Vous avez entendu parler de l’armée nationale syrienne d’al-Assad ? Eh bien, il pourrait y en avoir une nouvelle, mais formée sur la base des unités de l'Armée syrienne libre. C’est ce que propose Recep Tayyip Erdoğan.
Selon Ankara, la seconde « armée nationale » syrienne sera donc constituée sur la base de l'opposition dite modérée. Cette structure aurait pour but de contrôler la zone d'exclusion aérienne en Syrie, une idée que la Turquie ne souhaite pas abandonner.
Pour Riadh Sidaoui, Directeur du Centre arabe d'analyses et de recherches politiques et sociales basé à Genève, l'initiative du président turc relève de l'ingérence pure et simple dans les affaires d'un autre État.« Tout d'abord Erdogan n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires internes syriennes. Un pays souverain a le droit de protéger ses frontières et de sécuriser sa population. Et surtout l'État a le droit de monopole légitime de la violence armée ».
D'après l'expert, la création d'une telle structure n'est rien d'autre qu'une ingérence en faveur d'une partie contre le reste de la population syrienne tandis que la Syrie a déjà son armée nationale qu'est l'armée arabe syrienne. Qui plus est, l'État syrien est reconnu par l'Onu et reste son membre. Bien qu'abandonné pour le moment, le plan de démembrement de la Syrie serait toujours envisagé par certains acteurs du conflit syrien, soulignent des experts. Selon Riadh Sidaoui, la stratégie turque consiste tout de même à ne pas permettre, dans un premier temps, la formation d'un micro-État kurde à la frontière avec la Turquie.
« C'est pour cette raison que la Turquie est intervenue militairement et c'est une des divergences avec l'Union européenne et les États-Unis qui soutiennent les forces démocratiques syriennes, ça veut dire les Kurdes, entre autres. Erdogan ne veut pas entendre parler de la mouvance kurde».
Dans un entretien accordé à Sputnik Turquie, l'analyste politique turc Mehmet Ali Guller a indiqué que la nouvelle « armée nationale » syrienne souhaitée par Ankara pourrait servir de « parapluie » pour des groupes terroristes qui opèrent en Syrie. Le politologue fait remarquer que cette idée pourrait masquer une intention turque de démembrer la Syrie.
Sputnik
Selon Ankara, la seconde « armée nationale » syrienne sera donc constituée sur la base de l'opposition dite modérée. Cette structure aurait pour but de contrôler la zone d'exclusion aérienne en Syrie, une idée que la Turquie ne souhaite pas abandonner.
Pour Riadh Sidaoui, Directeur du Centre arabe d'analyses et de recherches politiques et sociales basé à Genève, l'initiative du président turc relève de l'ingérence pure et simple dans les affaires d'un autre État.« Tout d'abord Erdogan n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires internes syriennes. Un pays souverain a le droit de protéger ses frontières et de sécuriser sa population. Et surtout l'État a le droit de monopole légitime de la violence armée ».
D'après l'expert, la création d'une telle structure n'est rien d'autre qu'une ingérence en faveur d'une partie contre le reste de la population syrienne tandis que la Syrie a déjà son armée nationale qu'est l'armée arabe syrienne. Qui plus est, l'État syrien est reconnu par l'Onu et reste son membre. Bien qu'abandonné pour le moment, le plan de démembrement de la Syrie serait toujours envisagé par certains acteurs du conflit syrien, soulignent des experts. Selon Riadh Sidaoui, la stratégie turque consiste tout de même à ne pas permettre, dans un premier temps, la formation d'un micro-État kurde à la frontière avec la Turquie.
« C'est pour cette raison que la Turquie est intervenue militairement et c'est une des divergences avec l'Union européenne et les États-Unis qui soutiennent les forces démocratiques syriennes, ça veut dire les Kurdes, entre autres. Erdogan ne veut pas entendre parler de la mouvance kurde».
Dans un entretien accordé à Sputnik Turquie, l'analyste politique turc Mehmet Ali Guller a indiqué que la nouvelle « armée nationale » syrienne souhaitée par Ankara pourrait servir de « parapluie » pour des groupes terroristes qui opèrent en Syrie. Le politologue fait remarquer que cette idée pourrait masquer une intention turque de démembrer la Syrie.
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