Alger serait-elle en train de voler la vedette à Rabat dans le cœur des Etats-Unis ? La question mérite plus que jamais d’être posée après la visite de 48 heures en Algérie du secrétaire adjoint à la Défense pour la sécurité internationale, Peter W. Rodman. Le numéro deux de la défense américaine a participé avec le secrétaire général du ministère algérien de la Défense, le général-major Ahmed Senhadji, à la deuxième réunion du Dialogue militaire conjoint, après celle de 2005 à Washington. Cette rencontre au sommet avait pour objectif de renforcer la coopération militaire entre les Etats-Unis et l’Algérie. Elle aura surtout permis aux deux pays de se mettre d’accord sur de futures ventes d’armes d’attaque à l’Algérie. Une grande première. Cette lune de miel américano-algérienne commence à faire grincer des dents à Rabat. Alors que depuis le 11 septembre, le Maroc était l’allié stratégique des Etats-Unis dans le Maghreb, la première puissance mondiale semble regarder de plus en plus du côté des voisins algériens. Et malgré les dénégations de Thomas Riley, l’ambassadeur américain au Maroc, mardi dernier devant les caméras de 2M, l’heure est pour l’instant à l’inquiétude.
Source: Lejournalhebdo du 17 novembre 2006
Source: Lejournalhebdo du 17 novembre 2006
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