De longues files d'attente sont à déplorer devant les boulangeries de Caracas. La pénurie alimentaire qui frappe le Venezuela s'étend. Le gouvernement a décidé de réagir face à ce qu'il qualifie de « guerre du pain ». Selon le président Nicolas Maduro, les boulangers sont responsables de cette situation : en ne vendant pas cet aliment de base, ils cherchent à donner une mauvaise image du régime. Depuis une semaine, des inspecteurs veillent donc au grain.
Des présentoirs pleins de pâtisseries, mais pas un seul morceau de pain. Voilà ce que le gouvernement ne veut plus voir dans les boulangeries vénézuéliennes. Désormais, 90% de la farine de blé doit servir à faire du pain, dont le prix est réglementé et subventionné par l'Etat. Et gare à ceux qui préfèrent faire des brioches et des gâteaux pour mieux gagner leur vie.
Mais pour José Sanchez, porte-parole de la Fevipan, la fédération du secteur, le problème ne vient pas de là. S'il n'y a pas de pain, c'est qu'il n'y a pas de farine de blé, une céréale que l'Etat doit importer.
« La vérité, c'est que nous manquons de matière première. Le Venezuela a besoin de 120 000 tonnes de farine par mois. Or le gouvernement ne nous en fournit que 30 000 tonnes. Malheureusement, il n'a pas les devises nécessaires pour acheter la farine dont le pays a besoin. »
Certains dénoncent, donc, un coup médiatique organisé par le gouvernement pour calmer l'opinion publique. D'autres estiment que le véritable but de cette campagne, c'est de mettre la main sur les boulangeries. Deux d'entre elles ont été expropriées la semaine dernière, à Caracas. Quatre personnes ont également été arrêtées.
RFI
Des présentoirs pleins de pâtisseries, mais pas un seul morceau de pain. Voilà ce que le gouvernement ne veut plus voir dans les boulangeries vénézuéliennes. Désormais, 90% de la farine de blé doit servir à faire du pain, dont le prix est réglementé et subventionné par l'Etat. Et gare à ceux qui préfèrent faire des brioches et des gâteaux pour mieux gagner leur vie.
Mais pour José Sanchez, porte-parole de la Fevipan, la fédération du secteur, le problème ne vient pas de là. S'il n'y a pas de pain, c'est qu'il n'y a pas de farine de blé, une céréale que l'Etat doit importer.
« La vérité, c'est que nous manquons de matière première. Le Venezuela a besoin de 120 000 tonnes de farine par mois. Or le gouvernement ne nous en fournit que 30 000 tonnes. Malheureusement, il n'a pas les devises nécessaires pour acheter la farine dont le pays a besoin. »
Certains dénoncent, donc, un coup médiatique organisé par le gouvernement pour calmer l'opinion publique. D'autres estiment que le véritable but de cette campagne, c'est de mettre la main sur les boulangeries. Deux d'entre elles ont été expropriées la semaine dernière, à Caracas. Quatre personnes ont également été arrêtées.
RFI
Commentaire