(Agence Ecofin) - Face à la recrudescence des violences qui secouent depuis quelques mois l’Ethiopie, notamment les incidents de la semaine dernière, le gouvernement d’Addis-Abeba a déclaré l’état d’urgence pour une période de 6 mois, ce dimanche 9 octobre.
« L’état d’urgence est nécessaire parce que la stabilité de notre pays est compromise. Nous nous donnons comme priorité la sécurité des citoyens. De plus, nous voulons mettre fin aux dommages causés à nos infrastructures, à des centres de santé, à des bâtiments de l’administration et de la justice », a déclaré Hailemariam Desalegn (photo), le premier ministre éthiopien.
En effet, ce pays de l’Afrique de l’est fait face depuis 1991 à des mouvements de contestation anti-gouvernementale, menés par les deux communautés majoritaires du pays que sont les Oromo et les Amhara. Ces dernières s’estiment marginalisées par le gouvernement, en partie composé par des Tigréens du Nord.
Ce climat de violences impacte sur l’économie car non seulement il fait douter les investisseurs, mais provoque aussi une chute libre du tourisme. Les entreprises étrangères sont prises pour cibles et saccagées, plusieurs bailleurs de fonds ont d’ores et déjà annoncé leur intention de se retirer du pays.
Cette instabilité politique contraste avec les bonnes performances économiques enregistrées au cours des 10 dernières années, où le pays affiche une croissance moyenne annuelle dépassant les 8%. L’Ethiopie a été classée pays africain le plus attractif pour les investisseurs internationaux, selon le cabinet Havas, sur la période 2016-2020.
« L’état d’urgence est nécessaire parce que la stabilité de notre pays est compromise. Nous nous donnons comme priorité la sécurité des citoyens. De plus, nous voulons mettre fin aux dommages causés à nos infrastructures, à des centres de santé, à des bâtiments de l’administration et de la justice », a déclaré Hailemariam Desalegn (photo), le premier ministre éthiopien.
En effet, ce pays de l’Afrique de l’est fait face depuis 1991 à des mouvements de contestation anti-gouvernementale, menés par les deux communautés majoritaires du pays que sont les Oromo et les Amhara. Ces dernières s’estiment marginalisées par le gouvernement, en partie composé par des Tigréens du Nord.
Ce climat de violences impacte sur l’économie car non seulement il fait douter les investisseurs, mais provoque aussi une chute libre du tourisme. Les entreprises étrangères sont prises pour cibles et saccagées, plusieurs bailleurs de fonds ont d’ores et déjà annoncé leur intention de se retirer du pays.
Cette instabilité politique contraste avec les bonnes performances économiques enregistrées au cours des 10 dernières années, où le pays affiche une croissance moyenne annuelle dépassant les 8%. L’Ethiopie a été classée pays africain le plus attractif pour les investisseurs internationaux, selon le cabinet Havas, sur la période 2016-2020.
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