Ibn Khaldoun, dans ses « Prolégomènes« , va donc s’appliquer à démontrer cette falsification de l’Histoire dans l’Empire musulman à partir des relations faites par les différents historiens arabes à la solde de différents califes, au sujet de la prise de l’Andalousie qui a été présentée comme une victoire d’ordre divin et comme une offrande de Dieu au calife Omeyyade de l’époque, installé à Damas.
Il va ainsi démontrer qu’à part Al Idrissi qui a essayé de relater cette énorme victoire des Musulmans sur les Catholiques Wisigoths mais avec d’énormes lacunes dues au manque d’archives.
Pour Ibn Khaldoun, la prise de l’Andalousie et d’une partie de la France (la région de Narbonne), en un laps de temps si court était techniquement impossible sans l’apport d’un certain nombre d’éléments à la fois objectifs et subjectifs. D’autant plus que l’armée musulmane dirigée par le Numide Tarek Ibn Ziad était composée de 3.000 éléments, berbères pour la plupart et qu’en face le chef Wisigoth, Aldéric, se trouvait à la tête d’une armée composée de 40.000 hommes.
(...)
Ainsi, pour revenir à la vision française de l’histoire coloniale, on se rend compte que les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, puis de la Guerre de libération nationale ont été analysés souvent d’une façon sectaire, subjective et colonialiste.
Ce fut aussi le cas pour le 8 mai 45, façon française, qui transforma une défaite humiliante en une victoire éclatante. Et c’est le cas pour toute l’Histoire de l’humanité.
Rachid Boudjedra in TSA
Il va ainsi démontrer qu’à part Al Idrissi qui a essayé de relater cette énorme victoire des Musulmans sur les Catholiques Wisigoths mais avec d’énormes lacunes dues au manque d’archives.
Pour Ibn Khaldoun, la prise de l’Andalousie et d’une partie de la France (la région de Narbonne), en un laps de temps si court était techniquement impossible sans l’apport d’un certain nombre d’éléments à la fois objectifs et subjectifs. D’autant plus que l’armée musulmane dirigée par le Numide Tarek Ibn Ziad était composée de 3.000 éléments, berbères pour la plupart et qu’en face le chef Wisigoth, Aldéric, se trouvait à la tête d’une armée composée de 40.000 hommes.
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Ainsi, pour revenir à la vision française de l’histoire coloniale, on se rend compte que les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, puis de la Guerre de libération nationale ont été analysés souvent d’une façon sectaire, subjective et colonialiste.
Ce fut aussi le cas pour le 8 mai 45, façon française, qui transforma une défaite humiliante en une victoire éclatante. Et c’est le cas pour toute l’Histoire de l’humanité.
Rachid Boudjedra in TSA
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