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zine li fik : Interdit u Maroc "une mise a nu qui a suciter l'autre tempête"

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  • zine li fik : Interdit u Maroc "une mise a nu qui a suciter l'autre tempête"


    «Much loved», film de Nabil Ayouch sur la prostitution, interdit au Maroc


    Le film de Nabil Ayouch, «Much loved» présenté lors du dernier Festival de Cannes, sera interdit de projection au Maroc car il comporte un «outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine», a annoncé lundi le gouvernement. avance le texte, cité par l'agence MAP.

    La publication d'extraits ces derniers jours a entraîné de vives réactions dans le royaume, à l'encontre du réalisateur marocain et de son actrice principale, Loubna Abidar.
    Lundi soir, le gouvernement, emmené par les islamistes du parti Justice et développement (PJD), a annoncé qu'il ne serait pas autorisé. «Les autorités marocaines compétentes ont décidé de ne pas autoriser (sa) projection», indique le ministère de la Communication dans un communiqué.

    Preuve de la vive controverse, une association marocaine a affirmé lundi avoir décidé de porter plainte «à la fois contre Nabil Ayouch, Loubna Abidar et tous ceux qui ont contribué au film».
    Celui-ci «nuit directement à Marrakech (où il se déroule, ndlr) et à ses femmes et, plus généralement, au Maroc», affirme le président de l'Association marocaine de défense des citoyens (AMDC), Moustapha Hassnaoui, au site du magazine «Tel Quel».

    Nabil Ayouch, a défendu à plusieurs reprises sa démarche artistique.
    «La prostitution est autour de nous et au lieu de refuser de la voir, il faut essayer de comprendre comment des femmes qui ont eu un parcours difficile ont pu en arriver là», a-t-il récemment expliqué.
    Il a indiqué avoir rencontré entre 200 et 300 jeunes femmes qui sont, ou ont été, des prostituées avant de faire ce film.
    Le sujet est éminement polémique au royaume de Mohamed VI, Nabil Ayouch a ainsi fait l’objet d’une véritable fatwa, lancée par le cheikh salafiste Hammad Al- Kabbaj sur sa page Facebook, et disparue au bout de 24 heures : « J’appelle en ma qualité de citoyen marocain à traduire en justice cet homme parce qu’il porte gravement atteinte aux mœurs et à l’intégrité morale des Marocains. J’appelle aussi au lancement d’une vaste campagne nationale pour réclamer au gouvernement l’interdiction de ce film ordurier » pouvait-on lire sur le réseau social.
    le parisien (résumé)
    une scène du film
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2


    par: Ruth Grosrichard, professeure agrégée de langue arabe et de civilisation arabo-islamique à Sciences Po Paris

    « Much Loved » de Nabil Ayouch : une mise à nu qui provoque la haine au Maroc


    Contrairement à son titre, Much Loved, le dernier film du cinéaste marocain Nabil Ayouch présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, suscite, au Maroc, un véritable déchaînement de haine. La raison tient au sujet mis en scène : quatre prostituées filmées avec un réalisme cru, dans des hôtels, clubs et appartements dédiés au commerce de la chair.

    Tout se passe à Marrakech, de la nuit à l’aube, sous un ciel bas et lourd qui accentue le sordide de certains lieux et situations. Un Marrackech sans le soleil éclatant et les clichés enchanteurs qui présentent cette ville comme un paradis exotique. Un enfer plutôt, peuplé de filles qui n’existent que pour la jouissance tarifée du client. Elles ont des aventures mais elles n’ont pas d’histoire puisque leur seul avenir est celui de la nuit suivante qui ne fait que répéter la précédente. Pour elles, aucune figure de « père » respectable, à la loi duquel se fier ; seuls des hommes libidineux, que ce soit de riches Saoudiens, des Occidentaux ou encore, faute de mieux, des Marocains moins fortunés. A cela, vient s’ajouter une chaîne d’individus : mère maquerelle, chauffeur de taxi, flic, garçon de café, videur de boîte de nuit, « amant de cœur », parents : bref, tout un système où chacun trouve son compte.

    « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire »

    Nabil Ayouch n’a pas fait un film sur le Maroc et encore moins sur un Maroc de carte postale : « J’avais envie de dire cette réalité, loin des mythes. Dire c’est montrer. Tout. Sans retenue, sans concession ni fausse pudeur. Lever le voile sur cette industrie, c’est mettre chacun face à ses responsabilités… »
    Après les enfants des rues dans Ali Zoua, les bidonvilles comme fabrique de djihadistes dans Les Chevaux de Dieu, il s’est attaché dans Much Loved à représenter une autre forme de marginalité : la prostitution. Si celle-ci n’a rien d’une spécificité marocaine, le Maroc n’y échappe pas, loin de là.

    Il y a quelques années, la presse marocaine - dont le magazine Tel Quel - avait osé aborder la question. Mais à l’écran, voilà que la réalité crève les yeux. On peut comprendre alors que ce long-métrage, qui pointe un tabou de taille, provoque une sorte de blessure narcissique collective. Il blesse en ce qu’il donne à voir. Il est insupportable au regard d’un conformisme social dominant, qui fait sienne la devise des trois petits singes : « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ».

    Il a suffi de quelques extraits diffusés sur la Toile pour que les réseaux sociaux bruissent de fureur contre ce qui est perçu comme une atteinte à l’image du Maroc, et aux valeurs de l’islam que tiennent à donner les Marocains.

    « Fils de… », « sioniste », les insultes fusent

    Pour cette trahison, voire ce crime de lèse-majesté, Nabil Ayouch a fait l’objet d’une véritable fatwa, fulminée par le cheikh salafiste Hammad Al- Kabbaj sur sa page Facebook, et disparue au bout de 24 heures : « J’appelle en ma qualité de citoyen marocain à traduire en justice cet homme parce qu’il porte gravement atteinte aux mœurs et à l’intégrité morale des Marocains. J’appelle aussi au lancement d’une vaste campagne nationale pour réclamer au gouvernement l’interdiction de ce film ordurier ».
    Hammad Al- Kabbaj qui est un proche du très rigoriste cheikh Al- Maghraoui (auteur notamment d’une fatwa autorisant le mariage des filles de 9 ans), ne se contente pas de condamner et d’appeler à la mobilisation, il inscrit Much Loved dans le cadre d’un « plan savamment étudié pour faire de la société marocaine régie par la chasteté et la vertu une société dépravée et décadente ».
    Ce thème complotiste est repris à l’unisson par une meute d’internautes dont les mots élégamment choisis ne sont pas assez violents pour insulter Nabil Ayouch : « Fils de **** » quand ça n’est pas « fils de **** », « fils de juive » ou encore « sioniste ».

    Selon le site d’information Actu Maroc, un auditeur s’exprimant sur une radio privée aurait promis d’engager un avocat pour le traduire en justice et appelé à la mobilisation de l’opinion publique pour organiser une grande marche nationale contre ce film jugé scandaleux et infamant.
    Un film pornographique, au sens littéral du terme
    Dans le même registre, une autre page Facebook, ornée de portraits de Nabil Ayouch barrés d’une croix rouge, invite à dire « Non à la pornographie dans le cinéma marocain ». Pornographie, le terme est lancé. Much Loved n’a rien d’un film pornographique au sens vulgaire du terme, désignant ces films achetés ou piratés sur les « sex-shop » qui fleurissent sur Internet.
    En revanche, il est bien un film pornographique au sens littéral du mot, dont l’étymologie grecque est composée de « pórnê » signifiant « prostituée » et gráphô, « peindre » ou « décrire ». Nabil Ayouch ne fait donc rien d’autre que cela, mais dans une visée qui n’a rien de graveleux.
    Dans ce concert d’anathèmes vertueux, quelques voix discordantes tout de même, telle celle de cette jeune femme : « Franchement, vous méritez tous de passer devant un tribunal, bande d’hypocrites. Je suis une femme marocaine et je suis plus qu’honorée qu’un réalisateur marocain montre au monde entier ce que la femme marocaine endure, et si ça vous déplaît, personne ne vous oblige à regarder Much Loved »
    Si la fièvre continuait à monter, les autorités marocaines se trouveraient face à cette alternative :
    Céder à la pression de la rue et de la Toile, et refuser d’accorder le visa d’exploitation permettant au film d’être diffusé au Maroc.
    Refuser de céder à la vindicte populaire et prouver leur attachement déclaré à la liberté d’expression artistique.
    De quel côté penchera la balance ? Les paris sont ouverts.
    le monde
    .
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire »
      une autre tempete de fermeté,, une tempête dans un verre, plus d'hypocrisie qu'autre chose
      aulieu de vouloir vraiment pointer du doigt les criminels, qui sont connu, ont joue sur l'hypocrisie,,,
      une vrai tempete ou semblable de celle suciter aprés la libration de Daniel par le roi,,, ca peut nous redonner dignité et sauvé l'image du maroc et la femme marocaine

      sur cette scène, la fille en robe blanche , est copié d'une vrai video sur youtube d'une prostituée avec des khaliji dans un ryad au maroc, avec les meme curpulence, taille, et la meme robe
      Dernière modification par oudjda, 26 mai 2015, 12h38.
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        L’actrice Loubna Abidar menacée de mort

        Loubna Abidar, l’actrice principale du dernier film polémique de Nabil Ayouch « Much loved » (Zin li fik), est victime de menaces de mort. C’est elle même qui l’a affirmé hier.

        Dans un message publié sur son compte Facebook, celle qui joue le rôle de l’une des prostituées du film écrit :

        « Imaginez un étranger qui appelle vos parents pour leur dire que leur fille va mourir… C’est seulement du cinema … du cinéma. Les gens qui nous appellent au téléphone insultent mes parents. Je ne comprends pas comment ils ont fait pour avoir notre téléphone. C’est une honte. »

        Loubna Abidar subit de plein fouet la polémique née de la publication de quelques extraits du film sur YouTube. Bien avant la diffusion de la bande-annonce, la jeune comédienne avait déclaré qu’en tant qu’actrice, cela ne la gênait pas de montrer ses fesses « ni autre chose » pendant le tournage d’un film.

        Sentant sans doute que l’accueil du public marocain est plus que mitigé, elle avait confié la semaine dernière vouloir arrêter dans les cinq prochaines années son métier d’actrice et en profiter pour aller faire son pèlerinage à la Mecque.

        Le film, qui raconte l’histoire de quatre prostituées marocaines à Marrakech, a été interdit de sortie au Maroc par le ministère de la communication.
        bladi
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Je ne plains pas le réalisateur..je plains le cinéma français..qui à la base est un cinéma pornographique

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          • #6
            Ehhhhhhh voilà la campagne publicitaire vient de commencer ...... ce film vas crever tour les plafonds et même ceux qui le dénoncent vont finir par le voir .

            Bande dabrutis écervelés ...... ça marche à tout les coups la provoc avec le bougnoule .
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Elle ferait mieux de se mettre au vert , cette actrice au lieu d'essayer

              d'expliquer aux ploucs le différence entre jouer un role de prostituée au

              cinéma ,et l'etre effectivement dans la vie. Ce qu'il faut comprendre, c'est

              qu'au Maroc,il est moins dangeureux d'etre prostituée qu'actrice.
              plus tu pédales moins fort , moins tu vas plus vite !

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              • #8
                Youtube a décidé de diffuser le film en complet

                apré interdiction du film par les autorité du maroc , a linterdiction au maroc
                youtube a décidé de difusé le film en entier ( d'apres un site)

                يsuite a la demande du réalisateur, nabil ayouch le film "zine li fik" sera diffusé sur youtube en complet dans quelque les jours

                يوتيوب’ يدخل على خط مَنع المغرب لـ’الزين اللي فيك’ ويُقرر عرضه كاملاً

                زنقة 20 . الرباط
                يبدو أن الحملة الانتقادية الواسعة، ونضيرتها المؤيدة لحق المغاربة في متابعة فيلم “الزين اللي فيك” لمخرجه نبيل عيوش، لن تنتهي عند اعلان الحكومة و “جهاتها المختصة” في منع عرض الفيلم بالمغرب.
                موقع “يوتيوب” العالمي، سيعرض الفيلم كاملاً دون بَتْر، في الأيام القليلة المقبلة، بطلب من المخرج “نبيل عيوش” بعد نهاية فترة عرضه بالديار الفرنسية.
                الممثلة “لبنى أبيضار” احدى بطلات الفيلم المثير للجدل، أكدت الخبر على صفحتها بالفيسبوك، حيث أعلنت أن الفيلم فعلاً سيكون مُتاحاً على موقع “يوتيوب” قريباً، ما قد سيكون ضربة قاصمة لـ”السلطات المختصة” المغربية التي أعلنت منع عرضه بالمغرب.
                rue20
                المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                • #9
                  Youtube a décidé de diffuser le film en complet

                  Ahhhhhh la il a décroché le gros lot le ayouch. .......
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    Ahhhhhh la il a décroché le gros lot le ayouch. .......



                    s'il voulait faire parler de lui il a effectivement réussi....................

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                    • #11
                      Youtube a décidé de diffuser le film en complet

                      @Cell

                      les deux gros lots

                      1/Bizness ça rapporte ( Nabil ayouch gagnant )

                      2/ le Maroc dans l embarras ..( désigné par le doigt , Maroc perdant )
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        À quand un film au sujet des escapades parisiennes de Lalla Selma ?
                        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                        • #13
                          J'ai vu un l'extrait de la voiture,c'est vraiment deguex.

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