Le président du parlement libyen se retourne contre l’Algérie
Dans un entretien à une chaîne de télévision égyptienne, le président du parlement libyen qui siège à Tobrouk a retourné sa veste en émettant des doutes sur le dialogue inter-libyen abrité récemment par l’Algérie. Il a qualifié notamment la position de l’Algérie de « floue » en lui reprochant d’accueillir des représentants du Congrès national général de Tripoli. Il lui a surtout reproché de s’opposer à la levée de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU contre les deux parties en conflit. Pire, le président du parlement de Tobrouk a cherché à nier la légitimité de la réunion de dialogue inter-libyen qui a eu lieu à Alger sous prétexte qu’il s’agissait d’une réunion de partis et que ces derniers ne représentent pas la société libyenne qui reste selon lui marquée par une « structure tribale » !
Pour rappel, le parlement et le gouvernement de Tobrouk soutenu par l’Egypte et les Emirats arabes unis et qui s’appuie sur les forces armées du général Haftar se dit seul détenteur de la « légitimité » politique et soutient que le futur gouvernement d’union nationale doit être désigné par le parlement de Tobrouk, ce que refuse l’autre partie qui détient le pouvoir à Tripoli. La diplomatie algérienne qui travaille pour favoriser une solution politique au conflit basée sur un dialogue inclusif entre les protagonistes se postionne à équidistance entre ces parties et appelle à la constitution d’un gouvernement d’union nationale et à la reconstruction consensuelle des institutions de l’Etat libyen.
Mais le retournement du président du parlement libyen n’empêche pas des composantes libyennes de continuer à soutenir le dialogue inter-libyen abrité par l’Algérie. C’est ainsi que des composantes du sud libyen ont exprimé mardi leur soutien au dialogue national abrité par l’Algérie, et ont souligné leur rejet de toute intervention étrangère dans les affaires internes de la Libye. Dans un communiqué, des composantes libyennes de différentes régions du sud-ouest et du sud-est ont rejeté toute intervention étrangère notamment en ce qui concerne le sud du pays qu’elles ont qualifié de « ligne rouge », en se disant prêtes à faire face aux ingérences avec les moyens nécessaires. L’instabilité dans les régions du sud libyen conduira inévitablement à « la déstabilisation de toute la Libye, ce qui va se répercuter sur les pays voisins », a-t-on mis en garde dans le communiqué.
Ces composantes ont exprimé leur soutien au dialogue interlibyen abrité par l’Algérie avec pour fondement « l’unité du pays indivisible » et ont appelé au transfert du dialogue à l’intérieur de la Libye à partir de la ville d’El-Kafra et ce en dehors de l’aspect tribal et sans agendas étrangers.
Le premier round du dialogue interlibyen qui a regroupé à Alger les 10 et 11 mars derniers les dirigeants des différents partis et des personnalités politiques a été sanctionné par la Déclaration d’Alger dans laquelle les participants se sont engagés à respecter le processus politique et le dialogue pour le règlement de la crise en Libye. Ils ont souligné à cette occasion la « nécessité de conjuguer les efforts pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes ».
algeriesolidaire
Dans un entretien à une chaîne de télévision égyptienne, le président du parlement libyen qui siège à Tobrouk a retourné sa veste en émettant des doutes sur le dialogue inter-libyen abrité récemment par l’Algérie. Il a qualifié notamment la position de l’Algérie de « floue » en lui reprochant d’accueillir des représentants du Congrès national général de Tripoli. Il lui a surtout reproché de s’opposer à la levée de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU contre les deux parties en conflit. Pire, le président du parlement de Tobrouk a cherché à nier la légitimité de la réunion de dialogue inter-libyen qui a eu lieu à Alger sous prétexte qu’il s’agissait d’une réunion de partis et que ces derniers ne représentent pas la société libyenne qui reste selon lui marquée par une « structure tribale » !
Pour rappel, le parlement et le gouvernement de Tobrouk soutenu par l’Egypte et les Emirats arabes unis et qui s’appuie sur les forces armées du général Haftar se dit seul détenteur de la « légitimité » politique et soutient que le futur gouvernement d’union nationale doit être désigné par le parlement de Tobrouk, ce que refuse l’autre partie qui détient le pouvoir à Tripoli. La diplomatie algérienne qui travaille pour favoriser une solution politique au conflit basée sur un dialogue inclusif entre les protagonistes se postionne à équidistance entre ces parties et appelle à la constitution d’un gouvernement d’union nationale et à la reconstruction consensuelle des institutions de l’Etat libyen.
Mais le retournement du président du parlement libyen n’empêche pas des composantes libyennes de continuer à soutenir le dialogue inter-libyen abrité par l’Algérie. C’est ainsi que des composantes du sud libyen ont exprimé mardi leur soutien au dialogue national abrité par l’Algérie, et ont souligné leur rejet de toute intervention étrangère dans les affaires internes de la Libye. Dans un communiqué, des composantes libyennes de différentes régions du sud-ouest et du sud-est ont rejeté toute intervention étrangère notamment en ce qui concerne le sud du pays qu’elles ont qualifié de « ligne rouge », en se disant prêtes à faire face aux ingérences avec les moyens nécessaires. L’instabilité dans les régions du sud libyen conduira inévitablement à « la déstabilisation de toute la Libye, ce qui va se répercuter sur les pays voisins », a-t-on mis en garde dans le communiqué.
Ces composantes ont exprimé leur soutien au dialogue interlibyen abrité par l’Algérie avec pour fondement « l’unité du pays indivisible » et ont appelé au transfert du dialogue à l’intérieur de la Libye à partir de la ville d’El-Kafra et ce en dehors de l’aspect tribal et sans agendas étrangers.
Le premier round du dialogue interlibyen qui a regroupé à Alger les 10 et 11 mars derniers les dirigeants des différents partis et des personnalités politiques a été sanctionné par la Déclaration d’Alger dans laquelle les participants se sont engagés à respecter le processus politique et le dialogue pour le règlement de la crise en Libye. Ils ont souligné à cette occasion la « nécessité de conjuguer les efforts pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes ».
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