Le Conseil de sécurité 'doit intervenir pour préserver la Mission de l'ONU au Sahara', enjeu d'une querelle avec Rabat, mais aussi éviter 'un précédent dangereux', a affirmé mercredi un responsable de l'ONU.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, 'veut absolument que le Conseil agisse, non seulement pour préserver la Minurso mais aussi pour éviter des actions similaires dans d'autres opérations de maintien de la paix dans le monde', dont les pays hôtes pourraient être tentés de se débarrasser, selon ce responsable qui connait bien le dossier et parlait anonymement à des journalistes.
Il n'a pas précisé quelles missions mais l'ONU s'est plainte à de nombreuses reprises d'entraves au fonctionnement de ses équipes au Soudan, Soudan du Sud ou en République démocratique du Congo (RDC).
Les 15 pays du Conseil, qui n'ont pour l'instant pas pu s'accorder sur une position commune, 'sont de plus en plus conscients qu'il faut faire quelque chose' pour apaiser la tension avec le Maroc, a fait valoir le responsable.
Revenant sur l'origine de cette querelle, il a affirmé que l'utilisation controversée par Ban du terme 'occupation' pour désigner le statut du Sahara occidental n'était 'certainement pas délibérée'.
Ban Ki-moon émotif?
Il s'agissait, a-t-il plaidé, d'une 'réaction émotionnelle' au sort des sahraouis que Ban a rencontrés lors de la visite d'un camp en Algérie. 'Rien de ce que (M. Ban) a dit ou fait pendant sa visite n'avait pour but de prendre parti, d'exprimer une hostilité envers le Maroc ou de signaler un changement quelconque d'approche de la part de l'ONU vis-à-vis de ce conflit', a-t-il affirmé.
Ce que Ban ne savait pas, c'est que toute référence à une 'occupation' est une ligne rouge pour les Marocains, le Maroc étant dans son Sahara et le Sahara étant dans son Maroc.
Et cela continue.
Le même responsable de l'ONU a jugé 'tout à fait exagérée' la réaction du gouvernement marocain.
Celui-ci a expulsé la quasi totalité des experts civils expatriés de la Minurso, au point de risquer de rendre la mission inopérante.
Pour ce responsable, 'les actions unilatérales du Maroc sont une violation sans précédent de la Charte de l'ONU (..) et un défi direct adressé au Conseil de sécurité'.
H24info
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, 'veut absolument que le Conseil agisse, non seulement pour préserver la Minurso mais aussi pour éviter des actions similaires dans d'autres opérations de maintien de la paix dans le monde', dont les pays hôtes pourraient être tentés de se débarrasser, selon ce responsable qui connait bien le dossier et parlait anonymement à des journalistes.
Il n'a pas précisé quelles missions mais l'ONU s'est plainte à de nombreuses reprises d'entraves au fonctionnement de ses équipes au Soudan, Soudan du Sud ou en République démocratique du Congo (RDC).
Les 15 pays du Conseil, qui n'ont pour l'instant pas pu s'accorder sur une position commune, 'sont de plus en plus conscients qu'il faut faire quelque chose' pour apaiser la tension avec le Maroc, a fait valoir le responsable.
Revenant sur l'origine de cette querelle, il a affirmé que l'utilisation controversée par Ban du terme 'occupation' pour désigner le statut du Sahara occidental n'était 'certainement pas délibérée'.
Ban Ki-moon émotif?
Il s'agissait, a-t-il plaidé, d'une 'réaction émotionnelle' au sort des sahraouis que Ban a rencontrés lors de la visite d'un camp en Algérie. 'Rien de ce que (M. Ban) a dit ou fait pendant sa visite n'avait pour but de prendre parti, d'exprimer une hostilité envers le Maroc ou de signaler un changement quelconque d'approche de la part de l'ONU vis-à-vis de ce conflit', a-t-il affirmé.
Ce que Ban ne savait pas, c'est que toute référence à une 'occupation' est une ligne rouge pour les Marocains, le Maroc étant dans son Sahara et le Sahara étant dans son Maroc.
Et cela continue.
Le même responsable de l'ONU a jugé 'tout à fait exagérée' la réaction du gouvernement marocain.
Celui-ci a expulsé la quasi totalité des experts civils expatriés de la Minurso, au point de risquer de rendre la mission inopérante.
Pour ce responsable, 'les actions unilatérales du Maroc sont une violation sans précédent de la Charte de l'ONU (..) et un défi direct adressé au Conseil de sécurité'.
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