Alger ne lésine pas sur les mots. Troublée par la fermeté du dernier discours de Mohammed VI, elle réagit, comme à son habitude, par la désinformation
Quand il est question de faire du bruit pour soutenir les séparatistes, Alger est loin d’être avare de mots. Perturbé par le dernier discours royal, à l’occasion de la commémoration de la marche verte, Alger n’a pas tardé à sortir son unique arme : la manipulation médiatique des faits. Le dossier du Sahara a toujours été d’une grande clarté telle que, l’ennemi n’a jamais eu d’autre recours que de miner le sentier marocain de contre-vérités et de désinformation. Ce matraquage médiatique constant importe peu au Marocain, le Maroc ne réclamant que ce qui lui appartient.
L’APS, agence de désinformation algérienne, car peu objective, cite Ramtane Lamamra, sans doute, gêné par Mohammed VI qui a rappelé que le Maroc est dans son Sahara et qu’il le restera jusqu’à la fin des temps et que la souveraineté du Maroc sur le Sahara est inaliénable et non négociable.
Confirmant, de plus bel, l’implication de l’Algérie dans le conflit du Sahara, comme l’avait d’ailleurs souligné Mohammed VI dans son dernier discours, Lamamra a déclaré que la « région a besoin que s’accomplisse la mission de décolonisation du Sahara ». Les manœuvres de l’oligarchie militaire algérienne sont à peine voilées et comme l’a précédemment affirmé Mohammed VI, il n’y aura pas de solution au conflit tant que l’Algérie n’assumera pas son implication.
L’odeur du gaz a peut-être enivré ce marionnettiste et ses pions séparatistes, mais le peuple Marocain est lucide et ne risque pas de renoncer à son Sahara. Et la brèche qu’Alger et le Polisario aimeraient tant creuser, entre le Maroc et ses régions du sud, n’aura tout simplement pas lieu. Comme disait, si bien, feu Hassan II : « On peut tout changer, tout déplacer, sauf la géographie. »
Peut-être est-il temps pour Alger de s’occuper de ses séparatistes kabyles plutôt que de semer discorde au Sahara et appeler à une « justice » dont elle est loin de faire preuve sur son territoire.
Ranya Zoubairi
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