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Les Etats Unis saluent le "leadership" de l'Algérie pour trouver une solution à la crise libyenne (responsable US)
un article de jeune afrique sous forme de biographie de Lamamra. Entre autres ancien gouverneur au Conseil de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'etait avant qu'il ne devienne MAE.
Ancien représentant de l'Algérie auprès de l'ONU, il succède à son compatriote Saïd Djinnit au poste de commissaire Paix et Sécurité de l'Union africaine.
Quand le sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Addis-Abeba le 1er février 2008 l'a élu avec une confortable majorité des deux tiers, le nouveau commissaire Paix et Sécurité, l'Algérien Ramtane Lamamra, a eu le triomphe modeste. « Quatre facteurs expliquent cette performance : le prestige dont jouit mon pays dans les instances panafricaines, l'implication personnelle du président Abdelaziz Bouteflika dans la campagne qui a précédé le sommet, la qualité du travail de mon prédécesseur et compatriote, Saïd Djinnit, et, enfin, l'expérience acquise durant ma carrière en Afrique et ailleurs. »
Ramtane Lamamra, 56 ans, natif d'Amizour, dans la région de Bejaïa, pur produit de l'École nationale d'administration (ENA) d'Alger, ancien représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU (1993-1999) et ancien ambassadeur à Washington (1996-1999), est, selon le jargon diplomatique, un spécialiste du multilatéral. Auparavant, en 1992-1993, il a été gouverneur au Conseil de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et a représenté l'Algérie auprès de l'Onudi. Il a entamé sa carrière d'ambassadeur en 1989, à Djibouti et en Éthiopie, où il était également accrédité auprès de l'OUA et de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique (CEA).
Son atout maître : la polyvalence. Il maîtrise de nombreux dossiers liés à ses nouvelles fonctions : désarmement, mercenaires, réforme de l'ONU, terrorisme, bonne gouvernance, nucléaireÂ… Autant de sujets qu'il a eu à prendre en charge dans le cadre de ses missions successives. Idem pour le règlement des conflits, qui est au cœur de ses nouvelles charges. « La première fois que j'ai participé à une médiation, se souvient-il, c'était lors de la crise entre le Mali et le Burkina Faso, en 1985. Depuis, j'ai eu à participer au règlement d'autres conflits, notamment le différend entre la Libye et le Tchad et la question du Liberia, où j'ai été envoyé spécial de l'UA entre 2003 et 2007. » Ramtane Lamamra maîtrise un autre dossier sensible : le Sahara occidental. C'est d'ailleurs lui qui a dirigé la délégation algérienne invitée au titre d'observateur lors des trois premiers rounds de négociations entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, à Manhasset, entre juin 2007 et janvier 2008.
Pour avoir longtemps sillonné le continent, Ramtane Lamamra dispose d'un carnet d'adresses fourni. Et, de l'aveu de ses anciens collaborateurs, a fait ses preuves en matière de travail en équipe. « Jean Ping, nouveau président de la Commission de l'UA, est un ami de vingt ans, se réjouit-il. Je l'ai connu à Vienne, quand il représentait son pays au sein de l'AIEA. » Une complicité qui ne sera pas de trop quand ils auront à se pencher, ensemble, sur les maux du continent.
Il y a près de deux décennies, en 1989, Ramtane Lamamra accueillait, à Addis-Abeba, où il était ambassadeur, un jeune diplomate algérien, Saïd Djinnit, fraîchement nommé directeur de cabinet de Salim Ahmed Salim, secrétaire général de l'OUA. Dix-neuf ans plus tard, le 28 avril 2008, Saïd Djinnit lui rendait la politesse en lui cédant le fauteuil qu'il occupait depuis 2003.
Jeune afrique
« Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
Les Etats Unis saluent le "leadership" de l'Algérie et son rôle pour aboutir à une solution à la crise libyenne, a affirmé mardi à Alger la sous secrétaire d’Etat américaine chargée du Moyen-Orient
le mec , il viens a Alger ...vous vouliez qui dise quoi ?? .....qu' a ces yeux nous somme juste des bouffons ??
tu tombe je tombe car mane e mane
après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur
ça fait plaisir d'avoir un diplomate de ce calibre.
.
Un autre article , cette fois -ci par AFRIK .C ( presse africaine ) et TelQuel.ma ( presse marocaine )
*Algérie : Ramtane Lamamra, le ministre qui dérange le Maroc
Propulsé au rang de ministre des Affaires étrangères en Algérie, Ramtane Lamamra, connu pour être un « pitbull de la politique », risque de « donner du fil à retordre à Rabat ».
La nomination de Ramtane Lamamra au poste de ministre algérien des Affaires étrangères n’a pas l’air d’être une bonne nouvelle pour Rabat. Fraîchement nommé, suite au remaniement ministériel décidé par le Président Abdelaziz Bouteflika, Lamamra est un fin connaisseur des dossiers les plus sensibles auxquels l’Algérie est impliquée ou pas et dont le plus important est celui du Sahara occidental. Il a siégé à la commission à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA) pendant cinq ans. Sa carrière a également été marquée par son passage à Washington et aux Nations Unies, ce qui lui a permis de tisser un vaste réseau à l’international. Négociateur très habile, Ramtane Lamamra est un médiateur avéré dans les conflits sur le continent.
C’est toutefois de loin que le royaume chérifien suivait de près les pas du nouveau ministre algérien, lorsqu’il siégeait encore à l’UA.
Rappelons que le Maroc a claqué la porte de l’organisation africaine en 1984, en dépit du fait qu’il figure parmi les pays fondateurs, en raison de l’admission en son sein de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qui lui dispute la souveraineté sur le Sahara Occidental. Ancienne colonie espagnole, ce territoire ensablé qui suscite la convoitise est sous contrôle marocain depuis 1975.
Lamamra et le Sahara = 1
Ramtane Lamamra n’a pas froid aux yeux.La délégation marocaine affectée au dossier malien s’en est d’ailleurs rendu compte après avoir risqué de se heurter à lui. Le ministre algérien n’a pas la langue dans sa poche, ce qui a parfois mené les deux diplomaties à stagner au stade des « chamailleries épidermiques ».
Ce vieux routier de la diplomatie algérienne a notamment pour mission de résoudre le conflit qui oppose le Maroc et l’Algérie par l’entremise du Polisario, le « bras armé d’Alger », comme le disent certains, celui du Sahara occidental. Chance pour l’Algérie ou malchance pour le Maroc, cet épineux dossier est le terrain de prédilection de Lamamra.
Et les officiels marocains en sont conscients. « On ne connaît personne comme lui qui cumule à la fois la connaissance des dossiers et l’hostilité constante aux positions du Maroc, quel que soit le sujet », avance « une source autorisée » marocaine dans un article paru sur la version électronique du magazine Tel Quel sous le titre : « Maroc-Algérie. Cauchemar diplomatique ».
Lamamra « risque de donner du fil à retordre à Rabat », selon le magazine. Avec Lamamra aux Affaires étrangères, l’Algérie et le Polisario n’ont pas dit leur dernier mot sur le dossier du Sahara.
La nomination de Ramtane Lamamra au poste clé de ministre des Affaires étrangères répond par ailleurs à la volonté de l’Algérie de se repositionner à l’international.
La stabilité actuelle du pays lui permettra, grâce à Lamamra, de reprendre le dessus, étant donné la situation instable que traversent les pays arabes tels que la Syrie, l’Egypte ou encore la Tunisie.
Le mastodonte du Maghreb a désormais l’ambition de jouer un rôle majeur dans la région et à l’international… Avec Lamamra comme chef de file !
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