Le PJD tiendra, samedi 18 mars, une session extraordinaire de son conseil national. L’annonce a été faite par Abdelilah Benkirane lors d’un bref point de presse tenu cet après-midi à l’issue d’une réunion cruciale du secrétariat général de la Lampe.
Sans surprise, les islamistes ont décidé «quasi à l’unanimité de répondre favorablement au communiqué du cabinet royal», a déclaré le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes. Les discussions entre les membres de l’instance se sont déroulées dans «le calme et la bonne humeur malgré quelques moments difficiles. Je crois que les frères ont été sincères», a-t-il reconnu.
Il a par ailleurs révélé aux médias que son limogeage «a eu un impact sur certains frères et sœurs». Une manière plus subtile de dire que certains émettent des réserves sur la décision du roi Mohammed VI mettant fin aux fonctions de leur secrétaire général après cinq mois de «blocage».
Benkirane le facilitateur
Au PJD, comme dans d’autres formations politiques, le conseil national est la plus haute autorité du parti. Le recours à ce «parlement» est un exercice démocratique louable, permettant à toutes les sensibilités de la Lampe, qui ne pourraient pas être représentées au sein du secrétariat général, de donner leurs avis sur une question capitale, telle que la désignation d'un successeur de Benkirane, en l’occurrence.
Mais dans la pratique, le conseil national est souvent réduit à une simple caisse de résonnance des décisions prises par le leader. Le PJD n’échappe pas à ce constat. Par conséquent, le suspense n’aura pas sa place ce samedi 18 mars. Et pour cause, Benkirane avait verrouillé toutes les structures de la Lampe lors du congrès de 2012.
Grâce à son charisme, à sa figure paternelle et surtout à l’appui du Mouvement unicité et réforme (MUR), le vote du «parlement du parti» sera lui aussi favorable, comme l’avait été celui du secrétariat général.
Faciliter la désignation de son successeur à la tête du prochain gouvernement est la nouvelle mission de Benkirane. Une mission qu’il est capable d’assumer avec succès.
Yabi ladi
Sans surprise, les islamistes ont décidé «quasi à l’unanimité de répondre favorablement au communiqué du cabinet royal», a déclaré le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes. Les discussions entre les membres de l’instance se sont déroulées dans «le calme et la bonne humeur malgré quelques moments difficiles. Je crois que les frères ont été sincères», a-t-il reconnu.
Il a par ailleurs révélé aux médias que son limogeage «a eu un impact sur certains frères et sœurs». Une manière plus subtile de dire que certains émettent des réserves sur la décision du roi Mohammed VI mettant fin aux fonctions de leur secrétaire général après cinq mois de «blocage».
Benkirane le facilitateur
Au PJD, comme dans d’autres formations politiques, le conseil national est la plus haute autorité du parti. Le recours à ce «parlement» est un exercice démocratique louable, permettant à toutes les sensibilités de la Lampe, qui ne pourraient pas être représentées au sein du secrétariat général, de donner leurs avis sur une question capitale, telle que la désignation d'un successeur de Benkirane, en l’occurrence.
Mais dans la pratique, le conseil national est souvent réduit à une simple caisse de résonnance des décisions prises par le leader. Le PJD n’échappe pas à ce constat. Par conséquent, le suspense n’aura pas sa place ce samedi 18 mars. Et pour cause, Benkirane avait verrouillé toutes les structures de la Lampe lors du congrès de 2012.
Grâce à son charisme, à sa figure paternelle et surtout à l’appui du Mouvement unicité et réforme (MUR), le vote du «parlement du parti» sera lui aussi favorable, comme l’avait été celui du secrétariat général.
Faciliter la désignation de son successeur à la tête du prochain gouvernement est la nouvelle mission de Benkirane. Une mission qu’il est capable d’assumer avec succès.
Yabi ladi
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