La numéro deux du parti Les Républicains a fait savoir sur Europe 1 qu'elle "voterait" une sanction à l'encontre de Nadine Morano si le sujet était discuté au sein du mouvement. Elle juge également ses propos "exécrables".
Nadine Morano a beau se présenter comme la victime d'un "procès en sorcellerie", ses propos sur "la France, pays de race blanche", choquent jusque dans son propre camp. La numéro 2 des "Républicains", Nathalie Kosciusko-Morizet, a qualifié mardi "d'exécrables" les propos de l'ancienne ministre. "Je trouve la tonalité de cette déclaration, comme d'ailleurs la référence à la race blanche, exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l'apartheid", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet sur Europe 1. "Je crois avec l'unanimité d'ailleurs des scientifiques que l'Humanité ne se divise pas en races. Je le dis, je trouve ces propos exécrables", a-t-elle poursuivi.
Intransigeance
Ces propos doivent-ils être sanctionnés? "Si la question (d'une sanction) était posée et qu'il y avait un vote au bureau politique, je la voterais", a répondu la vice-présidente déléguée des Républicains. Souhaite-t-elle qu'elle soit posée? "Je pense qu'elle peut difficilement ne pas l'être". "J'ai entendu systématiquement Nicolas Sarkozy s'exprimer avec la plus grande clarté sur ce genre de sujet et de manière générale contre le rapprochement avec le Front national", a encore affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet, interrogée sur le silence du président des Républicains sur ces propos polémiques. "Pour moi la France ça n'est pas une race, c'est une nation", a de son côté déclaré sur RTL, Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains pour les régionales en Ile-de-France.
"Il faut être intransigeant sur le respect" des valeurs "consubstantielles à la République", a-t-elle fait valoir, "mais aujourd'hui il ne me viendrait jamais à l'idée de définir quelque être humain par la description de sa race et encore moins un pays". Nadine Morano avait déclaré samedi sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" de France 2: "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères". L'eurodéputée s'est dite lundi soir victime d'un "procès en sorcellerie", après les critiques suscitées par ses propos.
Alain Juppé adresse un signe d'amitié à l'Outre-Mer
NKM n'a pas été la seule à monter au créneau. Ce mardi matin, Alain Juppé s'est fendu d'un tweet pour contester lui-aussi les propos de Nadine Morano. Il adresse un signe d'amitié à l'Outre-Mer, "qui ne sont pas tous de 'race blanche' mais qui sont tous Français à part entière". Franck Riester, député de Seine-et-Marne et soutien affiché de Bruno Le Maire, a lui aussi réagi.
Nadine Morano a beau se présenter comme la victime d'un "procès en sorcellerie", ses propos sur "la France, pays de race blanche", choquent jusque dans son propre camp. La numéro 2 des "Républicains", Nathalie Kosciusko-Morizet, a qualifié mardi "d'exécrables" les propos de l'ancienne ministre. "Je trouve la tonalité de cette déclaration, comme d'ailleurs la référence à la race blanche, exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l'apartheid", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet sur Europe 1. "Je crois avec l'unanimité d'ailleurs des scientifiques que l'Humanité ne se divise pas en races. Je le dis, je trouve ces propos exécrables", a-t-elle poursuivi.
Intransigeance
Ces propos doivent-ils être sanctionnés? "Si la question (d'une sanction) était posée et qu'il y avait un vote au bureau politique, je la voterais", a répondu la vice-présidente déléguée des Républicains. Souhaite-t-elle qu'elle soit posée? "Je pense qu'elle peut difficilement ne pas l'être". "J'ai entendu systématiquement Nicolas Sarkozy s'exprimer avec la plus grande clarté sur ce genre de sujet et de manière générale contre le rapprochement avec le Front national", a encore affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet, interrogée sur le silence du président des Républicains sur ces propos polémiques. "Pour moi la France ça n'est pas une race, c'est une nation", a de son côté déclaré sur RTL, Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains pour les régionales en Ile-de-France.
"Il faut être intransigeant sur le respect" des valeurs "consubstantielles à la République", a-t-elle fait valoir, "mais aujourd'hui il ne me viendrait jamais à l'idée de définir quelque être humain par la description de sa race et encore moins un pays". Nadine Morano avait déclaré samedi sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" de France 2: "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères". L'eurodéputée s'est dite lundi soir victime d'un "procès en sorcellerie", après les critiques suscitées par ses propos.
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NKM n'a pas été la seule à monter au créneau. Ce mardi matin, Alain Juppé s'est fendu d'un tweet pour contester lui-aussi les propos de Nadine Morano. Il adresse un signe d'amitié à l'Outre-Mer, "qui ne sont pas tous de 'race blanche' mais qui sont tous Français à part entière". Franck Riester, député de Seine-et-Marne et soutien affiché de Bruno Le Maire, a lui aussi réagi.
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