7 policiers marocains seraient placés en garde à vue pour accusations de torture mortelle
Casablanca : Le procureur du Roi prés le tribunal de 2e instance de Casablanca a décidé l’arrestation d’un groupe de policiers accusés d’avoir torturé un détenu jusqu’à la mort.
En effet, rapporte le journal arabophone Assabah, dans son tirage du vendredi 23 octobre, 7 policiers, en poste à l’arrondissement d’Anfa à Casablanca, auraient été accusés officiellement de torture et meurtre d’un détenu.
La décision de leur mise en garde à vue, aurait été prise par le procureur du Roi prés le tribunal de 2e instance de Casablanca. Le magistrat marocain a ordonné à la BNPJ, d’ouvrir une enquête interne sur les charges dont sont accusés les 7 policiers. Ces derniers qui ont été entendus au siège du tribunal casablancais, ils y ont été menottées par leurs collègues de la BNPJ et transférés au poste de police pour y être interrogés, poursuit la même source.
A noter que le Maroc compte parmi le club très sélect de 75 pays

dans le monde, qui ont ratifié le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Le Maroc, avec la Mauritanie et la Tunisie sont les seuls au Maghreb à avoir adhéré à ce protocole.
Le royaume, en effet, a ratifié ce protocole, le 24 novembre 2014. Cette adhésion du Maroc à ce club des 75, lui impose un certain nombre de dispositions à prendre et des principes à respecter.
Ainsi, selon les clauses de ce protocole, le Maroc a obligation de :
1- créer une institution nationale d’observation et de contrôle de l’application du traité.
2- le gouvernement doit permettre aux experts internationaux onusiens de visiter le Maroc et d’y mener enquêtes et inspections des établissements pénitenciers.
3- l’ouverture d’enquête et le lancement de poursuites judiciaires immédiates contre les accusés de torture, chaque fois qu’il y a une plainte à ce sujet.
lemag.
Casablanca : Le procureur du Roi prés le tribunal de 2e instance de Casablanca a décidé l’arrestation d’un groupe de policiers accusés d’avoir torturé un détenu jusqu’à la mort.
En effet, rapporte le journal arabophone Assabah, dans son tirage du vendredi 23 octobre, 7 policiers, en poste à l’arrondissement d’Anfa à Casablanca, auraient été accusés officiellement de torture et meurtre d’un détenu.
La décision de leur mise en garde à vue, aurait été prise par le procureur du Roi prés le tribunal de 2e instance de Casablanca. Le magistrat marocain a ordonné à la BNPJ, d’ouvrir une enquête interne sur les charges dont sont accusés les 7 policiers. Ces derniers qui ont été entendus au siège du tribunal casablancais, ils y ont été menottées par leurs collègues de la BNPJ et transférés au poste de police pour y être interrogés, poursuit la même source.
A noter que le Maroc compte parmi le club très sélect de 75 pays



Le Maroc, avec la Mauritanie et la Tunisie sont les seuls au Maghreb à avoir adhéré à ce protocole.
Le royaume, en effet, a ratifié ce protocole, le 24 novembre 2014. Cette adhésion du Maroc à ce club des 75, lui impose un certain nombre de dispositions à prendre et des principes à respecter.
Ainsi, selon les clauses de ce protocole, le Maroc a obligation de :
1- créer une institution nationale d’observation et de contrôle de l’application du traité.
2- le gouvernement doit permettre aux experts internationaux onusiens de visiter le Maroc et d’y mener enquêtes et inspections des établissements pénitenciers.
3- l’ouverture d’enquête et le lancement de poursuites judiciaires immédiates contre les accusés de torture, chaque fois qu’il y a une plainte à ce sujet.
lemag.
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