Les pipelines et Gazoducs sont devenues une arme de pression politique
Le Bélarus bloque le pétrole russe destiné à l'Europe en représailles au prix du gaz exigé par Moscou
Le consortium pétrolier et chimique d'Etat Belneftekhim a bloqué lundi les livraisons de pétrole de la Russie vers l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine. Les livraisons s'effectuent via un oléoduc qui traverse tout le Bélarus. La compagnie russe gestionnaire des oléoducs a accusé le Bélarus de siphonner le pétrole destiné à l'Europe. Le président bélarusse a déclaré dimanche que son pays ne se laisserait pas intimider par le chantage à l'énergie russe Le Bélarus a récemment dû accepter un doublement du prix de ses importations de gaz naturel russe, sous la menace d'un arrêt des approvisionnements. (SWISS TXT)
L'Azerbaïdjan a annoncé lundi avoir interrompu les exportations de pétrole vers la Russie en raison d'un désaccord sur le prix du gaz livré à Bakou avec le géant gazier russe Gazprom.
La compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR a interrompu ses livraisons à la Russie par l'oléoduc Bakou-Novossibirsk le 1er janvier, a indiqué à l'AFP le responsable des exportations Moukhtar Babaïev.
Selon M. Babaïev, l'Azerbaïdjan consacre ce pétrole autrefois exporté vers la Russie, à hauteur d'environ 4,2 millions de tonnes en 2006, pour alimenter les centrales électriques qui ne sont plus alimentées en gaz naturel russe, à la suite de l'échec des négociations entre Bakou et Moscou.
»Nous sommes passés d'un mélange de pétrole et de gaz à seulement du pétrole, dans la mesure où nos centrales doivent bien fonctionner avec quelque chose», a-t-il déclaré.
L'Azerbaïdjan a refusé l'augmentation exigée par Gazprom du prix du gaz russe à 235 dollars les 1.000 mètres cubes à partir du 1er janvier, contre 110 dollars l'an dernier.
En dépit du fait que l'Azerbaïdjan possède d'immenses gisements de gaz et de pétrole en mer Caspienne, cette ex-république soviétique dépend encore des importations russes en raison de son manque d'infrastructures.
http://www.tageblatt.lu/edition/arti...rticleId=56695
La Turquie se tourne vers la Russie après la coupure du gaz iranien
La Turquie ne devrait pas connaître de pénurie d’énergie après l’interruption des exportations de gaz iranien car elle a augmenté son approvisionnement de gaz russe, a déclaré hier le ministre turc de l’Énergie, Hilmi Güler.
« À cause des précautions que nous avons prises, il n’y a aucun problème. Nos citoyens n’auront pas froid cet hiver », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Mercredi, le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, a indiqué que son pays avait interrompu ses exportations de gaz à la Turquie à cause de la demande intérieure en Iran, notamment à cause du froid.
Pour pallier le manque de gaz provenant d’Iran, Ankara s’est tournée vers son principal fournisseur de gaz naturel, la Russie, qui approvisionne la Turquie via deux gazoducs, le Balkan Transit Pipeline et le Blue Stream, qui relie directement les deux pays en passant sous la mer Noire.
Pour l’heure, 37 millions de mètres cubes de gaz s’écoulent quotidiennement à travers le Blue Stream (au lieu du 33 millions de m3/jour habituels) et 47 millions de m3 du Balkan Transit Pipeline (au lieu des 42 millions de m3/jour en temps normal), a expliqué M. Güler.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=28170
Le Bélarus bloque le pétrole russe destiné à l'Europe en représailles au prix du gaz exigé par Moscou
Le consortium pétrolier et chimique d'Etat Belneftekhim a bloqué lundi les livraisons de pétrole de la Russie vers l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine. Les livraisons s'effectuent via un oléoduc qui traverse tout le Bélarus. La compagnie russe gestionnaire des oléoducs a accusé le Bélarus de siphonner le pétrole destiné à l'Europe. Le président bélarusse a déclaré dimanche que son pays ne se laisserait pas intimider par le chantage à l'énergie russe Le Bélarus a récemment dû accepter un doublement du prix de ses importations de gaz naturel russe, sous la menace d'un arrêt des approvisionnements. (SWISS TXT)
L'Azerbaïdjan a annoncé lundi avoir interrompu les exportations de pétrole vers la Russie en raison d'un désaccord sur le prix du gaz livré à Bakou avec le géant gazier russe Gazprom.
La compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR a interrompu ses livraisons à la Russie par l'oléoduc Bakou-Novossibirsk le 1er janvier, a indiqué à l'AFP le responsable des exportations Moukhtar Babaïev.
Selon M. Babaïev, l'Azerbaïdjan consacre ce pétrole autrefois exporté vers la Russie, à hauteur d'environ 4,2 millions de tonnes en 2006, pour alimenter les centrales électriques qui ne sont plus alimentées en gaz naturel russe, à la suite de l'échec des négociations entre Bakou et Moscou.
»Nous sommes passés d'un mélange de pétrole et de gaz à seulement du pétrole, dans la mesure où nos centrales doivent bien fonctionner avec quelque chose», a-t-il déclaré.
L'Azerbaïdjan a refusé l'augmentation exigée par Gazprom du prix du gaz russe à 235 dollars les 1.000 mètres cubes à partir du 1er janvier, contre 110 dollars l'an dernier.
En dépit du fait que l'Azerbaïdjan possède d'immenses gisements de gaz et de pétrole en mer Caspienne, cette ex-république soviétique dépend encore des importations russes en raison de son manque d'infrastructures.
http://www.tageblatt.lu/edition/arti...rticleId=56695
La Turquie se tourne vers la Russie après la coupure du gaz iranien
La Turquie ne devrait pas connaître de pénurie d’énergie après l’interruption des exportations de gaz iranien car elle a augmenté son approvisionnement de gaz russe, a déclaré hier le ministre turc de l’Énergie, Hilmi Güler.
« À cause des précautions que nous avons prises, il n’y a aucun problème. Nos citoyens n’auront pas froid cet hiver », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Mercredi, le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, a indiqué que son pays avait interrompu ses exportations de gaz à la Turquie à cause de la demande intérieure en Iran, notamment à cause du froid.
Pour pallier le manque de gaz provenant d’Iran, Ankara s’est tournée vers son principal fournisseur de gaz naturel, la Russie, qui approvisionne la Turquie via deux gazoducs, le Balkan Transit Pipeline et le Blue Stream, qui relie directement les deux pays en passant sous la mer Noire.
Pour l’heure, 37 millions de mètres cubes de gaz s’écoulent quotidiennement à travers le Blue Stream (au lieu du 33 millions de m3/jour habituels) et 47 millions de m3 du Balkan Transit Pipeline (au lieu des 42 millions de m3/jour en temps normal), a expliqué M. Güler.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=28170