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Libye: Le dialogue inter-libyen au Maroc annulé

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  • Libye: Le dialogue inter-libyen au Maroc annulé

    Libye: le Parlement libyen suspend sa participation au dialogue parrainé par l'ONU

    Le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a décidé, le 23 février, de suspendre sa participation au dialogue parrainé par l'ONU pour tenter de mettre fin au conflit qui déchire le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
    L’organe législatif issu des élections de juin 2014 a précisé que cette décision intervient «après les attentats terroristes du vendredi 19 février à Al-Qoba (est)» qui ont fait plus de 40 morts et ont été revendiqués par la branche libyenne du groupe Etat islamique (EI). Le Parlement a aussi fait savoir qu’il expliquerait ultérieurement les raisons de cette décision.
    S'exprimant sous couvert de l'anonymat, un député a cependant révélé que cette décision est motivée par la crainte de pressions de la part de la communauté internationale pour intégrer des islamistes dans un futur gouvernement d'union.
    Un nouveau round de discussions était prévu le 26 février au Maroc, à l'invitation de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), entre représentants du Parlement élu et reconnu et ceux de son rival, le Congrès général national (CGN), le Parlement sortant qui a été réactivé par la coalition de milices islamistes de Fajr Libya (l’Aube de la Libye).
    La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Cet Etat pétrolier d’Afrique du Nord compte depuis juillet 2014 deux parlements et deux gouvernements rivaux. Basé à Tripoli, le premier cabinet est proche des milices islamistes de Fajr Libya. Reconnu par la communauté internationale, le second gouvernement a été obligé de s’exiler à Tobrouk, dans l'extrême est de la Libye.
    A l’issue d’un premier round de négociations tenu à Genève mi-février sous l'égide de l'ONU, les deux camps avaient annoncé un cessez-le feu. L’ONU avait alors annoncé que les participants étaient parvenus à un accord sur un calendrier en vue de former un gouvernement d'union.
    A Washington, la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki a affirmé le 23 février que les Etats-Unis continuaient de soutenir «avec force les efforts de l'ONU pour faciliter la formation d'un gouvernement d'union et trouver une solution politique à la crise» en Libye.
    «Nous réitérons notre appel à toutes les parties concernées à participer au dialogue parrainé par l'ONU. Ceux qui choisissent de ne pas le faire s'excluent de négociations qui sont décisives pour combattre le terrorisme, comme pour rétablir la paix et la stabilité», a-t-elle dit.
    Des groupes terroristes affiliés à la nébuleuse l’Etat islamique (EI), qui s'est emparé de larges pans du territoire syrien et irakien, ont étendu son champ d’action à la Libye, où ils multiplient les attentats-suicide et les exactions contre les militaires et les civils

    Agence Ecofin




    ps: titre de Tel quel avec AFP
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    dommage pour le peuple ......

    tant pis pour les virils qui se croient protégés par leur Kalach.

    ils apprendront à la dure , comme beaucoup d'autres avant eux .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Dommage, effectivement. Mais il faut continuer.

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      • #4
        En fait comment la vie courante est encore gere dans ce pays en totale guerre civile ? gere par des fractions armees. y a t il encore une economie, des fonctionaires payes ? les ecoles, universites .... les importations ...exportations ... j'avoue j'ai completement perdu le fil avec l'actualite de ce pays... pourtant il fait parti du maghreb arabe..

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        • #5
          Cons

          Je suis de plus en plus convaincu que c'est un véritable peuple d'abrutis les libyens.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Encore une gifle pour le Makhzen : le Parlement libyen boycotte les pourparlers de Rabat

            Les manœuvres du Maroc pour torpiller les efforts de l’Algérie dans le cadre du dialogue inter libyen s’avèrent être des coups d’épée dans l’eau puisque le Parlement libyen qui est reconnu par la communauté internationale a décidé de ne pas participer à cette mascarade. Il a annoncé sa décision sur les réseaux sociaux, selon des informations relayées par les médias marocains. La séance de pourparlers entre les différentes factions en conflits a été tout bonnement annulée au grand dam du royaume alaouite qui espérait par cette tentative de récupération nuire à l’Algérie et réduire son influence dans la région. Les représentants de ces milices se sont déjà rencontrés par deux fois pour des discussions de paix respectivement à Genève et à Ghadamès. L’Algérie parraine ce processus de dialogue initié sous l’égide des Nations unies. Ce processus est certes fragile, mais il permet aux antagonistes dans ce conflit d’entrevoir une solution pour une sortie de crise dans un pays en proie à une guerre civile sanglante. Le Maroc s’est cru au jeu des chaises musicales et espérait occuper toutes les places et laisser l’Algérie en marge de l’épineux dossier libyen. Rabat tente de redorer son blason en Afrique terni par l’annulation de la Coupe d’Afrique des nations finalement organisée par la Guinée équatoriale. Il avait évoqué l’épidémie d’Ebola pour justifier cette décision mal perçue par les Africains dans leur ensemble. Le défilé de présidents africains à El-Mouradia prouve que ces derniers ont compris la supercherie du Makhzen qui se présente comme étant le héraut de l’Afrique et multiplie les initiatives pour faire croire que le Maroc défend les intérêts du continent noir, mais entretient le cliché méprisant selon lequel les Africains véhiculent les maladies. Autant dire que le Maroc est en perte de vitesse sur l’autel des nations tandis que l’Algérie est devenue un partenaire incontournable des puissances de ce monde qui la consultent sur les questions internationales, notamment sur la lutte contre le terrorisme, sa propagation dans la région du Sahel et la Libye.

            S.B pour A.P

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