Lemag- le Vendredi 31 Octobre 2014
Genève - Le Groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) vient d'être saisi du cas d'Ahmad Khalil, haut cadre du ''polisario'' disparu en 2009 sur le sol algérien dans des circonstances indéterminées, apprend-on auprès de sa famille.
C'est son fils Rachid Khalil qui a déposé plainte la semaine dernière auprès de l'organe onusien à Genève, après s'être heurté à la sourde oreille des autorités algériennes pendant plus de cinq ans.
"Nous sommes sans nouvelles de mon père depuis sa disparition le premier avril 2009 sur le territoire algérien et sans que l'on sache s'il est mort ou vivant", a-t-il déclaré à la presse.
Le jeune sahraoui, très ému, a imputé aux séparatistes du ''polisario'', "l'entière responsabilité de tout mal qui pourrait lui arriver", affirmant que sa famille a tout fait, en vain, pour se renseigner sur son sort.
"Durant des années, nous n'avons reçu aucune information sur le lieu de sa détention, ni sur les raisons et les circonstances de sa disparition", a-t-il déploré, tout en appelant les organisations internationales des droits de l'Homme à "faire des pressions pour prévenir le risque de liquidation physique" qui pèse sur son père.
Né en 1953 à Tan-Tan, Ahmed Khalil a occupé plusieurs fonctions au sein du ''polisario'', particulièrement celles de chef de cabinet à la prétendue présidence des séparatistes, de chargé des droits de l'Homme et de la sécurité au sein des camps de Tindouf.
Selon un récent communiqué du Forum pour le soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN), l'ancien cadre a ouvertement exprimé son désaccord avec les dirigeants séparatistes sur les nombreuses exactions que subissent les populations sahraouies dans les campements de Tindouf, un désaccord qui lui aurait été fatal.
De même source, on assure qu'un guet-apens était préparé pour son enlèvement loin des regards des populations sahraouies, à un moment où il était censé donner des conférences sur les droits de l'Homme dans des établissements universitaires d'Alger.
Ce rocambolesque enlèvement aurait été motivé par son intention de dénoncer les violations des droits de l'Homme perpétrées par les services secrets algériens et leurs complices du ''polisario'', a expliqué FORSATIN. Les dirigeants des séparatistes, ajoute l'ONG, "redoutaient les déplacements à l'intérieur de l'Algérie et font tout pour les éviter".
La Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara, avait à plusieurs reprises, exhorté la communauté internationale à agir en vue de dévoiler le sort d'Ahmed Khalil, vraisemblablement kidnappé dans de mystérieuses circonstances en Algérie.
L'organisation a notamment condamné le "silence suspect" nourri sur le dossier de M. Khalil dont le cas s'ajoute à celui de dizaines d'autres personnes qui ont subi le même sort dans les camps de Tindouf.
Genève - Le Groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) vient d'être saisi du cas d'Ahmad Khalil, haut cadre du ''polisario'' disparu en 2009 sur le sol algérien dans des circonstances indéterminées, apprend-on auprès de sa famille.
C'est son fils Rachid Khalil qui a déposé plainte la semaine dernière auprès de l'organe onusien à Genève, après s'être heurté à la sourde oreille des autorités algériennes pendant plus de cinq ans.
"Nous sommes sans nouvelles de mon père depuis sa disparition le premier avril 2009 sur le territoire algérien et sans que l'on sache s'il est mort ou vivant", a-t-il déclaré à la presse.
Le jeune sahraoui, très ému, a imputé aux séparatistes du ''polisario'', "l'entière responsabilité de tout mal qui pourrait lui arriver", affirmant que sa famille a tout fait, en vain, pour se renseigner sur son sort.
"Durant des années, nous n'avons reçu aucune information sur le lieu de sa détention, ni sur les raisons et les circonstances de sa disparition", a-t-il déploré, tout en appelant les organisations internationales des droits de l'Homme à "faire des pressions pour prévenir le risque de liquidation physique" qui pèse sur son père.
Né en 1953 à Tan-Tan, Ahmed Khalil a occupé plusieurs fonctions au sein du ''polisario'', particulièrement celles de chef de cabinet à la prétendue présidence des séparatistes, de chargé des droits de l'Homme et de la sécurité au sein des camps de Tindouf.
Selon un récent communiqué du Forum pour le soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN), l'ancien cadre a ouvertement exprimé son désaccord avec les dirigeants séparatistes sur les nombreuses exactions que subissent les populations sahraouies dans les campements de Tindouf, un désaccord qui lui aurait été fatal.
De même source, on assure qu'un guet-apens était préparé pour son enlèvement loin des regards des populations sahraouies, à un moment où il était censé donner des conférences sur les droits de l'Homme dans des établissements universitaires d'Alger.
Ce rocambolesque enlèvement aurait été motivé par son intention de dénoncer les violations des droits de l'Homme perpétrées par les services secrets algériens et leurs complices du ''polisario'', a expliqué FORSATIN. Les dirigeants des séparatistes, ajoute l'ONG, "redoutaient les déplacements à l'intérieur de l'Algérie et font tout pour les éviter".
La Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara, avait à plusieurs reprises, exhorté la communauté internationale à agir en vue de dévoiler le sort d'Ahmed Khalil, vraisemblablement kidnappé dans de mystérieuses circonstances en Algérie.
L'organisation a notamment condamné le "silence suspect" nourri sur le dossier de M. Khalil dont le cas s'ajoute à celui de dizaines d'autres personnes qui ont subi le même sort dans les camps de Tindouf.
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