Pour Poutine, la France devient une « alliée » en Syrie
Par Isabelle Mandraud - le monde
Sur le front syrien, la Russie se cherchait un allié en Occident et elle l’a trouvé dans une France meurtrie par les attentats sanglants du 13 novembre à Paris, et un président mû par « une détermination froide » à mener « une guerre contre une armée djihadiste » responsable de la mort de 129 personnes et de nombreux blessés. François Hollande a annoncé sa venue à Moscou le 26 novembre pour discuter avec Vladimir Poutine d’une « grande coalition unique » contre l’État islamique (EI).
En retour, le chef de l’état russe a donné l’ordre, mardi 17 novembre, à ses navires de guerre déployés en Méditerranée orientale d’entrer en « contact direct avec les Français », notamment à l’approche du porte-avions Charles-de-Gaulle qui doit appareiller jeudi, et de « travailler avec eux comme avec des alliés ».
Alliés. Le mot revêt ici toute son importance. Certes, avant de fouler le sol russe, le président français commencera par rendre visite, deux jours plus tôt, à son homologue américain, Barack Obama. Mais ce n’est pas sans doute pas un hasard si, au lendemain du discours de M. Hollande devant le parlement français réuni en congrès, le chef du Kremlin a, pour la première fois, reconnu que le crash du charter russe Metrojet survenu deux semaines plus tôt, le 31 octobre, au-dessus du désert du Sinaï avec 224 personnes à son bord, était bien le résultat d’un attentat, lui aussi revendiqué par l’EI. Il n’y aura « aucun répit, aucune trêve » dans la guerre contre Daech [acronyme arabe de l’organisation djihadiste], a prévenu...
Par Isabelle Mandraud - le monde
Sur le front syrien, la Russie se cherchait un allié en Occident et elle l’a trouvé dans une France meurtrie par les attentats sanglants du 13 novembre à Paris, et un président mû par « une détermination froide » à mener « une guerre contre une armée djihadiste » responsable de la mort de 129 personnes et de nombreux blessés. François Hollande a annoncé sa venue à Moscou le 26 novembre pour discuter avec Vladimir Poutine d’une « grande coalition unique » contre l’État islamique (EI).
En retour, le chef de l’état russe a donné l’ordre, mardi 17 novembre, à ses navires de guerre déployés en Méditerranée orientale d’entrer en « contact direct avec les Français », notamment à l’approche du porte-avions Charles-de-Gaulle qui doit appareiller jeudi, et de « travailler avec eux comme avec des alliés ».
Alliés. Le mot revêt ici toute son importance. Certes, avant de fouler le sol russe, le président français commencera par rendre visite, deux jours plus tôt, à son homologue américain, Barack Obama. Mais ce n’est pas sans doute pas un hasard si, au lendemain du discours de M. Hollande devant le parlement français réuni en congrès, le chef du Kremlin a, pour la première fois, reconnu que le crash du charter russe Metrojet survenu deux semaines plus tôt, le 31 octobre, au-dessus du désert du Sinaï avec 224 personnes à son bord, était bien le résultat d’un attentat, lui aussi revendiqué par l’EI. Il n’y aura « aucun répit, aucune trêve » dans la guerre contre Daech [acronyme arabe de l’organisation djihadiste], a prévenu...
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