Donald Trump poursuit sa ligne dure avec le Mexique. « Le Mexique remboursera le mur », a déclaré une nouvelle fois ce mercredi Donald Trump, en conférence de presse. Le Mexique ne paiera pas le mur, a répliqué le président mexicain Enrique Pena Nieto.
A quelques jours de son investiture, le 20 janvier, le président des Etats-Unis a réitéré son souhait de construire le mur frontalier le plus vite possible avec l'argent des Etats-Unis, « que le Mexique remboursera d'une façon ou d'une autre ». Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Le Mexique « bien entendu, ne paiera pas le mur », a clairement indiqué le président mexicain. Enrique Pena Nieto, assure toutefois vouloir oeuvrer à une « bonne relation » avec les Etats-Unis. « Il est évident que nous avons quelques divergences avec le prochain gouvernement des Etats-Unis, comme au sujet du mur que, bien entendu, le Mexique ne paiera pas », a déclaré le chef d'Etat mexicain.
Oeil pour oeil, dent pour dent, le vice-président de l'Assemblée nationale mexicaine a demandé au gouvernement de répondre à Donald Trump avec la loi du Talion : « Il veut nous faire payer le mur avec un impôt, et bien nous répondrons par un impôt » a-t-il déclaré, avant d'exhorter le gouvernent mexicain à plus de dignité face aux menaces du républicain.
Même son de cloche de la part du président du PRI, le parti au pouvoir : si les Etats-Unis veulent un mur, « qu'ils le fassent sur leur territoire, avec leur argent » a-t-il répondu aux déclarations de Donald Trump. « Le Mexique va maintenir sa politique défensive et se concentrera à défendre ses citoyens de l'autre côté de la frontière », at-t-il ajouté.
Le gouvernement mexicain vient de nommer un nouveau ministre des Affaires étrangères, Luis Videgaray. C'est lui qui avait organisé la très polémique visite du candidat républicain à Mexico en août dernier, une nomination pour tenter d'adoucir la position de l'administration Trump, négocier sans confrontation, mais sans non plus courber l'échine. L'équation sera très difficile pour le Mexique.
RFI
A quelques jours de son investiture, le 20 janvier, le président des Etats-Unis a réitéré son souhait de construire le mur frontalier le plus vite possible avec l'argent des Etats-Unis, « que le Mexique remboursera d'une façon ou d'une autre ». Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Le Mexique « bien entendu, ne paiera pas le mur », a clairement indiqué le président mexicain. Enrique Pena Nieto, assure toutefois vouloir oeuvrer à une « bonne relation » avec les Etats-Unis. « Il est évident que nous avons quelques divergences avec le prochain gouvernement des Etats-Unis, comme au sujet du mur que, bien entendu, le Mexique ne paiera pas », a déclaré le chef d'Etat mexicain.
Oeil pour oeil, dent pour dent, le vice-président de l'Assemblée nationale mexicaine a demandé au gouvernement de répondre à Donald Trump avec la loi du Talion : « Il veut nous faire payer le mur avec un impôt, et bien nous répondrons par un impôt » a-t-il déclaré, avant d'exhorter le gouvernent mexicain à plus de dignité face aux menaces du républicain.
Même son de cloche de la part du président du PRI, le parti au pouvoir : si les Etats-Unis veulent un mur, « qu'ils le fassent sur leur territoire, avec leur argent » a-t-il répondu aux déclarations de Donald Trump. « Le Mexique va maintenir sa politique défensive et se concentrera à défendre ses citoyens de l'autre côté de la frontière », at-t-il ajouté.
Le gouvernement mexicain vient de nommer un nouveau ministre des Affaires étrangères, Luis Videgaray. C'est lui qui avait organisé la très polémique visite du candidat républicain à Mexico en août dernier, une nomination pour tenter d'adoucir la position de l'administration Trump, négocier sans confrontation, mais sans non plus courber l'échine. L'équation sera très difficile pour le Mexique.
RFI
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