
En Libye, les observateurs ont du mal à démêler les fils de la crise qui se complique de jour en jour : Ainsi certains belligérants libyens ont signé dans le weekend, à Skhirat, au Maroc, l’accord « de paix et de réconciliation » proposé par l’ONU pour former un Gouvernement d’entente nationale visant à mettre fin à la guerre civile ; un accord qui stipule que le gouvernement d’entente nationale prendra les rênes du pouvoir en Libye durant une année et que le Conseil des ministres, présidé par un Premier ministre, assumera le pouvoir exécutif.
A noter que les représentants du Parlement de Tripoli ont brillé par leur absence à cette réunion, tandis que le Congrès général national s’est carrément opposé à cet accord.
Dans un autre contexte, le Conseil supérieur des révolutionnaires de Libye (Fajr Libya) a rendu public, un communiqué dans lequel il critique sévèrement l’amorce de construction « d’un mur frontalier » qui trace, selon le texte, les frontières « d’une manière unilatérale et sans consultation préalable avec les autorités légitimes libyennes ».
Et de considérer cette action comme étant « une agression contre la souveraineté libyenne et inacceptable par les lois et les conventions internationales », mettant en garde le gouvernement tunisien « des conséquences de la poursuite de la construction de ce mur sans coordonner avec le pouvoir en Libye ».
Cerise sur le gâteau, Fajr Libya estime que cet acte tunisien est assimilé à une « occupation », le Conseil des révolutionnaires jugera de la manière et de l’opportunité d’y riposter à tout moment.
On en tremble
l'économiste maghrébin
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