"Je suis la conscience des Marocains, je le dis et sans la moindre menace,
tout Marocain qui restera assis alors qu'un Palestinien est à la tribune,
en train de comparer les Marocains à des sionistes, je salirai la porte de sa maison,
avec ce que vous savez, et il est inutile de préciser ma pensée."
Extrait d'un discours royal, en juillet 1986.
Les réactions enregistrées ici et là, dans certains pays du Moyen-Orient, suite à la visite au royaume de Shimon Peres, en 1986, allaient provoquer, encore une fois, l'ire du souverain, et il n'hésitera pas à le faire savoir. Devant le Parlement palestinien, Mohamed Abdelaziz, leader du Polisario, dira que “les Sahraouis souffrent de l'occupation tout comme les Palestiniens”.
Considérant cette déclaration comme “une atteinte à l'honneur et à la dignité du Maroc”, Hassan II déclare, dans la foulée : “Je n'ai pas l'habitude d'être dur, et je pèse toujours mes mots. Je n'admettrai jamais qu'on dise que le Maroc fait au Sahara ce qu’Israël fait en Palestine”, rappelant que le Maroc a beaucoup fait pour les Palestiniens. Il a aussi intimé l'ordre à tout Marocain de se retirer, lors de n'importe quelle rencontre internationale, si un délégué palestinien prenait la parole. Hassan II, avec des propos extrêmement durs, tourne momentanément le dos à la Palestine, à une époque où il caresse l’idée d'ancrer le royaume à l'Europe en construction. Cela ne dure qu'un temps, car l'Europe repousse les avances de Hassan II, et Yasser Arafat se réconcilie définitivement avec le monarque. Vite et bien, heureusement !
tout Marocain qui restera assis alors qu'un Palestinien est à la tribune,
en train de comparer les Marocains à des sionistes, je salirai la porte de sa maison,
avec ce que vous savez, et il est inutile de préciser ma pensée."
Extrait d'un discours royal, en juillet 1986.
Les réactions enregistrées ici et là, dans certains pays du Moyen-Orient, suite à la visite au royaume de Shimon Peres, en 1986, allaient provoquer, encore une fois, l'ire du souverain, et il n'hésitera pas à le faire savoir. Devant le Parlement palestinien, Mohamed Abdelaziz, leader du Polisario, dira que “les Sahraouis souffrent de l'occupation tout comme les Palestiniens”.
Considérant cette déclaration comme “une atteinte à l'honneur et à la dignité du Maroc”, Hassan II déclare, dans la foulée : “Je n'ai pas l'habitude d'être dur, et je pèse toujours mes mots. Je n'admettrai jamais qu'on dise que le Maroc fait au Sahara ce qu’Israël fait en Palestine”, rappelant que le Maroc a beaucoup fait pour les Palestiniens. Il a aussi intimé l'ordre à tout Marocain de se retirer, lors de n'importe quelle rencontre internationale, si un délégué palestinien prenait la parole. Hassan II, avec des propos extrêmement durs, tourne momentanément le dos à la Palestine, à une époque où il caresse l’idée d'ancrer le royaume à l'Europe en construction. Cela ne dure qu'un temps, car l'Europe repousse les avances de Hassan II, et Yasser Arafat se réconcilie définitivement avec le monarque. Vite et bien, heureusement !
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