La prostitution, un tabou, et partout une pratique qui fait partie de la vie de la cité. Au mieux ignorées, au pire vilipendées, voire agressées, ces femmes ont chacune une histoire, un vécu. Pour mieux cerner ce monde à la marge de notre société, ******** a choisit de vous raconter le parcours de trois femmes. Immersion.
Les préjugés sont nombreux concernant la prostitution. Pourtant la réalité des travailleuses du sexe est plus complexe, des parcours et des motivations aussi nombreux qu'il y a de prostituées. Salwa*, Dounia* et Lamia* ont accepté de témoigner à cœur ouvert. Les cicatrices sont toujours là, béantes et à fleur de peau.
Salwa, âgée de 32 ans est une belle femme, plantureuse et très avenante. Dans un français parfait, elle raconte son parcours. Elle avait commencé à se prostituer à l’âge de 18 ans, non pas par besoin, mais par envie de bien vivre. «Je voulais m’offrir de belles choses, garder un certain rythme de vie auquel je me suis habituée. J’avais juste envie de sortir, de bien m’habiller», raconte-t-elle. La jeune femme vit à Marrakech et s’est retrouvé du jour au lendemain dans le monde de la nuit.
«Tu ne vois pas les conséquences de tes actes quand tu deviens prostituée», ajoute-t-elle. Selon la jeune femme, sa dérive est due à sa naïveté, «je n’avais pas la tête sur les épaules», souligne Salwa. Aucune influence quelconque n’a déterminé son choix de vie, «j’ai commencé à me prostituer de moi-même», se remémore-t-elle. Elle considère avoir été plutôt épargnée des risques de la prostitution, puisqu’elle n’a jamais eu affaire à des hommes violents. «Quand j’entends les histoires des autres femmes, je me rends compte que j’ai vraiment eu de la chance», dit-elle.
«Au début, ma famille n’en savait rien. Mais avec «tberguig» (les ragots), ses parents ont fini par en entendre parler. «Tu ne peux pas cacher ce que tu fais éternellement. Ma famille m’a prévenue que ça allait avoir des répercussions», raconte Salwa, émue. Depuis six ans, la native de Marrakech a trouvé le courage d’arrêter. «Quand j’ai trouvé le soutien, j’ai commencé à être membre dans une association et c’est grâce à cet espoir là que je m’en suis sortie», déclare la femme de 32 ans. Sa vie d’avant pouvait lui rapporter jusqu’à 1 000 dirhams par passe «dans le meilleur des jours», sinon les tarifs variaient entre 200 dirhams à 500 dirhams. «Je suis heureuse de ne pas avoir attrapé de maladie sexuellement transmissible», se rassure-t-elle.
Source: ya biladi
Les préjugés sont nombreux concernant la prostitution. Pourtant la réalité des travailleuses du sexe est plus complexe, des parcours et des motivations aussi nombreux qu'il y a de prostituées. Salwa*, Dounia* et Lamia* ont accepté de témoigner à cœur ouvert. Les cicatrices sont toujours là, béantes et à fleur de peau.
Salwa, âgée de 32 ans est une belle femme, plantureuse et très avenante. Dans un français parfait, elle raconte son parcours. Elle avait commencé à se prostituer à l’âge de 18 ans, non pas par besoin, mais par envie de bien vivre. «Je voulais m’offrir de belles choses, garder un certain rythme de vie auquel je me suis habituée. J’avais juste envie de sortir, de bien m’habiller», raconte-t-elle. La jeune femme vit à Marrakech et s’est retrouvé du jour au lendemain dans le monde de la nuit.
«Tu ne vois pas les conséquences de tes actes quand tu deviens prostituée», ajoute-t-elle. Selon la jeune femme, sa dérive est due à sa naïveté, «je n’avais pas la tête sur les épaules», souligne Salwa. Aucune influence quelconque n’a déterminé son choix de vie, «j’ai commencé à me prostituer de moi-même», se remémore-t-elle. Elle considère avoir été plutôt épargnée des risques de la prostitution, puisqu’elle n’a jamais eu affaire à des hommes violents. «Quand j’entends les histoires des autres femmes, je me rends compte que j’ai vraiment eu de la chance», dit-elle.
«Au début, ma famille n’en savait rien. Mais avec «tberguig» (les ragots), ses parents ont fini par en entendre parler. «Tu ne peux pas cacher ce que tu fais éternellement. Ma famille m’a prévenue que ça allait avoir des répercussions», raconte Salwa, émue. Depuis six ans, la native de Marrakech a trouvé le courage d’arrêter. «Quand j’ai trouvé le soutien, j’ai commencé à être membre dans une association et c’est grâce à cet espoir là que je m’en suis sortie», déclare la femme de 32 ans. Sa vie d’avant pouvait lui rapporter jusqu’à 1 000 dirhams par passe «dans le meilleur des jours», sinon les tarifs variaient entre 200 dirhams à 500 dirhams. «Je suis heureuse de ne pas avoir attrapé de maladie sexuellement transmissible», se rassure-t-elle.
Source: ya biladi
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