· Une personne grièvement blessée à l’arme blanche
· Le wali promet des centres d’accueil pour les déséquilibrés mentaux
«NOUS étions en train de visiter la médina quand un individu, probablement déséquilibré mental, a menacé mon ami avec un couteau. Ce dernier s’est défendu et l’individu l’a touché du côté du ventre. Ma femme, Marie-Joseph, qui a voulu s’enfuir, est tombée en arrière sur la tête», déclare à L’Economiste Monsieur Boyet qui était encore sous le choc de ce qu’il a vécu. «Nous ne sommes à Fès que depuis mardi soir», ajoute Boyet.
En effet, hier, vers 10 h 15 min, une quarantaine de touristes, venus de France, visitaient tranquillement l’ancienne médina de Fès. Visite qui a quasiment tourné au cauchemar. Arrivés à la place Nejjarine (à quelques dizaines de mètres du mausolée de Moulay Idriss), les touristes français ont été surpris par un jeune homme âgé de 25 ans environ armé d’un couteau. Dénommé Adil Lehmidi, ce dernier s’en est pris sans raison apparente à Colette Derommelaere ainsi qu’à son mari.
Le poignard a causé une plaie de plus de 2 cm au niveau de la hanche de la femme. Son époux, quand à lui, a été légèrement blessé au niveau du ventre. Marie-Joseph, l’amie de Colette, voulant s’échapper s’est trouvée par terre. Les gens se sont attroupés autour des victimes. Aussitôt, des éléments de la brigade touristique sont allés à la poursuite du malfaiteur. Ils réussirent à l’arrêter à quelques mètres du lieu du forfait.
Les deux personnes blessées ont été transportées à la polyclinique Atlas. Le couple Boyet a été dirigé vers l’hôpital El Ghassani. Ici, on apprend que pour Marie-Joseph il y a eu plus de peur que de mal. Mais à la polyclinique, Colette, qui a perdu beaucoup de sang, a été admise au bloc opératoire. Une infirmière affirme que l’opération s’est bien passée. La patiente est sauvée.
Le préfet de police, le secrétaire général du wali, le consul de France à Fès et d’autres responsables se sont rendus à la polyclinique pour soutenir les époux Derommelaere. Le mari a par ailleurs refusé toute déclaration à la presse pour ne pas inquiéter le reste de la famille en France.
L'Economiste
http://www.leconomiste.com/article.html?a=74616
Fes est recidiviste pour ce genre d'agressions qui parfois est l'oeuvre d'illuminé religieux
Cela risque de porter prejudice à cette ville qui peine à retrouver son lustre touristique d'antant (Marrakech est loin devant)
· Le wali promet des centres d’accueil pour les déséquilibrés mentaux
«NOUS étions en train de visiter la médina quand un individu, probablement déséquilibré mental, a menacé mon ami avec un couteau. Ce dernier s’est défendu et l’individu l’a touché du côté du ventre. Ma femme, Marie-Joseph, qui a voulu s’enfuir, est tombée en arrière sur la tête», déclare à L’Economiste Monsieur Boyet qui était encore sous le choc de ce qu’il a vécu. «Nous ne sommes à Fès que depuis mardi soir», ajoute Boyet.
En effet, hier, vers 10 h 15 min, une quarantaine de touristes, venus de France, visitaient tranquillement l’ancienne médina de Fès. Visite qui a quasiment tourné au cauchemar. Arrivés à la place Nejjarine (à quelques dizaines de mètres du mausolée de Moulay Idriss), les touristes français ont été surpris par un jeune homme âgé de 25 ans environ armé d’un couteau. Dénommé Adil Lehmidi, ce dernier s’en est pris sans raison apparente à Colette Derommelaere ainsi qu’à son mari.
Le poignard a causé une plaie de plus de 2 cm au niveau de la hanche de la femme. Son époux, quand à lui, a été légèrement blessé au niveau du ventre. Marie-Joseph, l’amie de Colette, voulant s’échapper s’est trouvée par terre. Les gens se sont attroupés autour des victimes. Aussitôt, des éléments de la brigade touristique sont allés à la poursuite du malfaiteur. Ils réussirent à l’arrêter à quelques mètres du lieu du forfait.
Les deux personnes blessées ont été transportées à la polyclinique Atlas. Le couple Boyet a été dirigé vers l’hôpital El Ghassani. Ici, on apprend que pour Marie-Joseph il y a eu plus de peur que de mal. Mais à la polyclinique, Colette, qui a perdu beaucoup de sang, a été admise au bloc opératoire. Une infirmière affirme que l’opération s’est bien passée. La patiente est sauvée.
Le préfet de police, le secrétaire général du wali, le consul de France à Fès et d’autres responsables se sont rendus à la polyclinique pour soutenir les époux Derommelaere. Le mari a par ailleurs refusé toute déclaration à la presse pour ne pas inquiéter le reste de la famille en France.
L'Economiste
http://www.leconomiste.com/article.html?a=74616
Fes est recidiviste pour ce genre d'agressions qui parfois est l'oeuvre d'illuminé religieux
Cela risque de porter prejudice à cette ville qui peine à retrouver son lustre touristique d'antant (Marrakech est loin devant)
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