Cette fois, le journal Soir d'Algérie a tort. Il serait inconcevable et injuste que le Maroc ne puisse adhérer à l'Union africaine. D'autant plus qu'il se verra contraint d'honorer une contribution de 3 millions de dollars par année et animer l'UA lors des explications explosives avec l'Afrique du Sud.
En revanche, il est tout aussi injustifié que l'adhésion marocaine soit qu'une ruse afin d'exclure la RASD de l'UA, car cela n'est pas possible.
- La déclaration de Smaïl Chergui dépasse de loin toutes les déclarations qu’Alger avait enrobées dans des tournures diplomatiques inévitables dans des sujets aussi sensibles. «Les Africains, dit-il, ne sont pas prêts à mettre cette importante organisation dans une situation délicate dont elle se passerait en pareille conjoncture (…) ils ne cessent de réitérer l’importance de l’Union en tant qu’outil pour la protection du continent et la relance de son développement».
S’exprimant à l’issue des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, il a également tenu à rappeler que «l’adhésion à la l’Union africaine est régie par des critères clairs et sans préalable aucun.
Toute partie désirant y adhérer devra se considérer comme le reste des membres avec les mêmes droits et obligations (…) Partant de là, est bienvenu celui qui respecte ces critères, mais pas au détriment d’un autre Etat et sans préalable aucun car les lois de l’organisation ne permettent pas cela», ajoute-t-il. Une manière on ne plus claire d’exprimer le refus de l’Union africaine à la demande du Maroc, qui s’est retiré en 1984 de cette organisation pour protester contre l’admission de la RASD.
Mohammed VI semble avoir compromis définitivement ses chances de réintégrer cette union en prenant la décision de se retirer du Sommet afro-arabe, qui s’est déroulé en novembre dernier en Guinée équatoriale, en signe de protestation contre la présence d’une délégation sahraouie.
Huit autres pays, majoritairement issus des monarchies du Golfe, s’étaient solidarisés avec le Maroc en se retirant en même temps de ce sommet sachant, pourtant, que l’Union africaine figurait par ses plus importants organisateurs. C’est d’ailleurs sur demande de cette organisation que la RASD avait accepté d’assister à cette rencontre où elle n’avait pas coutume de figurer pour éviter de mettre l’UA dans la gêne vis-à-vis de certains invités comme le Maroc. Cette fois pourtant, et suite à la demande d’intégration du Maroc, il en a été décidé autrement.
Source: Soir d'Algérie

En revanche, il est tout aussi injustifié que l'adhésion marocaine soit qu'une ruse afin d'exclure la RASD de l'UA, car cela n'est pas possible.
- La déclaration de Smaïl Chergui dépasse de loin toutes les déclarations qu’Alger avait enrobées dans des tournures diplomatiques inévitables dans des sujets aussi sensibles. «Les Africains, dit-il, ne sont pas prêts à mettre cette importante organisation dans une situation délicate dont elle se passerait en pareille conjoncture (…) ils ne cessent de réitérer l’importance de l’Union en tant qu’outil pour la protection du continent et la relance de son développement».
S’exprimant à l’issue des travaux du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, il a également tenu à rappeler que «l’adhésion à la l’Union africaine est régie par des critères clairs et sans préalable aucun.
Toute partie désirant y adhérer devra se considérer comme le reste des membres avec les mêmes droits et obligations (…) Partant de là, est bienvenu celui qui respecte ces critères, mais pas au détriment d’un autre Etat et sans préalable aucun car les lois de l’organisation ne permettent pas cela», ajoute-t-il. Une manière on ne plus claire d’exprimer le refus de l’Union africaine à la demande du Maroc, qui s’est retiré en 1984 de cette organisation pour protester contre l’admission de la RASD.
Mohammed VI semble avoir compromis définitivement ses chances de réintégrer cette union en prenant la décision de se retirer du Sommet afro-arabe, qui s’est déroulé en novembre dernier en Guinée équatoriale, en signe de protestation contre la présence d’une délégation sahraouie.
Huit autres pays, majoritairement issus des monarchies du Golfe, s’étaient solidarisés avec le Maroc en se retirant en même temps de ce sommet sachant, pourtant, que l’Union africaine figurait par ses plus importants organisateurs. C’est d’ailleurs sur demande de cette organisation que la RASD avait accepté d’assister à cette rencontre où elle n’avait pas coutume de figurer pour éviter de mettre l’UA dans la gêne vis-à-vis de certains invités comme le Maroc. Cette fois pourtant, et suite à la demande d’intégration du Maroc, il en a été décidé autrement.
Source: Soir d'Algérie
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