Passer d’un pouvoir personnel à un État avec des institutions fortes
La fatigue du patriote coureur de fond ne l’empêche pas de s’infliger la corvée d’évoquer les divers grenouillages, cafouillages et les guéguerres médiatiques qui minent l’Algérie, laquelle reste pourtant notre patrie en dépit des présumés dépositaires d’un patriotisme d’essence « divine ».
Il est important de revenir à certaines informations, comme l’affaire Djezzy qui a soulevé un tollé général chez les Algériens lorsqu’ils ont appris que leur État est associé à un sioniste notoire bien connu du FSB pour de multiples opérations plus que douteuses dont une tendance à confondre le sucre et la drogue dans ses importations, à savoir le milliardaire russe Mikhail Fridman.
Oui, l’argent de millions d’Algériens a participé à la construction de colonies de l’entité sioniste criminelle en Palestine et au financement de Tsahal, l’armée israélienne. Cette révélation est d’une extrême gravité et réclame un boycott de Djezzy de la part de tous les Algériens. Comment l’État algérien a-t-il géré ce dossier avec Naguib Sawiris, l’homme d’affaires égyptien, déjà très gâté par le gouvernement algérien, et qui a augmenté sa fortune en revendant ses parts de Djezzy à Fridman sans consulter qui que ce soit ? Sans parler d’une autre opération concernant Nassef Sawiris, frère du précédent et actuel associé de Sonatrach à travers la Sorfert, qui a cédé des cimenteries algériennes à Lafarge. En faisant des affaires avec Fridman, Naguib Sawiris a piégé tout l’État algérien qui est désormais associé avec un financier du sionisme. Au moment où nos amis des BDS portent des coups mortels contre Israël et sa politique criminelle, en Algérie, on trouve des médicaments et du ciment israéliens.
Qui a permis l’importation des produits israéliens qui n’est rien d’autre qu’un rapprochement en vue de la normalisation des relations avec Israël ? Tous les traîtres responsables de ce projet doivent être punis, car si le monde arabo-musulman sert les intérêts d’Israël, la cause palestinienne demeure pour chaque algérien une cause centrale et celui qui va à son encontre doit payer le prix fort. Ajoutons à ces faits gravissimes l’accueil à Alger de Patrick Klugman, ex-président des étudiants juifs de France et membre du CRIF, fer de lance du sionisme en France, venu dans le sillage de la maire de Paris, Anne Hidalgo, bien connue pour son dévouement à l’entité sioniste d’Israël. Klugman, qui roule pour le Mossad israélien, est chargé de diffuser la propagande sioniste et de casser les pro-Palestiniens en France, notamment en étant lié à la LDJ (ligue de défense juive) et au Betar.
Est-ce un hasard si deux sionistes convaincus ont une présence en Algérie ? La réponse est non, et les dirigeants algériens actuels porteront l’entière responsabilité de cette trahison favorisée par la maladie d’une seule personne, Abdelaziz Bouteflika, dont la faiblesse s’est répandue dans tout le corps de l’État algérien. Profitant de cette fragilité, les sionistes ont gagné du terrain, et le ver est désormais dans le fruit. Que des sionistes avérés fassent des affaires avec l’État algérien et aient une présence en Algérie n’avait jamais pu avoir lieu jusqu’ici et ce n’est pas un match de football avec la Palestine qui parviendra à dissimuler ces faits gravissimes. La position de l’Algérie par rapport à la question palestinienne est une ligne rouge à ne pas dépasser même si ce clan présidentiel et son harem sont récidivistes dans les infractions consistant à brûler les feux rouges. Je passe sur les scandales de la gestion des accords avec l’Union Européenne dus à un cafouillage lamentable dans la communication où l’on constate une fois de plus le bricolage de la classe dirigeante qui nous montre qu’elle ne sait rien faire à part perdre du temps et dilapider les potentiels du pays.
C’est dire si les dirigeants actuels peuvent donner des cours d’échec sur tous les plans, qu’ils soient économiques ou politiques. Je suggère que l’on inscrive un nouveau cours dans les sections universitaires des sciences économiques et politiques : « Comment faire échouer un pays ». Les traîtres du clan présidentiel ont transformé l’Algérie en véritable vache à lait pour tous les requins de la planète, de Mittal à Fridman en passant par les Sawaris. Tous ces gens ont été introduits par Khelil, l’ami d’enfance de Bouteflika, et donc par le président lui-même. Pauvre Algérie, vache des orphelins, qu’a-t-on fait de toi…
Pendant ce temps, on nous rabâche les oreilles avec « l’État civil » et d’autres concepts farfelus répandus ici et là dans des médias informels et illégaux par des responsables illégitimes parce que mal élus ou, pour certains, jamais élus. Le vide politique sidéral qui sévit en Algérie est extrêmement dangereux à tous les niveaux parce qu’il est accompagné de menaces internes et externes non négligeables, que ce soit l’instabilité dans la région du Sahel, et surtout celle de la Libye qui constitue aujourd’hui un péril immense pour l’Algérie et pour toute la région. Le diplomate espagnol et ex-patron de l’Otan, Javier Solana, a d’ailleurs tout récemment tiré la sonnette d’alarme en évoquant l’instabilité de l’Algérie qui mettrait tout le Sahel en danger et plaide pour une réaction du gouvernement algérien ainsi que pour un renforcement des liens entre l’Union Européenne et l’Algérie.
Ce n’est pas un hasard si Javier Solana intervient au moment où l’Algérie se trouve dans une position plus que précaire et que la presse française, avec à sa tête Le Figaro – lequel a vanté en avril 2015 les mérites du président Bouteflika dans 8 pages que le gouvernement algérien avaient achetées – qui consacre une série d’articles sur la situation de l’Algérie, sans que le gouvernement algérien daigne lever le petit doigt pour répondre à ses maîtres gaulois. Qu’y a-t-il donc de changé depuis lors pour que Le Figaro cogne aujourd’hui sur le pouvoir actuel ? Et à quoi sert donc Hamid Grine la Pub et la Vertu, cet ancien laquais de Djezzy, qui donne des leçons d’éthique et de déontologie aux organes de presse algériens ? Encore un qui a la mémoire courte concernant ses liens avec le Makhzen et le sioniste Fridman.
Dans le remaniement incessant qui ne saurait tarder un de ces jeudis, Grine et d’autres ministres incompétents comme Ghoul, Benkhalfa, Khebri, Bouchouareb, etc., liste non exhaustive, doivent impérativement rendre leur tablier. Certaines informations circulent d’ailleurs sur le départ de certains. Cependant, je persiste à dire que les liftings gouvernementaux ne servent à rien, c’est tout le pouvoir qu’il faut changer et non pas quelques têtes.
Le pouvoir algérien actuel est-il armé et outillé pour faire face à tant de défis en même temps ? La réponse est encore non, parce que seules des institutions fortes peuvent immuniser un pays des périls intérieurs et extérieurs et construire un front interne indispensable en cas de menaces de guerre. On voit que la guerre en Libye a déjà commencé avec une présence militaire américaine, française et britannique, et avec la présence de Daech dans le sanctuaire terroriste libyen. Ce n’est pas un autocrate affaissé entouré d’une flopée de fervents courtisans et qui ne s’est pas adressé à son propre peuple depuis des années qui va pouvoir faire face à cette situation volcanique.
L’Algérie est fragilisée, tant sur le plan économique où les revenus ont baissé de moitié, voire plus, que sur le plan sécuritaire avec l’instabilité de la Libye voisine et ce qu’elle comporte de dangers et de menaces pour la sécurité intérieure de notre pays. Toute l’équipe dirigeante dans son ensemble a échoué de l’aveu même de certains, comme Ouyahia, et doit impérativement partir sans négociations et remettre les clés de la maison Algérie aux patriotes qui existent dans l’institution militaire, la seule à rester debout et qui n’a pas été infectée par les virus propagés par un clan présidentiel gangréné. Le non rattachement des structures du DRS à la Présidence est d’ailleurs un très bon signe, car les services de renseignement restent sous la tutelle du Ministère de la Défense, ce qui est un point positif. Il est en effet dangereux de jouer avec des institutions aussi sensibles que les services de renseignement et de les placer entre les mains d’un président sénile entouré d’un sérail de flagorneurs qui ne maîtrisent pas les questions liées à la Défense, pour ne pas dire qu’ils ne maîtrisent rien du tout.
Même avec cette pseudo « Constitution » votée avec les pieds et les mains par un Parlement croupion qui représente moins de 30% du corps électoral et est constitué d’affairistes, symbole de la dépravation et de l’affaissement de l’État algérien, l’Algérie est très loin d’amorcer le nouveau virage qualitatif qui signifierait restituer le pouvoir aux institutions, laisser les contre-pouvoirs jouer leur rôle, rendre la justice indépendante pour sévir contre tous ceux qui ont pillé et trahi la nation, bref, une justice au-dessus de tous.
J’ai cherché les traces de ces éléments dans ce qu’ils ont présenté comme « Constitution » et je n’ai trouvé que quelques revendications sociétales érigées en pratiques constitutionnelles. Personne n’est dupe, même avec les diversions concernant la langue amazighe qui est insérée dans un article « bis » et dont l’effet d’annonce ne contient aucun mécanisme d’application quant à sa pratique dans la vie courante. Pourrait-on en outre m’expliquer ce que signifie le fait d’inclure « l’assainissement du climat des affaires » dans une Constitution? Un cadeau aux patrons, à Ali Haddad qui me fatigue et qui n’a jamais pu réaliser une route conforme et la livrer à heure et à temps ?
On attribue à Bouteflika l’incitation à recourir aux énergies renouvelables dans le dernier Conseil de l’Énergie alors que le projet Desertec avec l’Allemagne, stratégique pour l’Algérie, a été abandonné sous la pression des Français, bien qu’il aurait pu garantir notre autosuffisance énergétique et l’exportation. Ce qu’on attribue comme déclarations au président, ses appels au peuple pour que celui-ci se dévoue à la nation, ne nous empêche pas de penser qu’on aurait aimé voir des mesures comme ce fut le cas dans d’autres pays qui baissent les salaires des ministres et des députés. Au lieu de cela, on demande au peuple de faire des sacrifices sans donner l’exemple. On voit par exemple un Tliba en visite privée à Paris qui se balade en voiture diplomatique pour faire ses emplettes aux Champs-Élysées.
Toujours les Champs-Élysées, rien que les Champs-Élysées, la Mecque des néo-harkis qui dirigent l’Algérie en ce moment. Donc, verbiages, grenouillages, diversions multiples, c’est le lot quotidien des Algériens, avec des intermittents du spectacle interchangeables selon la nécessité de la conjoncture.
La suite...
La fatigue du patriote coureur de fond ne l’empêche pas de s’infliger la corvée d’évoquer les divers grenouillages, cafouillages et les guéguerres médiatiques qui minent l’Algérie, laquelle reste pourtant notre patrie en dépit des présumés dépositaires d’un patriotisme d’essence « divine ».
Il est important de revenir à certaines informations, comme l’affaire Djezzy qui a soulevé un tollé général chez les Algériens lorsqu’ils ont appris que leur État est associé à un sioniste notoire bien connu du FSB pour de multiples opérations plus que douteuses dont une tendance à confondre le sucre et la drogue dans ses importations, à savoir le milliardaire russe Mikhail Fridman.
Oui, l’argent de millions d’Algériens a participé à la construction de colonies de l’entité sioniste criminelle en Palestine et au financement de Tsahal, l’armée israélienne. Cette révélation est d’une extrême gravité et réclame un boycott de Djezzy de la part de tous les Algériens. Comment l’État algérien a-t-il géré ce dossier avec Naguib Sawiris, l’homme d’affaires égyptien, déjà très gâté par le gouvernement algérien, et qui a augmenté sa fortune en revendant ses parts de Djezzy à Fridman sans consulter qui que ce soit ? Sans parler d’une autre opération concernant Nassef Sawiris, frère du précédent et actuel associé de Sonatrach à travers la Sorfert, qui a cédé des cimenteries algériennes à Lafarge. En faisant des affaires avec Fridman, Naguib Sawiris a piégé tout l’État algérien qui est désormais associé avec un financier du sionisme. Au moment où nos amis des BDS portent des coups mortels contre Israël et sa politique criminelle, en Algérie, on trouve des médicaments et du ciment israéliens.
Qui a permis l’importation des produits israéliens qui n’est rien d’autre qu’un rapprochement en vue de la normalisation des relations avec Israël ? Tous les traîtres responsables de ce projet doivent être punis, car si le monde arabo-musulman sert les intérêts d’Israël, la cause palestinienne demeure pour chaque algérien une cause centrale et celui qui va à son encontre doit payer le prix fort. Ajoutons à ces faits gravissimes l’accueil à Alger de Patrick Klugman, ex-président des étudiants juifs de France et membre du CRIF, fer de lance du sionisme en France, venu dans le sillage de la maire de Paris, Anne Hidalgo, bien connue pour son dévouement à l’entité sioniste d’Israël. Klugman, qui roule pour le Mossad israélien, est chargé de diffuser la propagande sioniste et de casser les pro-Palestiniens en France, notamment en étant lié à la LDJ (ligue de défense juive) et au Betar.
Est-ce un hasard si deux sionistes convaincus ont une présence en Algérie ? La réponse est non, et les dirigeants algériens actuels porteront l’entière responsabilité de cette trahison favorisée par la maladie d’une seule personne, Abdelaziz Bouteflika, dont la faiblesse s’est répandue dans tout le corps de l’État algérien. Profitant de cette fragilité, les sionistes ont gagné du terrain, et le ver est désormais dans le fruit. Que des sionistes avérés fassent des affaires avec l’État algérien et aient une présence en Algérie n’avait jamais pu avoir lieu jusqu’ici et ce n’est pas un match de football avec la Palestine qui parviendra à dissimuler ces faits gravissimes. La position de l’Algérie par rapport à la question palestinienne est une ligne rouge à ne pas dépasser même si ce clan présidentiel et son harem sont récidivistes dans les infractions consistant à brûler les feux rouges. Je passe sur les scandales de la gestion des accords avec l’Union Européenne dus à un cafouillage lamentable dans la communication où l’on constate une fois de plus le bricolage de la classe dirigeante qui nous montre qu’elle ne sait rien faire à part perdre du temps et dilapider les potentiels du pays.
C’est dire si les dirigeants actuels peuvent donner des cours d’échec sur tous les plans, qu’ils soient économiques ou politiques. Je suggère que l’on inscrive un nouveau cours dans les sections universitaires des sciences économiques et politiques : « Comment faire échouer un pays ». Les traîtres du clan présidentiel ont transformé l’Algérie en véritable vache à lait pour tous les requins de la planète, de Mittal à Fridman en passant par les Sawaris. Tous ces gens ont été introduits par Khelil, l’ami d’enfance de Bouteflika, et donc par le président lui-même. Pauvre Algérie, vache des orphelins, qu’a-t-on fait de toi…
Pendant ce temps, on nous rabâche les oreilles avec « l’État civil » et d’autres concepts farfelus répandus ici et là dans des médias informels et illégaux par des responsables illégitimes parce que mal élus ou, pour certains, jamais élus. Le vide politique sidéral qui sévit en Algérie est extrêmement dangereux à tous les niveaux parce qu’il est accompagné de menaces internes et externes non négligeables, que ce soit l’instabilité dans la région du Sahel, et surtout celle de la Libye qui constitue aujourd’hui un péril immense pour l’Algérie et pour toute la région. Le diplomate espagnol et ex-patron de l’Otan, Javier Solana, a d’ailleurs tout récemment tiré la sonnette d’alarme en évoquant l’instabilité de l’Algérie qui mettrait tout le Sahel en danger et plaide pour une réaction du gouvernement algérien ainsi que pour un renforcement des liens entre l’Union Européenne et l’Algérie.
Ce n’est pas un hasard si Javier Solana intervient au moment où l’Algérie se trouve dans une position plus que précaire et que la presse française, avec à sa tête Le Figaro – lequel a vanté en avril 2015 les mérites du président Bouteflika dans 8 pages que le gouvernement algérien avaient achetées – qui consacre une série d’articles sur la situation de l’Algérie, sans que le gouvernement algérien daigne lever le petit doigt pour répondre à ses maîtres gaulois. Qu’y a-t-il donc de changé depuis lors pour que Le Figaro cogne aujourd’hui sur le pouvoir actuel ? Et à quoi sert donc Hamid Grine la Pub et la Vertu, cet ancien laquais de Djezzy, qui donne des leçons d’éthique et de déontologie aux organes de presse algériens ? Encore un qui a la mémoire courte concernant ses liens avec le Makhzen et le sioniste Fridman.
Dans le remaniement incessant qui ne saurait tarder un de ces jeudis, Grine et d’autres ministres incompétents comme Ghoul, Benkhalfa, Khebri, Bouchouareb, etc., liste non exhaustive, doivent impérativement rendre leur tablier. Certaines informations circulent d’ailleurs sur le départ de certains. Cependant, je persiste à dire que les liftings gouvernementaux ne servent à rien, c’est tout le pouvoir qu’il faut changer et non pas quelques têtes.
Le pouvoir algérien actuel est-il armé et outillé pour faire face à tant de défis en même temps ? La réponse est encore non, parce que seules des institutions fortes peuvent immuniser un pays des périls intérieurs et extérieurs et construire un front interne indispensable en cas de menaces de guerre. On voit que la guerre en Libye a déjà commencé avec une présence militaire américaine, française et britannique, et avec la présence de Daech dans le sanctuaire terroriste libyen. Ce n’est pas un autocrate affaissé entouré d’une flopée de fervents courtisans et qui ne s’est pas adressé à son propre peuple depuis des années qui va pouvoir faire face à cette situation volcanique.
L’Algérie est fragilisée, tant sur le plan économique où les revenus ont baissé de moitié, voire plus, que sur le plan sécuritaire avec l’instabilité de la Libye voisine et ce qu’elle comporte de dangers et de menaces pour la sécurité intérieure de notre pays. Toute l’équipe dirigeante dans son ensemble a échoué de l’aveu même de certains, comme Ouyahia, et doit impérativement partir sans négociations et remettre les clés de la maison Algérie aux patriotes qui existent dans l’institution militaire, la seule à rester debout et qui n’a pas été infectée par les virus propagés par un clan présidentiel gangréné. Le non rattachement des structures du DRS à la Présidence est d’ailleurs un très bon signe, car les services de renseignement restent sous la tutelle du Ministère de la Défense, ce qui est un point positif. Il est en effet dangereux de jouer avec des institutions aussi sensibles que les services de renseignement et de les placer entre les mains d’un président sénile entouré d’un sérail de flagorneurs qui ne maîtrisent pas les questions liées à la Défense, pour ne pas dire qu’ils ne maîtrisent rien du tout.
Même avec cette pseudo « Constitution » votée avec les pieds et les mains par un Parlement croupion qui représente moins de 30% du corps électoral et est constitué d’affairistes, symbole de la dépravation et de l’affaissement de l’État algérien, l’Algérie est très loin d’amorcer le nouveau virage qualitatif qui signifierait restituer le pouvoir aux institutions, laisser les contre-pouvoirs jouer leur rôle, rendre la justice indépendante pour sévir contre tous ceux qui ont pillé et trahi la nation, bref, une justice au-dessus de tous.
J’ai cherché les traces de ces éléments dans ce qu’ils ont présenté comme « Constitution » et je n’ai trouvé que quelques revendications sociétales érigées en pratiques constitutionnelles. Personne n’est dupe, même avec les diversions concernant la langue amazighe qui est insérée dans un article « bis » et dont l’effet d’annonce ne contient aucun mécanisme d’application quant à sa pratique dans la vie courante. Pourrait-on en outre m’expliquer ce que signifie le fait d’inclure « l’assainissement du climat des affaires » dans une Constitution? Un cadeau aux patrons, à Ali Haddad qui me fatigue et qui n’a jamais pu réaliser une route conforme et la livrer à heure et à temps ?
On attribue à Bouteflika l’incitation à recourir aux énergies renouvelables dans le dernier Conseil de l’Énergie alors que le projet Desertec avec l’Allemagne, stratégique pour l’Algérie, a été abandonné sous la pression des Français, bien qu’il aurait pu garantir notre autosuffisance énergétique et l’exportation. Ce qu’on attribue comme déclarations au président, ses appels au peuple pour que celui-ci se dévoue à la nation, ne nous empêche pas de penser qu’on aurait aimé voir des mesures comme ce fut le cas dans d’autres pays qui baissent les salaires des ministres et des députés. Au lieu de cela, on demande au peuple de faire des sacrifices sans donner l’exemple. On voit par exemple un Tliba en visite privée à Paris qui se balade en voiture diplomatique pour faire ses emplettes aux Champs-Élysées.
Toujours les Champs-Élysées, rien que les Champs-Élysées, la Mecque des néo-harkis qui dirigent l’Algérie en ce moment. Donc, verbiages, grenouillages, diversions multiples, c’est le lot quotidien des Algériens, avec des intermittents du spectacle interchangeables selon la nécessité de la conjoncture.
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