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Ban Ki-moon se rendra à Tindouf et à Bir Lahlou- La mission de la dernière chance ?

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  • Ban Ki-moon se rendra à Tindouf et à Bir Lahlou- La mission de la dernière chance ?

    Qualifiée d’historique, la tournée du...

    Tout porte à croire que cette virée de Ban Ki-moon, qui viendra de Mauritanie avant de se rendre à Alger demain est historique.


    Elle intervient à quelques mois de la fin de mission du Sud-Coréen à la tête de l’organisation onusienne. Ce qui met une pression supplémentaire sur toutes les parties afin de régler le problème au plus vite.

    C’est d’ailleurs ce sentiment qui prévaut chez les responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). «Nous allons expliquer à Ban Ki-moon qu’il est temps de prendre des mesures nécessaires» pour débloquer la situation et «mettre fin à la situation d’occupation qui a trop duré», a expliqué, jeudi, Mohamed Khedad, coordinateur de la RASD auprès des Nations unies.

    Le responsable, qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse tenue à Boudjedour, dans les camps de Tindouf, presse ainsi le responsable de l’ONU d’apporter les réponses nécessaires au blocage du processus des négociations, mais surtout de trouver des moyens de faire pression sur le Maroc pour l’amener de nouveau à la table des négociations. Pour Mohamed Khedad, la situation du statu quo est «intenable». «Une solution doit être trouvée», insiste-t-il.

    Ce sentiment ne signifie pourtant pas que tout le tableau est noir. Pour les responsables sahraouis, cette visite en elle-même est une victoire pour leur cause. «La visite montre l’engagement personnel du secrétaire général des Nations unies de régler cette crise malgré les blocages des membres du Conseil de sécurité, notamment la France», estime Mohamed Khedad. «Nous saluons le courage du secrétaire général (de l’ONU) qui fait face à tant de pressions», ajoute le responsable. «Cette visite est une preuve supplémentaire que la proposition marocaine n’est plus crédible», fulmine-t-il encore. Et là, Mohamed Khedad se désole que la France «s’entête à soutenir le Maroc malgré tout».

    Il a rappelé que ce sont les deux pays qui ont empêché la visite de Ban Ki-moon au Maroc. «Le Maroc a des choses à cacher. Sinon, pourquoi refuser de recevoir un responsable onusien ?» s’interroge le coordinateur de la RASD auprès de l’ONU.


    «L’option militaire reste de mise»

    Comme les autres responsables sahraouis, Mohamed Khedad ne cache pas son amertume devant les blocages marocains, mais surtout de la France qui empêche le Conseil de sécurité d’avancer sur la question sahraouie. «Les membres du Conseil de sécurité, notamment la France, doivent assumer leurs responsabilités. Car, les populations réfugiées et celles qui sont dans les territoires occupés ne peuvent plus patienter encore longtemps», avertit Khedad, qui fait ainsi écho au sentiment de révolte qui habite, depuis quelques années, la jeunesse sahraouie.

    Un sentiment très présent parmi les jeunes Sahraouis qui pressent leur gouvernement de leur donner la possibilité de reprendre la lutte armée. Les autorités sahraouies, qui rappellent à chaque fois qu’elles ont accepté, depuis 25 ans, de s’inscrire dans le processus de règlement pacifique du conflit, n’excluent bien sûr pas la reprise des hostilités. «Toutes les options sont possibles, y compris la lutte armée. Nous n’hésiterons pas à défendre notre pays avec tous les moyens», insiste Khedad, qui affiche une détermination sans faille malgré les années qui passent.

    Cette option du retour aux armes est d’autant plus présente que de temps à autre, de petites étincelles peuvent venir allumer un brasier. C’est le cas de ce jeune Sahraoui qui aurait été tué, à l’intérieur de la zone contrôlée par les Casque bleus, le 27 février dernier, par un tir d’un soldat marocain, posté sur le mur qui isole la région occupée des territoires libérés.

    «Cela est un acte de guerre», indique Khedad qui affirme que ce geste est «une violation des Accords de Genève». Si elles ne ripostent pas militairement, les autorités sahraouies ont saisi toutes les organisations internationales afin d’effectuer «une enquête crédible».

    Au-delà des incidents, devenus fréquents des deux côtés de la barrière de sécurité séparant les deux parties du Sahara occidental, la situation humanitaire et des droits de l’homme est loin d’être reluisante, notamment dans les camps de réfugiés. Selon Yahia Bouhbaini, président du Croissant-Rouge sahraoui, la zone risque une grave crise humanitaire dès le mois de juin prochain, s’il y a absence d’effort pour faire durer les aides internationales.

    Pour illustrer cette situation, il cite des chiffres sur la diminution des aides internationales. A titre d’exemple, la contribution de l’Union européenne est passée de 15 millions d’euros par année à 10 millions. Les dons de l’Espagne qui étaient de 10 millions sont descendus à 4,7 millions, tandis que la contribution américaine passe de 9 à 3 millions. Plus largement, le président du CRS précisera que sur les 20 millions de dollars promis par la communauté internationale pour aider les réfugiés touchés par les inondations en novembre dernier, seuls 11 millions sont récoltés.

    Pis, les quantités de vivres et de médicaments qui arrivent ne suffisent pas à aider les populations au-delà du mois de juin prochain. «Nous regrettons que les aides internationales soient de plus en plus maigres», indique Bouhbaini qui explique ce recul par l’émergence de nouvelles crises qui nécessitent la mobilisation des aides internationales. C’est le cas des réfugiés syriens et des migrants qui arrivent en masse en Europe. «En principe, nous n’avons pas à demander de l’aide internationale.

    Risque de crise humanitaire

    Notre pays regorge de richesses énormes. Mais elles sont pillées par l’occupant marocain», se désole Bouhbaini. La situation des droits de l’homme n’est pas non plus meilleure. Puisque les responsables sahraouis, à leur tête Lhaisen Abba, président de la Commission des droits de l’homme (CDH), se plaignent des multiples violations des droits humains, notamment dans les territoires sous domination marocaine. Le responsable, rencontré jeudi à Rabouni, près des camps de réfugiés, s’est montré indigné face notamment à la persistance des «arrestations arbitraires» de militants sahraouis par les autorités marocaines.

    Il donne également l’exemple des détenus politiques qui croupissent toujours dans les prisons du royaume chérifien.
    Malgré ce tableau noir, qui n’a pas vraiment changé depuis l’occupation du Sahara occidental par le Maroc il y a de cela 40 ans, les autorités de la RASD ont mis en place, dans les camps des réfugiés, les embryons de leur Etat de demain.

    Malgré le manque de moyens financiers et matériels, un nouveau découpage administratif a été installé – une nouvelle wilaya, Boudjedour, est créée depuis décembre. Des classes et des écoles sont de plus en plus nombreuses et d’autres établissements voient le jour : un dispensaire, une école de cinéma et de petites fabriques artisanales. Une manière de signifier au secrétaire général des Nations unies et aux pays qui hésitent encore à croire, que les Sahraouis «sont prêts à fonder un Etat viable dès l’indépendance».


    Ali Boukhlef
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    AVRIl s'approche, les bnadriya chauffent le matos!
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Toujours dans la pleurnicherie et la victimisation ces arabes

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      • #4
        Ban ki moon a la rencontre des réfugiés sahraouie dans les camps de Tindouf plus un détour par les territoires libérer "bir lahlou".........

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