études Spatiales (CNES), ajoutant que "les équipes [travaillaient] de concert sur les mesures à prendre pour essayer de ramener les satellites sur la bonne trajectoire".
Y-a-t-il assez de carburant pour modifier l'orbite des satellites?
Interrogé sur la présence suffisante de carburant à bord des satellites, l'ancien patron d'Arianespace a répondu: "c'est la bonne question, c'est la question que nous nous posons". "Ce qu'on sait c'est que trois heures après le décollage, quelque chose s'est manifestement mal passé", a-t-il expliqué.
Arianespace refusait pour l'heure de se prononcer sur la possibilité d'une correction de la trajectoire de ces deux satellites, partie intégrante du système de navigation européen censé concurrencer le GPS américain. "Pendant les 12 dernières années, nous n'avions eu que des succès, cet échec nous rappelle que notre métier, c'est surtout de la technique et pas de la stratégie", a commenté Jean-Yves Le Gall.
RTL
RADIO2, 23 Août 2014
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