En Syrie, le jeu des alliances et les affrontements de deux camps, l’un conduit par les Américains, l’autre par les Russes, peut-il déboucher sur une déflagration générale ?
"L’Histoire retiendra peut-être, que la troisième guerre mondiale a commencé le mercredi 30 septembre 2015. En 1914, la première a débuté un 28 juin par l'assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc d'Autriche. A l'époque, personne évidemment n'imaginait que cet attentat, perpétré loin des grandes capitales, allait conduire à la boucherie de la Grande Guerre.
C'est le jeu des alliances et l'irresponsabilité des "somnambules" qui gouvernent alors les grandes puissances qui ont entraîné le monde vers l'abîme – et la "Belle Epoque" vers une tuerie de masse sans précédent. Assiste-t-on avec les premiers bombardements russes en Syrie, la semaine dernière, aux prémices d’une déflagration planétaire ? Autrement dit : Damas a beau être loin de Washington, Moscou ou Pékin, les frappes de Poutine pourraient-elles, si les opinions publiques et leurs leaders n’y prennent pas garde, être le déclencheur d’un conflit régional puis mondial ?
On n'en est bien sûr pas là, mais cette crainte n’est pas aussi saugrenue que certains pourraient le penser. Elle est partagée par d’éminentes personnalités...."
Source: L'OBS
"L’Histoire retiendra peut-être, que la troisième guerre mondiale a commencé le mercredi 30 septembre 2015. En 1914, la première a débuté un 28 juin par l'assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc d'Autriche. A l'époque, personne évidemment n'imaginait que cet attentat, perpétré loin des grandes capitales, allait conduire à la boucherie de la Grande Guerre.
C'est le jeu des alliances et l'irresponsabilité des "somnambules" qui gouvernent alors les grandes puissances qui ont entraîné le monde vers l'abîme – et la "Belle Epoque" vers une tuerie de masse sans précédent. Assiste-t-on avec les premiers bombardements russes en Syrie, la semaine dernière, aux prémices d’une déflagration planétaire ? Autrement dit : Damas a beau être loin de Washington, Moscou ou Pékin, les frappes de Poutine pourraient-elles, si les opinions publiques et leurs leaders n’y prennent pas garde, être le déclencheur d’un conflit régional puis mondial ?
On n'en est bien sûr pas là, mais cette crainte n’est pas aussi saugrenue que certains pourraient le penser. Elle est partagée par d’éminentes personnalités...."
Source: L'OBS
Commentaire