Bonsoir
BERNE - La France a proposé à la Grande-Bretagne une "union" politique dans les années 50, puis d'adhérer au Commonwealth. Une perspective qui aurait fait de la reine Elizabeth II le chef de l'Etat français, selon des documents d'archives officiels britanniques.
Ces documents devaient être évoqués lundi soir dans une émission de la BBC Radio 4. La proposition d'une "Frangleterre", selon la formule de la BBC, a été avancée par Guy Mollet, président du Conseil de la IVe République, lors d'une visite à son homologue britannique Anthony Eden à Londres en septembre 1956.
Elle est évoquée dans des documents d'archives déclassifiés il y a une vingtaine d'années et retrouvés récemment par la BBC. Aucun document d'archive ne semble exister sur ce sujet en France, précise la radiotélévision publique britannique.
Cette proposition d'union est intervenue un an avant la signature du Traité de Rome, instituant la Communauté européenne, le 25 mars 1957, et alors que la France et la Grande-Bretagne, qui se considéraient encore comme des grandes puissances, se préparaient à l'expédition de Suez, en Egypte.
Cette idée d'une "union" a finalement été repoussée mais Guy Mollet a fait peu après une autre proposition, presque aussi radicale: l'adhésion de la France au Commonwealth, accueillie avec enthousiasme par le gouvernement britannique.
Dans une conversation avec son secrétaire de cabinet, Norman Brook, rapportée dans un document officiel du 28 septembre 1956, Anthony Eden souligne toutefois les difficultés qu'engendrerait une telle adhésion, notamment l'acceptation par la France de la reine Elizabeth II comme chef de l'Etat, comme pour une partie des pays du Commonwealth, la fédération des Etats issus de l'ancien Empire britannique.
Dans un sondage express réalisé auprès de ses auditeurs lundi matin, 60% des personnes se disaient contre l'idée d'une telle union entre la Grande-Bretagne et la France, mais 40% s'y montraient favorables.
SDA-ATS
BERNE - La France a proposé à la Grande-Bretagne une "union" politique dans les années 50, puis d'adhérer au Commonwealth. Une perspective qui aurait fait de la reine Elizabeth II le chef de l'Etat français, selon des documents d'archives officiels britanniques.
Ces documents devaient être évoqués lundi soir dans une émission de la BBC Radio 4. La proposition d'une "Frangleterre", selon la formule de la BBC, a été avancée par Guy Mollet, président du Conseil de la IVe République, lors d'une visite à son homologue britannique Anthony Eden à Londres en septembre 1956.
Elle est évoquée dans des documents d'archives déclassifiés il y a une vingtaine d'années et retrouvés récemment par la BBC. Aucun document d'archive ne semble exister sur ce sujet en France, précise la radiotélévision publique britannique.
Cette proposition d'union est intervenue un an avant la signature du Traité de Rome, instituant la Communauté européenne, le 25 mars 1957, et alors que la France et la Grande-Bretagne, qui se considéraient encore comme des grandes puissances, se préparaient à l'expédition de Suez, en Egypte.
Cette idée d'une "union" a finalement été repoussée mais Guy Mollet a fait peu après une autre proposition, presque aussi radicale: l'adhésion de la France au Commonwealth, accueillie avec enthousiasme par le gouvernement britannique.
Dans une conversation avec son secrétaire de cabinet, Norman Brook, rapportée dans un document officiel du 28 septembre 1956, Anthony Eden souligne toutefois les difficultés qu'engendrerait une telle adhésion, notamment l'acceptation par la France de la reine Elizabeth II comme chef de l'Etat, comme pour une partie des pays du Commonwealth, la fédération des Etats issus de l'ancien Empire britannique.
Dans un sondage express réalisé auprès de ses auditeurs lundi matin, 60% des personnes se disaient contre l'idée d'une telle union entre la Grande-Bretagne et la France, mais 40% s'y montraient favorables.
SDA-ATS
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