Les sans-papiers marocains d’Algérie ont l’habitude de traverser clandestinement la frontière à l’approche de l’Aïd el Kébir pour revenir célébrer l’événement avec leurs proches. Mais cette année, avec la menace terroriste qui plane, tout ne s’est pas passé comme prévu. Ces MRE ont dû être soumis à un contrôle très strict de leurs identités avant de pouvoir rentrer chez eux.
Si officiellement les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis vingt-ans, cela n’empêche pas les flux de personnes et de marchandises de transiter entre les deux pays. Et l’occasion de l’Aid El Kébir est propice au retour des sans-papiers marocains installés chez le voisin de l’Est, souvent des travailleurs dans le bâtiment qui rentrent au pays pour retrouver leur proches.
Ces retours s’opéraient auparavant sans trop de bruit. Ces MRE, munis des économies de toute une année de labeur, avaient l’habitude de traverser plutôt tranquillement l’oued Kiss, entre la localité algérienne de Boukanoune et la ville marocaine d’Ahfir, à environ une quarantaine de km au nord d’Oujda. Mais tout semble indiquer que cette année les choses commencent à changer.
Un contrôle strict des identités pour parer aux infiltrations de terroristes
Le département de Mohamed Hassad a annoncé, aujourd’hui dans un communiqué, que « des dizaines de ressortissants marocains en situation irrégulière résidant en Algérie ont été bloqués momentanément à la frontière maroco-algérienne ».
La construction de la muraille électronique et l’alerte générale au royaume pour parer à tout acte terroriste ont nettement perturbé la fluidité de cette « opération de retour ». « L’important flux de ces personnes a nécessité un contrôle strict afin d’éviter que des individus mal intentionnés puissent accéder au territoire national », explique le texte du département de l’Intérieur.
Des mesures préventives opérationnelles, d'ailleurs, depuis plus d’une semaine. Une fois que les services de sûreté, notamment des éléments de la DST installés sur place, s’assurent des identités des passants, ils les laissent rentrer chez eux. Vendredi dernier a d’ailleurs connu un pic avec l’arrivée de 80 sans-papiers marocains venant d’Algérie.
Outre le passage de présumés terroristes, notamment des Marocains de Daesh, les autorités craignent, également, que des réfugiés syriens profitent de l’occasion pour rentrer irrégulièrement au royaume.
Par Mohammed Jaabouk
Si officiellement les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis vingt-ans, cela n’empêche pas les flux de personnes et de marchandises de transiter entre les deux pays. Et l’occasion de l’Aid El Kébir est propice au retour des sans-papiers marocains installés chez le voisin de l’Est, souvent des travailleurs dans le bâtiment qui rentrent au pays pour retrouver leur proches.
Ces retours s’opéraient auparavant sans trop de bruit. Ces MRE, munis des économies de toute une année de labeur, avaient l’habitude de traverser plutôt tranquillement l’oued Kiss, entre la localité algérienne de Boukanoune et la ville marocaine d’Ahfir, à environ une quarantaine de km au nord d’Oujda. Mais tout semble indiquer que cette année les choses commencent à changer.
Un contrôle strict des identités pour parer aux infiltrations de terroristes
Le département de Mohamed Hassad a annoncé, aujourd’hui dans un communiqué, que « des dizaines de ressortissants marocains en situation irrégulière résidant en Algérie ont été bloqués momentanément à la frontière maroco-algérienne ».
La construction de la muraille électronique et l’alerte générale au royaume pour parer à tout acte terroriste ont nettement perturbé la fluidité de cette « opération de retour ». « L’important flux de ces personnes a nécessité un contrôle strict afin d’éviter que des individus mal intentionnés puissent accéder au territoire national », explique le texte du département de l’Intérieur.
Des mesures préventives opérationnelles, d'ailleurs, depuis plus d’une semaine. Une fois que les services de sûreté, notamment des éléments de la DST installés sur place, s’assurent des identités des passants, ils les laissent rentrer chez eux. Vendredi dernier a d’ailleurs connu un pic avec l’arrivée de 80 sans-papiers marocains venant d’Algérie.
Outre le passage de présumés terroristes, notamment des Marocains de Daesh, les autorités craignent, également, que des réfugiés syriens profitent de l’occasion pour rentrer irrégulièrement au royaume.
Par Mohammed Jaabouk
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