Un djihadiste doit compter 165 dollars pour acheter un enfant, 124 dollars pour une adolescente et 60 dollars pour une femme de 30 ans.
La terreur de l'Etat islamique n'a décidément pas de limite. En avril dernier, lors d'un séjour en Irak, Zainab Bangura, haut commissaire des Nations unies, a reçu une brochure du groupe terroriste contenant les prix de ses esclaves. Sur le document, figuraient des femmes et enfants, tous capturés lors d'affrontements ou de pillages et revendus aux plus offrants pour des milliers de dollars. Selon Zainab Bangura, qui a vérifié l'authenticité de cette brochure en Jordanie et en Turquie, une femme pourrait être vendue à 5 ou 6 hommes différents et les enfants seraient plus chers lorsqu'ils sont très jeunes.
"Les filles sont colportées comme des barils de pétrole," a-t-elle déploré lors d'une interview à New York. "Une fille peut être vendue et achetée par cinq ou six hommes différents. Parfois, ces combattants vendent les filles à leurs familles pour des milliers de dollars de rançon", a-t-elle expliqué.

insi, selon la commissaire des Nations Unies, un djihadiste peut acquérir un enfant âgé de 1 à 9 ans qui n'a pas trouvé preneur pour environ 165 dollars, tandis que les adolescentes sont achetées 124 dollars pièce. Si ces dernières ont plus de 20 ans, le prix baisse. Pour une femme d'une trentaine d'années par exemple, un combattant de l'EI déboursera 60 dollars, 40 pour une quarantenaire. "Les dirigeants de la milice prennent d'abord les esclaves qu'ils souhaitent, après quoi, les riches étrangers de la région sont autorisés à débourser des milliers de dollars pour les acheter", a déclaré Zainab Bangura, précisant que les femmes et enfants restants sont revendus aux combattants quelques dinars irakiens (tarifs cités ci-dessus).
Zainab Bangura a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un "groupe terroriste ordinaire". L'Etat islamique fonctionne d'après une vraie mécanique. Le groupe extrémiste donnerait même des conseils sur la façon de traiter ces femmes et aurait créé des agences matrimoniales pour les revendre. "Ils ont trouvé la combinaison entre un Etat militaire conventionnel et un Etat organisé et bien géré", a expliqué Zainab Bangur
Atlantico
La terreur de l'Etat islamique n'a décidément pas de limite. En avril dernier, lors d'un séjour en Irak, Zainab Bangura, haut commissaire des Nations unies, a reçu une brochure du groupe terroriste contenant les prix de ses esclaves. Sur le document, figuraient des femmes et enfants, tous capturés lors d'affrontements ou de pillages et revendus aux plus offrants pour des milliers de dollars. Selon Zainab Bangura, qui a vérifié l'authenticité de cette brochure en Jordanie et en Turquie, une femme pourrait être vendue à 5 ou 6 hommes différents et les enfants seraient plus chers lorsqu'ils sont très jeunes.
"Les filles sont colportées comme des barils de pétrole," a-t-elle déploré lors d'une interview à New York. "Une fille peut être vendue et achetée par cinq ou six hommes différents. Parfois, ces combattants vendent les filles à leurs familles pour des milliers de dollars de rançon", a-t-elle expliqué.

insi, selon la commissaire des Nations Unies, un djihadiste peut acquérir un enfant âgé de 1 à 9 ans qui n'a pas trouvé preneur pour environ 165 dollars, tandis que les adolescentes sont achetées 124 dollars pièce. Si ces dernières ont plus de 20 ans, le prix baisse. Pour une femme d'une trentaine d'années par exemple, un combattant de l'EI déboursera 60 dollars, 40 pour une quarantenaire. "Les dirigeants de la milice prennent d'abord les esclaves qu'ils souhaitent, après quoi, les riches étrangers de la région sont autorisés à débourser des milliers de dollars pour les acheter", a déclaré Zainab Bangura, précisant que les femmes et enfants restants sont revendus aux combattants quelques dinars irakiens (tarifs cités ci-dessus).
Zainab Bangura a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un "groupe terroriste ordinaire". L'Etat islamique fonctionne d'après une vraie mécanique. Le groupe extrémiste donnerait même des conseils sur la façon de traiter ces femmes et aurait créé des agences matrimoniales pour les revendre. "Ils ont trouvé la combinaison entre un Etat militaire conventionnel et un Etat organisé et bien géré", a expliqué Zainab Bangur
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