Salima Faraji: “L'Algérie doit être poursuivie devant la CPI"
Réagissant à l'agression des soldats algériens contre un civil marocain, près de la frontière, la jeune députée PAMiste d'Oujda Salima Faraji estime qu'il est du droit, voire du devoir de Rabat de porter l'affaire devant la Cour pénale internationale.
Le360 : Quelle est votre réaction, en tant qu'élue de la Nation, aux tirs de l'armée algérienne contre des civils marocains?
Salima Faraji : C'est un acte horrible. Une très grave et flagrante provocation qui n'est pas la première du genre et qui s'inscrit dans un processus d'une véritable guerre déclarée contre le Maroc. Salhi Razkallah, la victime des tirs algériens, n'est ni un contrebandier, ni un terroriste. L'armée algérienne lui a tiré dessus alors qu'il était sur ses terres au douar Béni Saleh, dans la commune rurale de Béni Khaled, à 30 km d'Oujda. Toujours en réanimation à l'hôpital Al Farabi où nous lui avons rendu visite, une balle lui a transpercé la tête pour ressortir de son nez. C'est dire la préméditation de tuer qui était celle de celui qui lui a tiré dessus. Il s'agit d'une tentative de meurtre perpétrée sur le sol marocain.
En tant que parlementaires, représentant la région de l'Oriental, que comptez-vous faire?
En tant qu'élue de cette région, et directement concernée puisque je suis maroco-algérienne et que j'ai encore de la famille de l'autre côté de la frontière, j'ai toujours oeuvré pour le principe du bon voisinage. Nous n'avons que faire d'une escalade, une de plus. Après les déclarations officielles du royaume, par la voix des ministres concernés, nous avons pris l'initiative de contacter les présidents des autres groupes parlementaires pour un éventuel droit d'informer (Ihata, NDLR) pour mardi prochain au Parlement. Des MRE et des acteurs associatifs de tous les horizons nous ont contactés dans l'optique d'organiser un sit-in sur la frontière mardi prochain. Si vous voulez mon avis, en tant qu'avocate, tous les éléments sont réunis pour que notre pays puisse porter l'affaire devant la Cour pénale internationale (CPI), conformément à la résolution de l'assemblée générale de l'ONU en 1970. Cette résolution insiste sur le bon voisinage et les règlements relatifs aux populations se trouvant sur des zones frontières.
Selon vous, pourquoi tant de haine de la part des officiels algériens envers le Maroc?
Il ne faut pas oublier que l'Algérie cherche à imposer une sorte d'hégémonie sur la région du Maghreb. Ce pays n'a jamais digéré le fait qu'une monarchie, bien enracinée dans l'histoire, puisse exister à ses frontières, sachant que le Maroc n'a jamais été colonisé par les Ottomans. L'Algérie a en plus été bâtardisée par la colonisation française, alors que le Maroc bénéficiait d'un statut tout autre qui lui a permis de se libérer du joug de l'Hexagone, un demi-siècle plus tard. L'Algérie a un complexe envers l'authenticité du Maroc, son patrimoine culturel et historique. Ces éléments ont toujours donné des insomnies à ceux que j'appelle les maquisards d'Alger, qui ont toujours essayé de déstabiliser le Maroc par tous les moyens. Il faut qu'un jour, ces maquisards comprennent qu'ils se tirent des balles dans les pieds en allant à l'encontre des intérêts des deux peuples et du grand Maghreb.
Réagissant à l'agression des soldats algériens contre un civil marocain, près de la frontière, la jeune députée PAMiste d'Oujda Salima Faraji estime qu'il est du droit, voire du devoir de Rabat de porter l'affaire devant la Cour pénale internationale.
Le360 : Quelle est votre réaction, en tant qu'élue de la Nation, aux tirs de l'armée algérienne contre des civils marocains?
Salima Faraji : C'est un acte horrible. Une très grave et flagrante provocation qui n'est pas la première du genre et qui s'inscrit dans un processus d'une véritable guerre déclarée contre le Maroc. Salhi Razkallah, la victime des tirs algériens, n'est ni un contrebandier, ni un terroriste. L'armée algérienne lui a tiré dessus alors qu'il était sur ses terres au douar Béni Saleh, dans la commune rurale de Béni Khaled, à 30 km d'Oujda. Toujours en réanimation à l'hôpital Al Farabi où nous lui avons rendu visite, une balle lui a transpercé la tête pour ressortir de son nez. C'est dire la préméditation de tuer qui était celle de celui qui lui a tiré dessus. Il s'agit d'une tentative de meurtre perpétrée sur le sol marocain.
En tant que parlementaires, représentant la région de l'Oriental, que comptez-vous faire?
En tant qu'élue de cette région, et directement concernée puisque je suis maroco-algérienne et que j'ai encore de la famille de l'autre côté de la frontière, j'ai toujours oeuvré pour le principe du bon voisinage. Nous n'avons que faire d'une escalade, une de plus. Après les déclarations officielles du royaume, par la voix des ministres concernés, nous avons pris l'initiative de contacter les présidents des autres groupes parlementaires pour un éventuel droit d'informer (Ihata, NDLR) pour mardi prochain au Parlement. Des MRE et des acteurs associatifs de tous les horizons nous ont contactés dans l'optique d'organiser un sit-in sur la frontière mardi prochain. Si vous voulez mon avis, en tant qu'avocate, tous les éléments sont réunis pour que notre pays puisse porter l'affaire devant la Cour pénale internationale (CPI), conformément à la résolution de l'assemblée générale de l'ONU en 1970. Cette résolution insiste sur le bon voisinage et les règlements relatifs aux populations se trouvant sur des zones frontières.
Selon vous, pourquoi tant de haine de la part des officiels algériens envers le Maroc?
Il ne faut pas oublier que l'Algérie cherche à imposer une sorte d'hégémonie sur la région du Maghreb. Ce pays n'a jamais digéré le fait qu'une monarchie, bien enracinée dans l'histoire, puisse exister à ses frontières, sachant que le Maroc n'a jamais été colonisé par les Ottomans. L'Algérie a en plus été bâtardisée par la colonisation française, alors que le Maroc bénéficiait d'un statut tout autre qui lui a permis de se libérer du joug de l'Hexagone, un demi-siècle plus tard. L'Algérie a un complexe envers l'authenticité du Maroc, son patrimoine culturel et historique. Ces éléments ont toujours donné des insomnies à ceux que j'appelle les maquisards d'Alger, qui ont toujours essayé de déstabiliser le Maroc par tous les moyens. Il faut qu'un jour, ces maquisards comprennent qu'ils se tirent des balles dans les pieds en allant à l'encontre des intérêts des deux peuples et du grand Maghreb.
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