L’aviation de la coalition arabe, à laquelle participent cinq chasseurs F-16 marocains, a été accusée d’utiliser des bombes à fragmentation prohibées par la Convention de 2008 sur les armes à sous-munitions, signée par près de 100 États.
Pourquoi le Maroc doit se retirer sans tarder de la guerre au Yémen
Depuis mars 2015, le Maroc est engagé aux côtés de l’Arabie saoudite et d’autres nations arabes coalisées dans une guerre meurtrière au Yémen. Le théâtre des opérations est lointain, mais les échos de ce conflit, rapportés par les agences de presse et les ONG internationales rendent compte, jour après jour, de ses conséquences dramatiques, notamment sur les populations civiles, prises en étau dans l’affrontement qui oppose les belligérants.
(...).
Bien qu’aucun pays de la coalition n’ait paraphé ce pacte, ils sont tenus, en vertu des règles du droit international humanitaire coutumier, de s’abstenir d’utiliser des armes qui par nature frappent sans discrimination et représentent forcément un danger pour les civils.
Une guerre n’est jamais propre et ce qu’on appelle depuis la première guerre du Golfe les frappes chirurgicales sont une vaste fumisterie. Mais au Yémen, la guerre est devenue insensée, « la plus stupide du monde » affirment certains observateurs avisés.
En plus de tous les désastres, plus de trois millions et demi d’enfants ont été déscolarisés dans un pays écartelé par les groupes et factions rivales. Lorsqu’un avion marocain participant à un raid contre un objectif militaire largue une bombe, il a une chance sur deux de commettre un massacre sur des civils, dont les enfants sont les premières victimes, utilisés comme boucliers humains ou comme chair à canon. Soutenir sans rechigner l’allié saoudien dans ces conditions, c’est à coup sûr prendre le risque de commettre des crimes de guerre.
Source: le desk
Pourquoi le Maroc doit se retirer sans tarder de la guerre au Yémen
Depuis mars 2015, le Maroc est engagé aux côtés de l’Arabie saoudite et d’autres nations arabes coalisées dans une guerre meurtrière au Yémen. Le théâtre des opérations est lointain, mais les échos de ce conflit, rapportés par les agences de presse et les ONG internationales rendent compte, jour après jour, de ses conséquences dramatiques, notamment sur les populations civiles, prises en étau dans l’affrontement qui oppose les belligérants.
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Bien qu’aucun pays de la coalition n’ait paraphé ce pacte, ils sont tenus, en vertu des règles du droit international humanitaire coutumier, de s’abstenir d’utiliser des armes qui par nature frappent sans discrimination et représentent forcément un danger pour les civils.
Une guerre n’est jamais propre et ce qu’on appelle depuis la première guerre du Golfe les frappes chirurgicales sont une vaste fumisterie. Mais au Yémen, la guerre est devenue insensée, « la plus stupide du monde » affirment certains observateurs avisés.
En plus de tous les désastres, plus de trois millions et demi d’enfants ont été déscolarisés dans un pays écartelé par les groupes et factions rivales. Lorsqu’un avion marocain participant à un raid contre un objectif militaire largue une bombe, il a une chance sur deux de commettre un massacre sur des civils, dont les enfants sont les premières victimes, utilisés comme boucliers humains ou comme chair à canon. Soutenir sans rechigner l’allié saoudien dans ces conditions, c’est à coup sûr prendre le risque de commettre des crimes de guerre.
Source: le desk
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