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Le roi du Maroc entamera une tournée en Afrique de l'Est, le 18 octobre

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  • #76
    Mohammed VI, African King



    Et un sommet panafricain de plus sans lui ! Celui qui s'achève aujourd'hui à Johannesburg est le 45e à s'être tenu depuis le retrait du Maroc de toutes les instances continentales, en novembre 1984.



    Et, manifestement, puisque les raisons qui y ont présidé semblent désespérément résilientes, chacun a pris son parti de ce gâchis. À commencer par le roi Mohammed VI. Après avoir consacré la première décennie de son règne au développement interne de son pays, le monarque cultive avec méthode et passion un tropisme continental, réussissant à transformer en avantage le handicap que représente a priori l’autoexclusion du royaume de l’Union africaine (UA).
    Loin du carcan d’Addis-Abeba, Rabat est parvenu à se tailler le statut de puissance régionale autonome et de puissance relais entre l’Europe et le sud du Sahara. Une stratégie directement pilotée depuis le palais royal par un souverain personnellement investi, au point que les tournées africaines de ce chef d’État de 51 ans ne ressemblent à nulles autres.
    Alors que les délégations affluaient en Afrique du Sud, M6 achevait, au Gabon, son sixième périple subsaharien depuis son intronisation, il y a bientôt seize ans. Trois semaines de voyage, quatre pays visités, près de soixante-dix accords et conventions de coopération signés : à l’heure des « stop and go » éclairs pratiqués par les présidents occidentaux sur le continent, le souverain marocain est le seul – avec, à un degré moindre, le Chinois Xi Jinping – à y consacrer le temps nécessaire à la compréhension, à l’empathie et au respect de ses hôtes.
    Le fait qu’une fois de plus le et le Gabon Sénégal , la Cote d'ivoire aient été au menu ne relève pas du hasard, le Maroc en ayant fait les trois États pivots d’un « espace nord-ouest africain de Tanger au golfe de Guinée », structuré avec application depuis qu’il a intégré à la fois l’impasse durable de la construction maghrébine et les limites de l’ouverture vers une Europe en crise.
    Outre les investissements dans les secteurs des banques, des assurances, des télécoms et du BTP, ouvertement concurrentiels des intérêts européens dans la région, le royaume de M6 a mis au point une sorte de label qui lui vaut bien des sympathies : celui des projets à forte teneur en développement humain – eau, électricité, santé – directement inspirés de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ce dispositif d’accompagnement de la lutte antipauvreté expérimenté avec succès au Maroc depuis dix ans.



    À cela s’ajoutent une dimension sécuritaire et une autre, totalement originale, d’ordre spirituel : dans tous les pays visités, le roi se fait un devoir d’assister à la prière du vendredi, de distribuer des corans par milliers et d’inviter les étudiants en religion à se former dans son « Imam Academy » de Rabat, à laquelle nous consacrons cette semaine un reportage. Qui propose mieux ?
    Vus de Rabat, des poids lourds comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola ou l’Éthiopie sont encore des terres de mission, si ce n’est des terres hostiles. Mais la démarche du roi, qui est de les contourner sans les affronter, commence à porter ses fruits. Une demi-douzaine de pays anglophones et lusophones sont revenus sur leur reconnaissance de l’indépendance du Sahara occidental et aucun n’a fait le chemin inverse : c’est un signe.
    Plus généralement, le Maroc ne peut que profiter de son avantage comparatif, en matière d’investissement économique et humain sur le continent, avec l’éternel rival algérien. En partie pour des raisons de santé, le président Bouteflika ne s’est plus déplacé depuis quatre ans au sud du Sahara, où ses visites bilatérales se comptaient à peine sur les doigts d’une main.
    Si elle a, incontestablement, une politique sécuritaire sahélienne, gérée par un ministre des Affaires étrangères compétent, Ramtane Lamamra, et si les séjours à Alger de chefs d’État africains restent fréquents, l’Algérie n’a pas, ou plus, de projet africain multisectoriel, ni de politique africaine tout court. Quant à sa coopération purement économique, tant publique que privée, avec les pays subsahariens, elle flirte avec le néant.
    À condition d’oublier l’UA, le Maroc avait donc devant lui une autoroute vers le cœur du continent. Encore fallait-il s’en rendre compte et cultiver la volonté de renouer avec les racines africaines du royaume. À cet égard, le moment symbolique de cette dernière tournée royale aura été l’hommage rendu par Mohammed VI à Amílcar Cabral et aux martyrs de la lutte de libération à la Fortaleza d’Amura à Bissau. L’esprit qui soufflait ce jour-là rappelait celui de la conférence de Casablanca, quand Mohammed V rassemblait autour de lui les leaders de l’Afrique militante. Cinquante-cinq ans plus tard, son petit-fils a repris le flambeau.


    Jeune Afrique

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    • #77
      Netanyahu avait promis 11 millions dollars d'investissements pour quelques pays d'Afrique, suivi par le gros débile M6 pour l'application.
      Le Maroc investisseur, quelle blague! Il ne s'appartient même plus.
      Israël tient mordicus au poste de membre observateur a l'UA.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #78
        @Okba

        Au lieu de ressasser ces débilités ancrés dans les petites cervelles par la propagande FLN et de focaliser sur le Maroc , je t'invite à t'occuper plutôt de ça car ça sent mauvais !



        L’histoire du l'arroseur arrosé risque bien de se concrétiser !!

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        • #79
          Pourquoi la vidéo en question ne nous permet pas a contribuer au débat de cette hymne? Je vous dis vous l'intelligent c'est les indépendantistes qui sont une minorité infime dont vous avez invité leur leader a plusieurs reprise au Maroc.
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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          • #80
            Le Maroc investisseur, quelle blague!

            Okba30
            Le Maroc est effectivement le premier investisseur africain en Afrique Centrale et Afrique de l'Ouest, et le second pays qui investit dans toute l'Afrique, apres l'Afrique du Sud, et cela sans richesses petrolieres ni minieres.

            Au lieu de râler contre les marocains, tu devrais plutot demander des comptes a tes dirigeants sur l'utilisation qui a été faite des centaines de milliards de dollars de recettes pétrolieres et gazieres. Ce sont eux les responsables de l'état de décrépitude de l'économie algérienne, et non les marocains...A moins que tu ne sois dans ton rôle de chiyate de service pour quelques misérables dinars...

            Tiens, un proverbe que tu vas aimer :Les CHIENS aboient et la caravane passe...
            Dernière modification par Spoutnik, 22 octobre 2016, 15h30.

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            • #81
              vous avez aimez momo a la conquête de la chine!?
              vous avez savourez momo en opération séduction en l'inde!
              vous avez eu des sueurs froides avec momo a la rencontre de poutine!
              et maintenant vous allez vous régaler avec momo décrochant des contrats a la pelle en Afrique de l'est!

              bien sur ne pas oublier(comme la dit spoutnik) que c la période du proverbe;Les chiens aboient et la caravane passe.

              reste a déterminer qui aboient

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              • #82
                Serpico dixit: "
                Quand M6 sillonne l'Afrique pour y implanter les sociétés privées et publiques pour le grand bien du Maroc , la junte d'Alger gaspille les deniers des algériens pour faire reconnaitre sa marionnette rasdienne.

                Une politique débile qui a fait pshitt puisque seule une dizaine de pays continue à reconnaitre la république fantoche.."

                Le bourbier sahraoui coûte annuellement 25 milliards de dollars au Maroc et, un Maroc pauvre est la seule garantie de la sécurité au Maghreb.
                Dernière modification par rago, 22 octobre 2016, 18h45.

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                • #83
                  reste a déterminer qui aboient
                  le responsable des ragots.

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                  • #84
                    .
                    Mohammed VI, African King


                    Dernière modification par houari16, 23 octobre 2016, 21h05.
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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