La représentation de la frontière rectiligne onusienne est totalement proscrite au Maroc, que ce soit dans les manuels ou les ouvrages scientifiques, sur les cartes officielles ou dans les medias. (:22
Le conflit du Sahara occidental constitue l’une des trois lignes rouges « à ne pas franchir » en matière d’expression, avec les thèmes du roi et de la religion. Remplacées respectivement par les termes de « Sahara » et de « séquestrés », la terminologie de Sahara occidental et la référence aux réfugiés de Tindouf sont bannies dans le royaume.
Leur emploi est considéré comme un positionnement politique en faveur de la cause indépendantiste sahraouie et, ce faisant, une atteinte « aux valeurs sacrées du royaume » qui remet en cause « l’intégrité territoriale ».
Ainsi, les cartes officielles du royaume du Maroc ne mentionnent ni la frontière terrestre avec l’Algérie (fermée depuis 1994, ce qui n’empêche nullement les passages comme ceux des migrants subsahariens), ni la limite Nord du Sahara occidental.
Ignorant la frontière onusienne bordant au Nord le Sahara occidental, le découpage administratif du territoire marocain (en date de 1997) crée une frontière alternative entre ledit territoire et le reste du Maroc.
Non seulement la frontière sinueuse des Provinces du Sud ne coïncide pas avec la ligne onusienne, mais elle l’outrepasse vers le Nord, incorporant des zones dont le rattachement au royaume n’est pas controversé, par exemple les localités de Guelmim (jadis dans le Maroc sous Protectorat français), Tan Tan ou Tarfaya (sises dans la région rétrocédée en 1958 au Maroc par l’Espagne), ce qui contribue à brouiller la limite septentrionale du Sahara Occidental.
Le parallèle 27°40’ est ainsi transversal à deux des trois provinces sahariennes, celles de Laayoune-Boujdour-Sakia el Hamra et Guelmim-Es Smara.
( En 2004, le roi réitère son refus d’un référendum d’autodétermination incluant l’indépendance du Sahara Occidental)

Le conflit du Sahara occidental constitue l’une des trois lignes rouges « à ne pas franchir » en matière d’expression, avec les thèmes du roi et de la religion. Remplacées respectivement par les termes de « Sahara » et de « séquestrés », la terminologie de Sahara occidental et la référence aux réfugiés de Tindouf sont bannies dans le royaume.
Leur emploi est considéré comme un positionnement politique en faveur de la cause indépendantiste sahraouie et, ce faisant, une atteinte « aux valeurs sacrées du royaume » qui remet en cause « l’intégrité territoriale ».
Ainsi, les cartes officielles du royaume du Maroc ne mentionnent ni la frontière terrestre avec l’Algérie (fermée depuis 1994, ce qui n’empêche nullement les passages comme ceux des migrants subsahariens), ni la limite Nord du Sahara occidental.
Ignorant la frontière onusienne bordant au Nord le Sahara occidental, le découpage administratif du territoire marocain (en date de 1997) crée une frontière alternative entre ledit territoire et le reste du Maroc.
Non seulement la frontière sinueuse des Provinces du Sud ne coïncide pas avec la ligne onusienne, mais elle l’outrepasse vers le Nord, incorporant des zones dont le rattachement au royaume n’est pas controversé, par exemple les localités de Guelmim (jadis dans le Maroc sous Protectorat français), Tan Tan ou Tarfaya (sises dans la région rétrocédée en 1958 au Maroc par l’Espagne), ce qui contribue à brouiller la limite septentrionale du Sahara Occidental.
Le parallèle 27°40’ est ainsi transversal à deux des trois provinces sahariennes, celles de Laayoune-Boujdour-Sakia el Hamra et Guelmim-Es Smara.
( En 2004, le roi réitère son refus d’un référendum d’autodétermination incluant l’indépendance du Sahara Occidental)
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