Moussa Faki Mahamat, ministre des Affaires étrangères du Tchad depuis 2008, 56 ans, a été élu à la présidence de la commission de l’Union africaine (UA). Hier lundi à Addis-Abeba, en Ethiopie, lors du 28e Sommet de l’organisation panafricaine. Il succédera à la Sud-Africaine Dlamini-Zuma, en poste depuis 2012.
Moussa Faki, diplomate chevronnée, cumule plusieurs années d’exercices et dispose d’un large carnet d’adresses qui sauront peser sur la balance. Il est le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine du Tchad depuis 2008. C’est un homme politique et ancien Premier ministre de son pays (2003 à 2007). Il milite dans le MPS du Président Idriss Déby Itno.
Faki Mahamat est un fidèle parmi les fidèles du Président tchadien Idriss Déby Itno, ancien président de l’Union africaine, qui vient d’être remplacé par le Guinéen Alpha Condé hier matin. Outre sa connaissance des grands dossiers internationaux, le chef de la diplomatie tchadienne entend faire de l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme une priorité.
Sa candidature était, cependant, affaiblie par l’absence de consensus sur une candidature unique en Afrique centrale, sous-région dont il est originaire. De plus, une partie de la société civile tchadienne a milité contre sa candidature, en mettant en avant l’absence de démocratie et le non-respect des droits humains dans son pays. Pour ne rien arranger, s’ajoutait à son profil l’étiquette de candidat de l’Algérie. Moussa Faki Mahamat a pourtant été élu avec 39 suffrages sur 54, face à la Kényane Amina Mohamed – ministre des Affaires étrangères et autre grande favorite du scrutin.
Outre sa connaissance des grands dossiers internationaux, le chef de la Diplomatie tchadienne entend faire de l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme un argument électoral. Ce n’est pas le moindre atout dans le contexte actuel de la menace terroriste en Afrique.
Lors du 27e Sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu à Kigali le 18 juillet 2016, l’élection du nouveau chef de la Commission a été reportée, faute de candidat ayant obtenu les deux tiers de voix nécessaires. Les candidats étaient : les ministres des Affaires étrangères du Botswana et de Guinée-Equatoriale, ainsi que l’ancienne vice-présidente Ougandaise.
Le Tchad, par cette candidature, vient de rentrer dans la danse des grandes nations et il a fait une grande campagne de sensibilisation auprès des pays amis et partenaires, afin d’engranger les soutiens nécessaires.
igfm/le monde
Moussa Faki, diplomate chevronnée, cumule plusieurs années d’exercices et dispose d’un large carnet d’adresses qui sauront peser sur la balance. Il est le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine du Tchad depuis 2008. C’est un homme politique et ancien Premier ministre de son pays (2003 à 2007). Il milite dans le MPS du Président Idriss Déby Itno.
Faki Mahamat est un fidèle parmi les fidèles du Président tchadien Idriss Déby Itno, ancien président de l’Union africaine, qui vient d’être remplacé par le Guinéen Alpha Condé hier matin. Outre sa connaissance des grands dossiers internationaux, le chef de la diplomatie tchadienne entend faire de l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme une priorité.
Sa candidature était, cependant, affaiblie par l’absence de consensus sur une candidature unique en Afrique centrale, sous-région dont il est originaire. De plus, une partie de la société civile tchadienne a milité contre sa candidature, en mettant en avant l’absence de démocratie et le non-respect des droits humains dans son pays. Pour ne rien arranger, s’ajoutait à son profil l’étiquette de candidat de l’Algérie. Moussa Faki Mahamat a pourtant été élu avec 39 suffrages sur 54, face à la Kényane Amina Mohamed – ministre des Affaires étrangères et autre grande favorite du scrutin.
Outre sa connaissance des grands dossiers internationaux, le chef de la Diplomatie tchadienne entend faire de l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme un argument électoral. Ce n’est pas le moindre atout dans le contexte actuel de la menace terroriste en Afrique.
Lors du 27e Sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu à Kigali le 18 juillet 2016, l’élection du nouveau chef de la Commission a été reportée, faute de candidat ayant obtenu les deux tiers de voix nécessaires. Les candidats étaient : les ministres des Affaires étrangères du Botswana et de Guinée-Equatoriale, ainsi que l’ancienne vice-présidente Ougandaise.
Le Tchad, par cette candidature, vient de rentrer dans la danse des grandes nations et il a fait une grande campagne de sensibilisation auprès des pays amis et partenaires, afin d’engranger les soutiens nécessaires.
igfm/le monde