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Arabie saoudite : le blogueur Raif Badawi risquerait la peine de mort

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  • Arabie saoudite : le blogueur Raif Badawi risquerait la peine de mort

    Selon l‘épouse du blogueur saoudien, Raif Badawi pourrait être une nouvelle fois jugé pour apostasie, un crime passible de la peine de mort.


    Le cauchemar est sans fin pour le blogueur saoudien, Raif Badawi. Condamné en mai 2014 à dix ans de prison, à une amende de 1000 riyals (225.000 euros), ainsi qu'à 1000 coups de fouet pour avoir «insulté l'islam», le blogueur de 31 ans pourrait repasser devant les tribunaux. Selon sa femme, Ensaf Haidar, les juges du tribunal pénal d'Arabie envisageraient un nouveau procès, cette fois pour apostasie. Raif Badawi serait alors passible de la peine capitale.

    «Nous avons des raisons de croire que le même juge a de nouveau demandé au chef de la Cour d'appel de juger Raif Badawi pour apostasie. Nous appelons les citoyens du monde et les gouvernements à ne pas laisser Raif Badawi se faire trainer à mort par ces fanatiques. Et nous renouvelons nos appels à sa Majesté le Roi Salman de pardonner Raif Badawi et lui permettre de quitter le pays», a déclaré Ensaf Haidar, qui vit désormais au Canada avec ses trois enfants.
    En 2013, le même juge avait déjà tenté d'accuser le militant, qui prône la liberté d'expression dans son pays, de renoncer à sa religion musulmane. Le tribunal avait rejeté l'accusation après avoir assuré que le blogueur était bien musulman. Le 7 mai 2014, Raif Badawin fut toutefois reconnu coupable, en appel, d'insulte à l'islam. Il s'est vu infliger, le 9 janvier, les cinquante premiers coups de fouet de sa sentence. Aucune autre flagellation n'a eu lieu jusqu'à présent, notamment en raison d'une «cicatrisation lente» de ses plaies.

    Une campagne internationale
    Amnesty International n'a pu confirmer à ce stade les informations de Ensaf Haidar. En janvier, l'organisation a lancé une pétition mondiale pour obtenir la libération du blogueur saoudien. «Plus d'un million de personnes ont appelé à la liberté de Raif Badawi. Ce devrait être la seule chose dont nous devrions entendre parler», a déclaré Philip Luther, directeur de la section Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. En France, plus de 110 000 personnes ont apporté leur soutien. Outre cette pétition, de nombreuses personnalités, comme Angela Merkel, David Cameron, le Prince Charles et de nombreux Prix Nobel, se sont mobilisés.

    Le sort inquiétant des défenseurs des droits
    Amnesty International France rapporte que dans une récente conversation téléphonique avec sa femme, Raif Badawi a confié: «Mon cas n'est pas un cas individuel, c'est un cas de liberté d'expression et de liberté de religion. S'il te plaît, demande à tous ceux qui sont mobilisés pour nous de défendre également tous les prisonniers d'opinion en Arabie Saoudite, peu importe leurs opinions et peu importe que nous soyons d'accord avec eux ou non. Nous devons tous être libérés.» De nombreux militants pour la liberté d'expression seraient en ce moment poursuivis en justice ou déjà incarcérés en prison. C'est notamment le cas de Waleed Abu al Khair, avocat de Raif Badawi et défenseur des droits humains, condamné à quinze ans d'emprisonnement le 12 janvier.

    Le Figaro
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Les 2s sont les protégés des USA.

    Commentaire


    • #3
      Il s'est vu infliger, le 9 janvier, les cinquante premiers coups de fouet de sa sentence. Aucune autre flagellation n'a eu lieu jusqu'à présent, notamment en raison d'une «cicatrisation lente» de ses plaies.
      Faut-il remercier les autorités saoudiennes d'avoir fait preuve de compassion en laissant d'abord les plaies du blogueur se cicatriser avant de lui infliger la deuxième puis la troisième puis la quatrième... puis la vingtième insoutenable dose du supplice? A chaque fois, les autorités saoudienne vont faire preuve d'une diabolique soi-disant miséricorde: elles vont laisser les plaies se cicatriser pour les ouvrir encore et encore plus profondément jusqu'à ce que mort s'ensuive.

      Tout compte fait, les indignes maîtres des lieux saints de l'Islam voudraient, pour limiter les effets de la vague d'indignation qu'ils suscitent dans le monde par leur inhumanité, infliger à Raif Badawi une "fin dans l'horreur plutôt qu'une horreur sans fin". Une alternative inacceptable globalement et dans le détail. La seul décision que les criminelles autorités saoudiennes devraient prendre c'est de mettre fin à la torture-vengeance infligée à Raif Badawi (et à bien d'autres), de le libérer et de lui permettre de rejoindre sa famille.
      Les 2s sont les protégés des USA.
      Je ne pense pas que ce sont les USA qui ont ordonné aux indignes maîtres des lieux saints de l'Islam d'infliger une telle torture à ce blogueur et à une multitude d'autres saoudiens qui ont évoqué les tares de leur société et de ses systèmes de référence.
      Quand il s'agit d'exactions commises par les monarques arabiques, les dirigeants occidentaux, ceux des USA en tête, font semblant de regarder ailleurs ou d'être occupés à d'autres affaires. Quand ils les condamnent, ils le font de manière très molle et sans prolongements concrets.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Sujet traité également ici ("Une Saoudienne demande de l'aide. Ensaf Haidar: Aidez-moi à sauver mon mari"):
        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=345193
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #5
          Les USA complices de ces criminels !

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