Mohamed VI au volant et François Hollande sur le siège passager : c'est la scène surréaliste à laquelle ont pu assister samedi soir les habitants de Tanger. A l'occasion de sa visite d'amitié au Maroc, le président s'est offert avec son hôte une petite balade sur la corniche de la grande ville du nord du Maroc à bord d'un superbe coupé Mercedes.
Comme deux vieux amis !
«Je connaissais Tanger mais pas avec un guide comme celui-là», rigole Francois Hollande qui s'est donc volontiers prêté au jeu. Avec pour seul passager dans la voiture, un conseiller complètement coincé sur la banquette arrière. Preuve que cette escapade avait en réalité tout de l'opération de communication, les images ont été longuement relayées par la télévision nationale marocaine.
Montrer que les brouilles entre les deux pays sont oubliées
Aux yeux de son invité, le roi voulait ainsi montrer qu'il était encore en mesure de circuler librement dans les rues de Tanger, loin de l'image des monarques reclus dans leurs palais. La sécurité, française et marocaine, avaient d'ailleurs été priées de se faire très discrètes... Mais, poursuit le chef de l'Etat, «c'était aussi une façon de montrer que sa ville bouge» alors que Tanger, située en face de l'Europe, est en pleine expansion.
Enfin, l'image des deux dirigeants roulant vitres ouvertes sur la corniche, c'est aussi celle de la réconciliation après plusieurs mois de brouilles diplomatiques. «Elles sont désormais effacées et même dépassées», a affirmé ce dimanche matin François Hollande devant la communauté française de Tanger.
Preuve en est la réception offerte samedi soir par Mohamed VI. «Du grandiose!», lance un conseiller. Parmi les 200 invités, le comédien Jamel Debbouze mais aussi la famille royale avec le petit prince et l'épouse de Mohamed VI dans le cadre sublime du palais royal. «Ca a duré deux heures et personne ne voulait partir», confie t-on parmi les invités. C'était sans compter sur l'appel du coupé Mercédes pour le roi et le président...
Le Parisien : De notre envoyé spécial à Tanger (Maroc), Eric Hacquemand
Comme deux vieux amis !
«Je connaissais Tanger mais pas avec un guide comme celui-là», rigole Francois Hollande qui s'est donc volontiers prêté au jeu. Avec pour seul passager dans la voiture, un conseiller complètement coincé sur la banquette arrière. Preuve que cette escapade avait en réalité tout de l'opération de communication, les images ont été longuement relayées par la télévision nationale marocaine.
Montrer que les brouilles entre les deux pays sont oubliées
Aux yeux de son invité, le roi voulait ainsi montrer qu'il était encore en mesure de circuler librement dans les rues de Tanger, loin de l'image des monarques reclus dans leurs palais. La sécurité, française et marocaine, avaient d'ailleurs été priées de se faire très discrètes... Mais, poursuit le chef de l'Etat, «c'était aussi une façon de montrer que sa ville bouge» alors que Tanger, située en face de l'Europe, est en pleine expansion.
Enfin, l'image des deux dirigeants roulant vitres ouvertes sur la corniche, c'est aussi celle de la réconciliation après plusieurs mois de brouilles diplomatiques. «Elles sont désormais effacées et même dépassées», a affirmé ce dimanche matin François Hollande devant la communauté française de Tanger.
Preuve en est la réception offerte samedi soir par Mohamed VI. «Du grandiose!», lance un conseiller. Parmi les 200 invités, le comédien Jamel Debbouze mais aussi la famille royale avec le petit prince et l'épouse de Mohamed VI dans le cadre sublime du palais royal. «Ca a duré deux heures et personne ne voulait partir», confie t-on parmi les invités. C'était sans compter sur l'appel du coupé Mercédes pour le roi et le président...
Le Parisien : De notre envoyé spécial à Tanger (Maroc), Eric Hacquemand
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