L'Union africaine dénonce "l'extrême cruauté" des belligérants de la guerre au Soudan du Sud
Cannibalisme forcé, viols et "autres actes inhumains" : les belligérants de la guerre civile au Soudan du Sud devront rendre des comptes, devant une cour de justice indépendante africaine, d'actes d'une "extrême cruauté" contre les populations civiles, a estimé mercredi l'Union africaine (UA).
"La plupart des atrocités ont été commises contre des populations civiles qui ne participent pas directement aux hostilités. Les lieux de prières et les hôpitaux ont été attaqués, l'aide humanitaire entravée, les villes pillées et détruites", peut-on lire dans le rapport de 342 pages publié mercredi par l’UA. Le rapport a été remis à l'UA en octobre 2014, mais a fait l'objet de tractations sur sa publication pendant plus d'un an, certains dirigeants africains craignant qu'elle puisse saper les discussions de paix.
Une commission d'enquête de l'UA, conduite en 2014 par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, a documenté les nombreuses exactions de combattants qui vont jusqu'à forcer les membres d'une communauté "à boire le sang et à manger de la chair humaine brûlée" des victimes de leur ethnie qui venaient d'être tuées.
Indépendant du Soudan depuis juillet 2011 après des décennies de conflit contre Khartoum, le Soudan du Sud a replongé en décembre 2013 dans la guerre civile, à la suite d'une rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, sur fond de conflit ethnique.
Ponctué de massacres et d'atrocités régulièrement dénoncés par les organisations de défense des droits de l'Homme, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et chassé quelque 2,2 millions de Sud-Soudanais de leurs foyers.
nouvelobs
Cannibalisme forcé, viols et "autres actes inhumains" : les belligérants de la guerre civile au Soudan du Sud devront rendre des comptes, devant une cour de justice indépendante africaine, d'actes d'une "extrême cruauté" contre les populations civiles, a estimé mercredi l'Union africaine (UA).
"La plupart des atrocités ont été commises contre des populations civiles qui ne participent pas directement aux hostilités. Les lieux de prières et les hôpitaux ont été attaqués, l'aide humanitaire entravée, les villes pillées et détruites", peut-on lire dans le rapport de 342 pages publié mercredi par l’UA. Le rapport a été remis à l'UA en octobre 2014, mais a fait l'objet de tractations sur sa publication pendant plus d'un an, certains dirigeants africains craignant qu'elle puisse saper les discussions de paix.
Une commission d'enquête de l'UA, conduite en 2014 par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, a documenté les nombreuses exactions de combattants qui vont jusqu'à forcer les membres d'une communauté "à boire le sang et à manger de la chair humaine brûlée" des victimes de leur ethnie qui venaient d'être tuées.
Indépendant du Soudan depuis juillet 2011 après des décennies de conflit contre Khartoum, le Soudan du Sud a replongé en décembre 2013 dans la guerre civile, à la suite d'une rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, sur fond de conflit ethnique.
Ponctué de massacres et d'atrocités régulièrement dénoncés par les organisations de défense des droits de l'Homme, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et chassé quelque 2,2 millions de Sud-Soudanais de leurs foyers.
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