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BAGDAD - L'armée américaine a confirmé vendredi soir les informations de l'Associated Press faisant état du meurtre de quatre de ses soldats enlevés la semaine dernière dans la ville chiite de Kerbala, dans le sud de l'Irak, par des hommes se faisant passer pour des militaires américains.
Dans un premier temps, l'armée avait affirmé dans un communiqué du 20 janvier que cinq soldats avaient été tués ce jour-là en repoussant une attaque contre le bureau du gouverneur irakien de la province.
La dizaine ou douzaine de ravisseurs parlait anglais et portait des armes et uniformes américains pour ressembler à une équipe de sécurité, selon deux hauts responsables militaires américains et des responsables irakiens ayant requis l'anonymat.
Un soldat a été tué sur place, trois autres ont été retrouvés tués par balles dans une province voisine, près de Mahawil, à une quarantaine de kilomètres à l'est du lieu de leur enlèvement, et le cinquième a succombé à ses blessures lors de son transport à l'hôpital. Deux des militaires étaient menottés à l'arrière d'un véhicule tout terrain près de la ville de Mahawil et le troisième mort se trouvait par terre quand ils ont été découverts, selon un communiqué publié par l'armée dans la nuit de vendredi à samedi. L'attaque semble «avoir été bien répétée avant son exécution», a estimé le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl, porte-parole de la Division multinationale à Bagdad.
Ces enlèvements et meurtres devraient renforcer la volonté d'un nombre croissant d'Américains de voir rentrer les quelque 130.000 soldats déployés en Irak, alors que le président George Bush souhaite leur envoyer des renforts de 21.500 hommes. Deux des plus farouches détracteurs de la stratégie de Washington en Irak, la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le représentant John Murtha, se trouvaient justement à Bagdad vendredi.
Source: ATS
BAGDAD - L'armée américaine a confirmé vendredi soir les informations de l'Associated Press faisant état du meurtre de quatre de ses soldats enlevés la semaine dernière dans la ville chiite de Kerbala, dans le sud de l'Irak, par des hommes se faisant passer pour des militaires américains.
Dans un premier temps, l'armée avait affirmé dans un communiqué du 20 janvier que cinq soldats avaient été tués ce jour-là en repoussant une attaque contre le bureau du gouverneur irakien de la province.
La dizaine ou douzaine de ravisseurs parlait anglais et portait des armes et uniformes américains pour ressembler à une équipe de sécurité, selon deux hauts responsables militaires américains et des responsables irakiens ayant requis l'anonymat.
Un soldat a été tué sur place, trois autres ont été retrouvés tués par balles dans une province voisine, près de Mahawil, à une quarantaine de kilomètres à l'est du lieu de leur enlèvement, et le cinquième a succombé à ses blessures lors de son transport à l'hôpital. Deux des militaires étaient menottés à l'arrière d'un véhicule tout terrain près de la ville de Mahawil et le troisième mort se trouvait par terre quand ils ont été découverts, selon un communiqué publié par l'armée dans la nuit de vendredi à samedi. L'attaque semble «avoir été bien répétée avant son exécution», a estimé le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl, porte-parole de la Division multinationale à Bagdad.
Ces enlèvements et meurtres devraient renforcer la volonté d'un nombre croissant d'Américains de voir rentrer les quelque 130.000 soldats déployés en Irak, alors que le président George Bush souhaite leur envoyer des renforts de 21.500 hommes. Deux des plus farouches détracteurs de la stratégie de Washington en Irak, la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le représentant John Murtha, se trouvaient justement à Bagdad vendredi.
Source: ATS