Avortement au Maroc : Le ministre de la Santé fâché par le reportage de France 2
France 2 avait diffusé un reportage sur l’avortement clandestin au Maroc. Les images L’avortement est encore un acte interdit au Maroc. Réalisé de manière clandestine, il engendre des drames auxquels, seules, les femmes font face. Le Dr Chraïbi, gynécologue et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), vivant cette situation tous les jours avait témoigné pour France 2, dans Maroc : les avortements clandestins.
Moulay Ahmed El Khamlichi, directeur à l’Institut Dar El Hadith de Rabat, avait même confirmé que rien dans le Coran n’interdit l’avortement.
Un reportage qui dénonce une réalité mais qui n’est pas du gout de tous. Toute vérité n’est apparemment pas bonne à dire puisque le ministre de la Santé, El Ouardi, réclamerait des sanctions contre le Dr Chraïbi.
Le ministère accuse la chaîne française d'avoir tourné dans le CHU de Rabat sans autorisations. « Ils ont eu l’autorisation du ministère de la Communication et du ministère de la Justice puisqu’ils ont tourné dans un tribunal, la Santé je ne sais pas », rétorque le docteur dans une déclaration à Telquel.
Que dit la loi ?
L’article 453 du Code pénal donne le droit à une femme d’avorter si elle est en situation de danger. Du point de vue de chacune, elles peuvent toute se sentir en danger : familial, financier, psychique, etc. Reste à définir la signification du mot danger exprimé dans ce code.
de la réalité marocaine ont cependant dérangé le ministre de la Santé qui, d’après certains médias, voudrait sanctionner le Dr Chraïbi, pour avoir témoigné.
Par Sabrina El-Faiz
France 2 avait diffusé un reportage sur l’avortement clandestin au Maroc. Les images L’avortement est encore un acte interdit au Maroc. Réalisé de manière clandestine, il engendre des drames auxquels, seules, les femmes font face. Le Dr Chraïbi, gynécologue et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), vivant cette situation tous les jours avait témoigné pour France 2, dans Maroc : les avortements clandestins.
Moulay Ahmed El Khamlichi, directeur à l’Institut Dar El Hadith de Rabat, avait même confirmé que rien dans le Coran n’interdit l’avortement.
Un reportage qui dénonce une réalité mais qui n’est pas du gout de tous. Toute vérité n’est apparemment pas bonne à dire puisque le ministre de la Santé, El Ouardi, réclamerait des sanctions contre le Dr Chraïbi.
Le ministère accuse la chaîne française d'avoir tourné dans le CHU de Rabat sans autorisations. « Ils ont eu l’autorisation du ministère de la Communication et du ministère de la Justice puisqu’ils ont tourné dans un tribunal, la Santé je ne sais pas », rétorque le docteur dans une déclaration à Telquel.
Que dit la loi ?
L’article 453 du Code pénal donne le droit à une femme d’avorter si elle est en situation de danger. Du point de vue de chacune, elles peuvent toute se sentir en danger : familial, financier, psychique, etc. Reste à définir la signification du mot danger exprimé dans ce code.
de la réalité marocaine ont cependant dérangé le ministre de la Santé qui, d’après certains médias, voudrait sanctionner le Dr Chraïbi, pour avoir témoigné.
Par Sabrina El-Faiz
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